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OPINION SUR LES FETES RELIGIEUSES AU SENEGAL Posté le Dimanche 4 Octobre 2009 à 23h15

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Contrairement au début du Karème qui a été unique pour toutes les confréries du Sénégal, voilà qu’arrive la date de la Korité pour diviser ces mêmes confréries. Les uns ont prié le Dimanche 20 septembre 2009 ; tandis que le reste a retenu le lundi 21 septembre 2009.

Cette différence de dates constitue une situation que le pays n’a que trop vécu et personne ne peut ou tout au moins, ne veut se prononcer sur les raisons et  sur une solution.

N’est il pas temps que les dignitaires religieux du pays de se retrouvent en conclave afin de trouver les voies et moyens d’unifier les dates des différents événements du genre ; surtout chez les musulmans.

S’agissant des chrétiens, leurs fêtes sont connues à l’avance grâce à un calendrier grégorien (inventé par Grégoire Ier, VII et XIII). Pourquoi les oulémas sénégalais musulmans ,ne peuvent t’il pas faire autant.

Quelque part dans certains pays musulmans d’Afrique, les gouvernants ont trouvé la formule idéale qui veut qu’à chaque évènement fêté par la Mecque (le modèle musulman), le lendemain soit retenu pour leurs pays. 

Cette décision bien que difficile à prendre doit être le résultat de concertations des musulmans décidés à unifier les célébrations afin d’éradiquer l’absentéisme et les nombreuses fêtes qui ne font que ruiner les économies trop faibles des pays africains comme le Sénégal.

Selon un pratiquant marocain établi à la rue Mohamed V à Dakar, il fut une année où le roi du Maroc avait ordonné à tous ses sujets de ne point immoler de mouton à l’occasion de la tabaski A la place, il avait prescrit de remplacer le mouton par le bovin (plus charnu et pouvant être partagé entre plusieurs familles) ; ce qui du reste n’est pas refusé par la religion.

 Ainsi, cette année là, seul le mouton du roi avait été immolé et le cheptel ovin décimé par les nombreuses fêtes, était reconstitué. 

Tout cela pour dire que nos chefs religieux doivent se décider à se prononcer sur la question et ainsi aider à lutter contre les nombreuses fêtes qui ne font que ruiner l’économie du pays.

Un Conseil du Culte ou une organisation religieuse du genre, est devenu une chose indispensable voir même une nécessité à l’instar de pays comme la Cote d’Ivoire où les autorités administratives se sont désengagées au profit d’une institution du genre et à qui, elles ont  également chargé d’organiser les pèlerinages aux différents lieux saints-

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