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DAROU-GAZETTE

KHIBAR

Rush au Foirail de Darou Mousty Posté le Dimanche 22 Novembre 2009 à 20h56

http://www.youtube.com/watch?v=nhk4YgOOTJs

Ces derniers jours, les foirails de Darou Mousty et partout ailleurs, sont envahis par les marchands de bétails auxquels se sont joints ceux venant des autres pays limitrophes comme la Mauritanie. Les bêtes proposées à la vente sont de toutes catégories et pour toutes les bourses. Les prix varient entre 25.000frs et 300.000frs et parfois même plus.

En marge de cette activité ponctuelle gravitent d’autres gérants d’activités génératrices de revenus pour les populations résidant aux alentours des foirails et points de vente.Les unes proposent différents jus et mixtures à base de fruits locaux, d’autres mettent en vente des sachets d’eau fraîche, des biscuits, galettes et autres friandises que ces marchands s’arrachent aux heures de repas sans compter les marchands de foin et autres herbes et fruits sauvages dont sont friandes ces bêtes. S’agissant des restauratrices, elles se frottent les mains en voyant leurs chiffres d’affaire augmenter et les prix qu’elles proposent gravitent entre 500frs et 800frs, le plat.

Par ailleurs, les préparatifs de la tabaski mettent au grand jour l’ingéniosité et le savoir faire des sénégalais dans l’élevage et le gavage des ovins surtout mais soulignent aussi la désorganisation et le manque d’encadrement de ces derniers qui sont laissés à eux même.

Même si certains d’entre ces marchands de bétails s’organisent en groupements ou autres structures pour prétendre à un financement auprès des mutuelles locales ou institutions de crédits,ces dernières ne mettent pas à disposition à temps les financements nécessaires à cet effet et proposent en plus des taux de remboursement parfois trop élevés ainsi que des délais difficiles à honorer.

Les autorités administratives après avoir déclaré à travers les médias un certain nombre de dispositions prises en faveur des marchands afin de leur assurer un bon déroulement de cette période de vente, ne font pas suivre celles-ci de mesures d’accompagnement appropriées.

La preuve, le soir de la tabaski et les jours suivants, les rues des villes et villages sont envahies par des peaux et tripes abandonnées qui dégagent une odeur nauséabonde si les rues ne sont pas envahies par des bêtes invendues et dont les bergers ne savent plus où aller.

A cela s’ajoute que tous les privilèges et faveurs accordés aux vendeurs disparaissent et font place à des tracasseries de toutes sortes des services municipaux qui tentent de se rattraper sur les taxes et autres frais liés aux emplacements qui avaient été occupés gratuitement par ces vendeurs.

A terme, ce n’est que le vendeur de montons qui y laisse des plumes en ruminant son aigreur et sa déception.

Il est temps que ce secteur fasse l'objet d'une organisation concertée entre les services de l'état et les éleveurs pour le grand bien de tout le monde et surtout de ces animaux indispensables aux fêtes musulmanes.

 

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