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DAROU-GAZETTE

KHIBAR

Pourquoi pas la célébration du centenaire de la ville de Darou Mousty Publié le Mercredi 16 Décembre 2009 à 03:11:01

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De son vrai nom « daroul mouhty » cette ville a été victime d’une phonétique biaisée qui a fini par donner Darou Mousty. Elle est située à la limite nord de la région de Diourbel et à l’orée sud de celle de Louga dont elle constitue l’une des plus modernes villes.

Sa croissance exponentielle fait que plus d’un visiteur est surpris à son arrivée par Touba à 25 km au Sud Est ou au Nord Ouest par Kébémer et Louga qui sont respectivement à 65 km et 80 km.

Elle dispose de presque toutes les infrastructures étatiques comme,un centre de santé,un lycée,un collège,une gendarmerie,un poste vétérinaire,un espace jeune équipé,un bureau de poste,un bureau sénélec,une sous préfecture,un siège de communauté rurale en  extension,trois forages hydrauliques pour l’alimentation en eau potable pour ne citer que ceux là.

Tout cela pour dire que le village a mué en une véritable ville moderne et ses cases et concessions ont fait place à des bâtiments en dure et des villas et maisons dignes d’une métropole de son rang.

Ces efforts de modernisation sont dus aux réalisations qui ont vu le jour avec l’avènement des différents khalifes qui se sont succédés à la tête de la famille de Borom Darou et qui chacun en ce qui le concerne et en tenant compte de son époque, a apporté sa contribution à la construction de cette ville dont la population avoisine actuellement les 31.000hbts.

A cela s’ajoutent les efforts de construction des talibés et particulièrement les émigrés qui subviennent journellement aux besoins de leurs familles ; sans compter les fonctionnaires et intellectuels de tout bord.

Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts ou tout au moins beaucoup d’eau a été extrait du premier forage inauguré le 1er Janvier 1950, par le gouverneur général de l’AOF Paul Béchard qui l’a fait réaliser sous le magistère de Serigne Modou Awa Balla mbacke son ami et premier khalife de Mame Thierno mbacke dit « Ndamal Darou » fondateur de la ville. Ses successeurs ont été Serigne Abdou Khoudoss mbacke et actuellement Serigne Cheikh Khady mbacke .Ils ont tous les trois apporté leurs pierres à l’édification de ce sanctuaire mouride hautement admiré pour sa discipline et l’amour du travail de ses habitants.

En effet, et selon la traduction orale et au vu d’une partie des correspondances échangées entre le saint homme et l’érudit,ce dernier avait reçu l’ordre de fonder le village ;alors qu’il se trouvait à Mbacké Cadior,sur instructions et à l’écoute de toute directive émanent du Serigne.

Ainsi, Borom Darou s’est fait accompagner de grand talibés et cheikhs .Il est arrivé  avec ces derniers sur le site au crépuscule d’un jour de l’année 1912.

Les lieux étaient habités par des fauves de tous genres et ne semblaient avoir une seule fois été visités par un être humain.

Ainsi, après avoir envoyé des émissaires dans les quatre points cardinaux et appris de la part des peuplements peulhs traversés que les lieux appelés « toki  ndiack » n’étaient la propriété de personne, il a fait installer le bivouac avec la ferme volonté d’occuper, d’étendre, d’agrandir et de viabiliser ces lieux.

Au demeurant,cette ville qui va avoir cent ans en 2012 mérite que cet anniversaire soit fêté avec tout le faste qui sied à l’homme qui avait été envoyé pour remplir cette mission si difficile et fastidieuse à cette époque.

Fort heureusement, cet homme en charge de cette tâche était hors du commun et était entouré de talibés téméraires, généreux dans l’effort et ne reculant devant rien ici bas ; surtout s’ils exécutent un « ndiguel » émanent de cet érudit qui les reçoit lui aussi de son guide et maître « serigne touba »

Borom Darou ne quittait ce site que sur instructions de son guide qui lui vouait une confiance totale et aimait à le mettre à l’épreuve dans des missions difficiles.

N’est pas Borom Darou qui a eu à dire en public que « Serigne Touba ne demande jamais l’impossible et lui ne recule devant aucune difficulté pour satisfaire une quelconque requête de son maître »

N’est ce pas lui seul qui cultivait ce que le Cheikh aimait utiliser comme nourriture

Tout cela pour dire que « Borom Darou », avec sa grandeur d’âme, son sens élevé et sa détermination dans l’exécution des directives du saint homme, mérite cette célébration du centenaire de sa ville qui certainement sera le prétexte pour ses talibés, fils et petits fils de mettre au grand jour toutes ses œuvres.

Il est donc indispensable, necessaire et même utile à mon sens que les enfants de ce terroir se retrouvent et mettent en place une structure qui réfléchira sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour une parfaite réussite d’un événement de cette nature.

D’ailleurs à l’occasion de causeries et rencontres, certains jeunes chefs religieux, notables et intellectuels commencent à émettre des idées sur la question.

