Colombia 2009

Le paradis sur terre !!!!

Jamais dans mes rêves les plus fous je n'aurais imaginé un tel endroit: barrière de corail, bananiers et cocotiers et plages de sable blanc. Et surtout, surtout, une mer d'un bleu surréaliste. On dit que San Andrés est baignée dans une mer aux 7 couleurs et c'est tellement vrai !

San Andrés n'est qu'à 2h de vol de Bogotà. Quand on est arrivés, chaleur. Dommage, à cause des nuages, on n'a pas pu bien apercevoir l'île vue du ciel. Bref, pour le premier jour, pas super beau mais ça ne change rien au cadre !

Arrivée à 17h, on se pose à l'hotel Decamaron Mar Azul qui fait partie d"une chaîne d'hotels présents un peu partout en Colombie. Nourriture, activités, alcool et ciagarettes à volonté !!!

L'hotel n'est pas prétentieux: les chambres ont beaucoup de charme. Bambou et style colonial.

Le bar, ouvert 24h sur 24 (!) est situé sur une digue qui avance dans la mer. On peut se poser sur des transats pour admirer le coucher du soleil.

Près de la petite plage, un centre nautique. On en a profité: Max et Béber ont fait de la planche, les filles, une sortie en bateau et Max, Nico, Béber et moi, un tour en cayak dans les mangroves. Un régal.

Les animations sont classes: Max, Pao, Béber et moi avons participé à un concours de danse internationale. Fous rires entre 2 pirouettes et Béber et moi avons gagné face à 3 autres couples. Un très bon souvenir: vidéos qui valent leur pesant de cacahuètes.

Au programme de ces quelques jours de bonheur absolu: départ pour un ilôt situé juste en face de l'hotel, l'Aquario. Ici, on n'a qu'à se baisser pour toucher les poissons. Un masque, un tubas et on peut rester comme ça des heures à regarder les poissons multicolores. On n'a même aperçu un poisson boule !

Puis départ, toujours en bateau pour Johnny Kay, un ilôt paradisiaque où l'on peut notamment déguster un super cocktail dans une noix de coco sur la plage. Ambiance rasta, dommage qu'il y ait autant de touristes sur un si petit bout de terre !

Gros moment fort du séjour: une heure de plongée avec Béber. Après une initiation d'une heure dans la piscine de l'hotel, on part le lendemain matin avec tout notre matos au sud de l'île pour une plongée avec bouteilles à 12 mètres de profondeur ! Coraux, éponges gigantesques, poissons hallucinants de couleurs, ... Pfff, que dire de plus?

Mais aussi, tour de l'île en chiva, véhicule typique de la Colombie.

Et bien sûr, gros coups de soleil et sirotage de cocktails à gogo.

Un seul mot: un séjour paradisiaque comme il en existe peu !!!

A peine arrivés et déjà le verre à la main !

El Acuario

Centre nautique

Johnny Kay

Sortie en cayak

Les 5 photos: encore et toujours Johnny Kay

Lever de soleil à l'hotel

Aïe aïe aïe les coups de soleil

Retour à Bogotà.

Au programme: repos, shopping et préparation pour San Andrés.

Samedi soir: soirée dans un bar au nord de Bogotà, dans les quartiers chics.

2ème plus grand canyon du monde après celui du Colorado !

Super impressionant.

Sortie en famille avec les tios.

On prend le périphérique de plusieurs kilomètres de long et qui traverse tout le canyon en survolant le fleuve.

On arrive ensuite dans un parc, ouvert depuis seulement 2 ans, et qui offre plein d'activités: celle qui vaut sans aucun doute le plus le coup est celle du point de vue que offre le parc mais aussi la tiroliène qui traverse un bout du canyon et que nous avons fait Max, Pao, Jenny et moi.

