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Mexique, ohoh !

Une histoire renversante !

Nord'inn Posté le Mercredi 21 Novembre 2007 à 03h16

Hopopop!

 

Je n'ai pas fini mon dernier article, mais vu que dans le présent je vais conter mon second passage dans les alentours de Pátzcuaro, on n'y perd guère.

Donc, cette fin de semaine, nous sommes retournés dans le Michoacan, non seulement pour permettre à Laure et Sarah de découvrir la séduisante Pátzcuaro et son lac, mais aussi entreprendre une randonnée entraînement sur le Paricutín, avant notre expédition, dans deux semaines, sur l'Iztaccíhuatl, volcan éteint qui culmine à 5286m (quand on sait que le Mont Blanc atteint les 4811m), tout de même !

Allez, trêve de palabres, que j'm'en aille planter le décor de ce week-end...

 

Départ dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 novembre. Quelques 5 ou 6 heures de car, et nous voilà sur place. Pas mécontent de retrouver cette bonne petite ville de Pátzcuaro. Nord'inn !

 

Arrivée au petit jour donc: 6h du mat' et déjà la ville s'active, les marchés se forment, les Indios viennent du campo et tout ça sous les lueurs du jour renaissant, c'est agréablissimo !

 

 

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Premier marché qu'on rencontre, on est les seuls Blancs à traîner la savatte par ici. Surtout à cette heure-ci. Pas pour nous déplaire : nous, les touristes, on les aime pô, raaah tschu !

 

 

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Redécouverte de Pátzcuaro, trop agréable, avec passage dans des coins tout tranquilles depuis la fois où Thomy et moi étions venus, à l'occasion du Dia de los Muertos. Sarah qui fait la con derrière ces squelettes musiciens à taille humaine, trônant dans la cour d'une hacienda toute colorée.

 

 

Comme Laure et Sarah souhaitaient aller visiter l'Isla de Janitzio, au coeur du lac, mais que pour ma part je l'avais déjà fait, et que le côté ouest du lac m'était encore inconnu, j'ai tracé seul toute la journée. Excellent, vous allez voir...

 

 

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J'ai commencé par le pueblito de Jarácuaro, pas terrible en soi, mais situé dans des marais, et donnant une vue nouvelle sur le lac, les collines et l'île de Janitzio.

Il y a encore quelques années, Jarácuaro était une île, mais un gros tremblement de terre a redesciné les contours du lac. Celui-ci a perdu en superficie. Et Jarácuaro est sorti des eaux...

 

 

Affamé, en quête de tacos ou autres comida corrida à me mettre sous les dents du bonheur, et vu qu'ici, à part une supérette, y'a pas de commerce, eh beh j'ai repris un autre pesero, direction Erongarícuaro...

 

 

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Pareil, ce village n'a rien d'exceptionnel. Quoique plus chaleureux que le précédent, casse pas des briques. C'est pas la spécialité du coin. La brique. Ok, désolé. Par contre, encore une fois j'ai été séduit par l'église, qui avait célébré un mariage il y a peu, et le couvent derrière, avec son jardin superbe qui donne encore vue sur les marécages et cette damn' île de Janitzio. Une sieste s'impose, pour sûr !

 

 

Le truc c'est que la sieste a duré 3h, et que je suis bien parti pour rater le rencart avec les filles dans la ville de Quiroga, à la pointe Nord du lac. Zartek ! Donc, là, un direct jusqu'à Quiroga, encore pas aussi pourrie que les Mexicains me l'avaient dit.

 

 

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Bon, photos loin d'être exceptionnelles, c'est clair.

 

 

Finalement, le rendez-vous n'aura pas lieu ici : Sarah et Laure sont reparties sur Pátzcuaro, un peu blasées par les villages de Ihuatzio et Tzintzuntzan qui nous avaient tant fait délirer lors du Jour des Morts. Soirée tranquille en ville, à boire des coups, manger des tortas, et à faire une promenade digestive, absolument nécessaire avec cette bouffe!

Dodo...

 

Le lendemain, journée chargée en perspective. Je passerai sur le départ difficile de Laure, assaillie de troubles digestifs. Un bon yaourt maison accompagné d'une torta Pollo-Queso (Poulet-fromage) bien préparée requinque tout ça. C'est qu'aujourd'hui on a du pa(tel)in sur la planche, et on doit rejoindre Uruapan, ville de 200 000 âmes à 3h d'ici, où Thomy doit débarquer dans la soirée. On commence par Santa Clara del Cobre, village longtemps producteur de cuivre, toujours spécialisé dans son travail. Mignon, tout pépère encore une fois.

 

 

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Photos toujours aussi pourrav' par contre. J'avais le mauvais oeil ce week-end là !

Sur la photo avec la voiture, est inscrit sur le capot : "Pardonne-les, ils ne savent pas ce qu'ils font". Quoi dire de plus ?