Des chefs religieux comme Serigne Bassirou Abdou Khoudoss, Serigne Cheikh Astou Faye MBACKE, Serigne Mamadou CISSE, Serigne Mame Balla MBACKE, Serigne Abdou Khoudoss NIANG, Thierno LO, Mbaye Gueye SYLLA, Ousmane MBACKE et tant d’autres pourraient être les personnes ressources et acteurs potentiels dans cette noble et gigantesque mission pour le bien des générations futures.

            Rédaction-  "Yalsagne"

http://www.youtube.com/watch?v=jawiHFYwOIw

Afficher les 2 commentaires. Dernier par Moustapha DIOP le 25-10-2010 à 22h20 - Permalien - Partager
Rush au Foirail de Darou Mousty Publié le Dimanche 22 Novembre 2009 à 20:56:29

http://www.youtube.com/watch?v=nhk4YgOOTJs

Ces derniers jours, les foirails de Darou Mousty et partout ailleurs, sont envahis par les marchands de bétails auxquels se sont joints ceux venant des autres pays limitrophes comme la Mauritanie. Les bêtes proposées à la vente sont de toutes catégories et pour toutes les bourses. Les prix varient entre 25.000frs et 300.000frs et parfois même plus.

En marge de cette activité ponctuelle gravitent d’autres gérants d’activités génératrices de revenus pour les populations résidant aux alentours des foirails et points de vente.Les unes proposent différents jus et mixtures à base de fruits locaux, d’autres mettent en vente des sachets d’eau fraîche, des biscuits, galettes et autres friandises que ces marchands s’arrachent aux heures de repas sans compter les marchands de foin et autres herbes et fruits sauvages dont sont friandes ces bêtes. S’agissant des restauratrices, elles se frottent les mains en voyant leurs chiffres d’affaire augmenter et les prix qu’elles proposent gravitent entre 500frs et 800frs, le plat.

Par ailleurs, les préparatifs de la tabaski mettent au grand jour l’ingéniosité et le savoir faire des sénégalais dans l’élevage et le gavage des ovins surtout mais soulignent aussi la désorganisation et le manque d’encadrement de ces derniers qui sont laissés à eux même.

Même si certains d’entre ces marchands de bétails s’organisent en groupements ou autres structures pour prétendre à un financement auprès des mutuelles locales ou institutions de crédits,ces dernières ne mettent pas à disposition à temps les financements nécessaires à cet effet et proposent en plus des taux de remboursement parfois trop élevés ainsi que des délais difficiles à honorer.

Les autorités administratives après avoir déclaré à travers les médias un certain nombre de dispositions prises en faveur des marchands afin de leur assurer un bon déroulement de cette période de vente, ne font pas suivre celles-ci de mesures d’accompagnement appropriées.

La preuve, le soir de la tabaski et les jours suivants, les rues des villes et villages sont envahies par des peaux et tripes abandonnées qui dégagent une odeur nauséabonde si les rues ne sont pas envahies par des bêtes invendues et dont les bergers ne savent plus où aller.

A cela s’ajoute que tous les privilèges et faveurs accordés aux vendeurs disparaissent et font place à des tracasseries de toutes sortes des services municipaux qui tentent de se rattraper sur les taxes et autres frais liés aux emplacements qui avaient été occupés gratuitement par ces vendeurs.

A terme, ce n’est que le vendeur de montons qui y laisse des plumes en ruminant son aigreur et sa déception.

Il est temps que ce secteur fasse l'objet d'une organisation concertée entre les services de l'état et les éleveurs pour le grand bien de tout le monde et surtout de ces animaux indispensables aux fêtes musulmanes.

 

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Report de l'assemblée générale du Comité de Santé de Darou Mousty Publié le Mardi 17 Novembre 2009 à 15:03:37

Suite aux propos qui avaient été tenus à l'assemblée nationale au sujet des comités de santé par le Ministre de tutelle,l'assemblée générale du comité de santé de darou mousty qui était prévue ce jour,a été reportée jusqu'à une date ultérieure.Mme le Ministre de la santé a eu a tenir des propos qui remettent en cause le fonctionnement des comités de santé au niveau des districts et centres de santé du pays.Elle a mis au grand jour les manières de fonctionner peu correctes de ces entités qui par endroit ne sont qu'une affaire de famille ou un copinage.Cette pratique a rendu peu efficace les comités .Efin de définir une démarche plus administrative et de les mettre sous le contrôle  plus directe des autorités administratives,la ministre a ajouté qu'un texte de loi et des décrêts d'application sont en cours d'élaboration et vont être appliqués sous peu de temps.En attendant,tous les comités de santé vont continuer à fonctionner avec les équipes qui étaient encore en place.Le report de cette assemblée générale qui devait aboutir à l'élection d'un nouveau bureau,semble avoir mis en veille,une lutte qui allait être déclanchée entre l'ancienne équipe et les jeunes de la ville qui à tout pris veulent  prendre la relève.Le président sortant Abdourahmane SAMB qui est impotant depuis plusieurs mois était suppléé par son vice président Madiop DIOP,depuis 16 mois.Sa gestion n'a pu être évaluée avec ce renvoi.D'autre part,les jeunes de la ville sont venus en masse pour tenter d'assurer presque de force cette relève mais ils avaient des appréhensions sur un possible "NDIGUEL"du Khalife comme il l'avait fait avec le comité sortant.

 

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