Vue depuis le téléphérique

Le parc

No comment

Tous les quatre sur la tiroliène: on ne fait pas les fiers

Le lendemain, on a pris le bus pour Buracamanga qui est la capitale de la région de Santander, un peu l'équivalent chez nous de Lyon en terme de superficie ainsi que la capitale de l'industrie du tabac

Là, on a retrouvé los tios de la famille (les oncles). Super bon feeling.

On a visité Floridablanca puis l'ancien village colonial de Giron connu pour être un village de gitans avec de belles petites ruelles blanches et qui est aujourd'hui monument national.

Magnifique ! Dommage que la pluie vienne précipiter notre retour à la maison. Ici, on n'a jamais froid, la température avoisinne les 24 degrés mais les fins d'après midi sont toujours pluvieuses en cette saison.

Le soir, on a dégusté un plat typique de la région, à savoir un plateau de manioc, des pommes de terre, de la viande porc séchée, de la fraiche, du boeuf et des saucisses noires remplies de riz et de plein d'autres bonnes choses. Tout le monde se sert avec les doigts. Un délicieux moment convivial.

Les garçons sont ensuite restés avec le tio qui leur a servi 2 bouteilles d'aguadiente. Ca ne se refuse pas.

San Gil est réputé pour être un spot d'activités extrêmes. Et bien évidemment, on en a profité !

Le cousin avait un contact avec un type qui gère une société de sports extrêmes et pour 100 000 pesos c-a-d 30 euros chacun, on a pu se payer des activités de malades !

Descente en rappel le long d'une chute de 70 mètres, plus ou moins la hauteur du premier étage de la Tour Eiffel !!!!!

En arrivant sur le site, méga trouille. On se rend compte de l'ampleur de la chute grandeur nature.

Après une rando dans la forêt, on laisse Jenny au niveau du petit lac en bas des chutes. Et là, je regrette déjà de ne pas être restée avec elle.

Max et Paola sont descendus les premiers. Puis c'est mon tour. Crise d'angoisse. Je me mets à pleurer. Le moniteur essaie de me rassurer, me passe le harnais et me guide dans le vide. Deuxième crise d'angoisse. Je ne peux pas le faire ! Le mono demande à Nico de descendre pour me montrer que ça ne craint rien. Je prends mon courage (et la corde) à deux mains et je m'élance.

Les chutes sont violentes, ça fouette le casque et on a de l'eau plein les yeux. Au premier palier, on regarde en bas en espérant que le calvaire touche à sa fin mais non, il nous reste 3 fois ce qu'on vient de descendre.

Plus bas, la roche est super glissante donc pas d'appuis. Je me déporte vers la gauche en plein dans la chute. Nouvelle crise d'angoisse. Je reprends mon souffle quand Béber vient me rejoindre.

Et enfin la délivrance: les pieds touchent la terre ferme. Je regarde en haut. C'est moi qui ais fait ça? J'ai des crampes aux mains tellement j'ai serré fort la corde.

Une fois mais pas deux pour moi. Mais le cadre est vraiment magnifique, ça valait vraiment le coup. J'aurais regretté de ne pas le faire.

Au début, tout va bien (ou presque)

Max et Paola

Béber et moi

Après l'angoisse reste l'amour

On l'a tous fait !

Et hop, un bon déjeuner et ça repart l'après-midi !

Super bon poisson préparer par Blas, le cousin.

Paola a chopé une migraine avec toutes ces émotions et est donc restée à la maison avec Max.

Et oui, les 15 euros restant c'est pour une session parapente dans la vallée avec une vue de ouf.

Dommage pour Nico, le vent était tombé quand il a voulu voler.

Pour nous tous, le décollage fut assez violent mais l'atterrissage de Béber n'est pas mal non plus !

Champs de tabac à perte de vue pour arriver au spot de parapente

Tabac en train de sécher

Le soir, on s'est posén sur la place centrale de San Gil: apéro avec les colombiens puis soirée dans un bar. Au programme: rhum, salsa et Mickael Jackson !