 

 

Pas loin de Santa Clara del Cobre, on a lu qu'il y'a un autre lac, plus petit que celui de Pátzcuaro, mais surtout beacoup plus joli et moins fréquenté ! Il s'agit du lac de Zirahuén. Un pesero nous y conduira. La route qui y mène est pavée, un peu tortueuse. Pas grand monde. La campagne est si belle ici ! On nous dépose à Zirahuén même, village de pêcheurs tout endormi à l'heure qu'il est : c'est l'heure de la sieste (de midi à 19h).

 

 

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"La Seine St-Denis, c'est d'la bombe baby !"

 

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Une après-midi délicieuse et reposante sur les bords du lac, Laure à lire L'Express, Sarah Le Nouvel Observateur (ou/et inversement), et moi, à dormir. Ouais, connaître les derniers ragots sur Nicolas Sarkozy et Cécilia, "dans la tourmente de leur divorce"...bah. Pffff. Ouais, quoi.

 

La suite, c'est de l'auto-stop encore une fois. 1h30 à 120km/h sur l'autoroute. La suite c'est à Uruapan que ça se passe. Uruapan, ou Uruapani en purhépecha, Lieu des fleurs ou des fruits, est située au centre de l'Etat du Michoacán. 238 975 habitants au dernier recensement, elle se trouve au coeur de la région première au monde en production d'avocats. On apprend, par le gars qui nous pris en stop, que le soir-même commence la Feria del Aguacate (Fête de l'Avocat). En fait, ça ne s'avérera être qu'une fête foraine, où trouver un quelconque avocat tiendra du miracle. Allez savoir, hormis le projet de battre le record du monde du plus grand plat de guacamole, bah l'avocat me paraissait pas spécialement à l'honneur. Fête oubliable.

Par contre, un truc qui marque en approchant le centre, c'est une immense fresque, présentant clairement et sans détour la rancoeur de bon nombre de Mexicains à l'égard des USA (et de ses acolytes)... La preuve en images...

 

 

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Ce qu'est dingue, c'est le fait que c'est sans doute la municipalité qu'a commandé ce travail ! Pas de politiquement correct qui tienne. Après, je sais pas si c'est malin ce genre de propagande ultra-violente anti-USA ou qui que ce soit... La théorie de l'arroseur arrosé, quoi.

 

 

(Bon, je fais vite, parce que j'ai les yeux défoncés)

Soirée à la fête de l'avocat, pas terrible donc. Nuit. Ah oui, la nuit ! Ca vient de me revenir !

Les gars de la chambre voisine à l'hôtel ont mis la musique à donf'. Bon, il est 23h, ça va, j'attends qu'ils aillent se coucher pour m'endormir. Laure, Sarah et Thomy sont déjà tous trois dans les bras de Morphée. Sans doute n'a-t'elle plus de place d'ailleurs, j'arrive pas à fermer l'oeil. 2h du mat', ruiné de fatigue et trop les boules, sachant que je me lève dans 4h, je sors furax en calebuth dans le couloir de l'hôtel. Je m'en vais les manger ces salopards de bouffeurs de tortillas à moustache ! Je frappe à la porte une fois. Deux fois. Trois fois. J'attends que la musique en cours se termine, obligé de patienter dans cette cacophonie sonore insupportable (3h de reggaeton, ça gonfle vite fouz !). Je retoque avec vigueur à la porte, pas de réponse. Ah les fourbes ! Foncièrement énervé, je frappe une dernière fois dans leur porte, d'un poing rageur et bruyant, avant de retourner en furie jusqu'à mon lit, où Thomy avait pris le soin de s'octroyer et de s'enrouler du drap, telle une carapace le protégeant des intrusions extérieures qui pourraient le gêner dans son ronflement démarrant. Le coup monté me dis-je alors. Bien heureusement, les voisins, sans doute sûrs que le furax ne traînait plus devant leur porte, ont eu l'excellente idée de réduire le volume de leur tourne-daube. Le furax peut essayer de dormir. Le furax est content. Mais Thomy est réticent. La partie s'annonce serrée...

 

Au petit matin, nous nous activons, une bonne randonnée nous attend à une trentaine de kilomètres d'Uruapan. Le bus nous dépose à 1km d'Angahuan, petit village purhépecha, dont le nom original, Angahuani, signifie Le lieu après la pente. C'est un petit village de campagne tout calme, avec ses chevaux qui trottent en liberté sur les chemins mi-terre mi-goudron du villache. Avec ses enfants cavaliers de 5 ou 6 ans, ne parlant que le purhépecha; ils n'apprendront l'Espagnol que dans un an ou deux, en entrant à l'école. Avec ces loueurs de chevaux qui nous suivent pour nous proposer une rando' assise et guidée. Heureusement, nous sommes ici bien avant l'effervescence du mois décembre et son flot de touristes venu verser ici. Mais, ce village n'est que l'introduction à l'endroit où nous voulons nous rendre ce jour-là : le volcan Paricutín.

 

A SUIFRE

Un commentaire. Dernier par Futurs ou tous jeunes parents le 15-07-2013 à 11h57 - Permalien - Partager
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