DAROU 99

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Ces derniers jours, les foirails de Darou Mousty et partout ailleurs, sont envahis par les marchands de bétails auxquels se sont joints ceux venant des autres pays limitrophes comme la Mauritanie. Les bêtes proposées à la vente sont de toutes catégories et pour toutes les bourses. Les prix varient entre 25.000frs et 300.000frs et parfois même plus.

En marge de cette vente ponctuelle gravitent d’autres gérants d’activités connexes génératrices de revenus pour les populations résidant aux alentours des foirails et points de vente.

Les unes proposent différents jus et mixtures à base de fruits locaux, d’autres mettent en vente des sachets d’eau fraîche, des biscuits, galettes et autres friandises que ces marchands s’arrachent aux heures de repas sans compter les marchands de foin et autres herbes et fruits sauvages dont sont friandes ces bêtes.

S’agissant des restauratrices, elles se frottent les mains en voyant leurs chiffres d’affaire augmenter et les prix qu’elles proposent gravitent entre 500frs et 800frs, le plat.

Par ailleurs, les préparatifs de la tabaski mettent au grand jour l’ingéniosité et le savoir faire des sénégalais dans l’élevage et le gavage des ovins surtout mais soulignent aussi la désorganisation et le manque d’encadrement de ces derniers qui sont laissés à eux même.

Même si certains d’entre ces marchands de bétails s’organisent en groupements ou autres structures pour prétendre à un financement auprès des mutuelles locales ou institutions de crédits,ces dernières ne mettent pas à disposition à temps les financements nécessaires à cet effet et proposent en plus des taux de remboursement parfois trop élevés ainsi que des délais difficiles à honorer.

Les autorités administratives après avoir déclaré à travers les médias un certain nombre de dispositions prises en faveur des marchands afin de leur assurer un bon déroulement de cette période de vente, ne font pas suivre celles-ci de mesures d’accompagnement appropriées. La preuve, le soir de la tabaski et les jours suivants, les rues des villes et villages sont envahies par des peaux et tripes abandonnées qui dégagent une odeur nauséabonde si les rues ne sont pas envahies par des bêtes invendues et dont les bergers ne savent plus où aller.

A cela s’ajoute que tous les privilèges et faveurs accordés aux vendeurs disparaissent et laissent place à des tracasseries de toutes sortes des services municipaux qui tentent de se rattraper sur les taxes et autres frais liés aux emplacements qui avaient été occupés par ces vendeurs.

A terme, ce n’est que le vendeur de montons qui y laisse des plumes en ruminant son aigreur et sa déception.

Madame Marie NDIAYE, Sénégalaise bon teint vient de donner son opinion vis-à-vis de Sarkozy et sa politique après avoir reçu le 02 Novembre dernier le prix GONCOURT 2009.

Elle a dit en substance que son départ de la France a été en partie provoqué par l’arrivée à la magistrature suprême de Nicolas Sarkozy. Elle l’accuse de vouloir à lui seul faire la France.

Ce qui est regrettable c’est qu’en aucun moment, au cours d’un entretien accordé à un média local, elle n’a évoqué son appartenance ou plutôt ses origines de sénégalaise.

Si aujourd’hui elle se targue d’être une française vivant avec son compagnon en Allemagne, (donc pas mariée) elle ne doit point oublier les parents qui l’on mise au monde (avec mes excuses sur les termes directs) sauf si elle est habitée par un complexe d’infériorité qui fait que plusieurs leaders africains font de Sarkozy l'ennemi juré à cause de son franc parler qui parfois dérange.

Les trois femmes évoquées dans son livre ne sont t’elles pas des africaines vivant dans leur pays  avec tout ce que cela comporte comme difficultés et souffrances qui l’ont inspiré à écrire ce livre  ayant abouti à ce prestigieux prix qui lui a été remis par des gens qui tout au long de la cérémonie, ont écorché son nom de famille sans jamais pouvoir le prononcer correctement. Une preuve de ses origines ne pouvait être plus illustrant.

Pourtant c'est grâce à Sarkozy que les musulmans de France se sont finalement organisés en structures fortes afin de mieux défendre leurs intérêts. N’est pas aussi lui qui a osé, à Dakar tenir un langage de vérité aux africains qui ne croient qu’aux relations « France Afrique »

En Afrique un adage dit que «  le roi  ou  souverain n’aime pas qu’on lui rappel le passé et ses origines » c’est peut être l’une des raisons qui ont poussé cette lauréate du prix GONCOURT à occulter ses origines. Un autre adage dit : « Qu’à beau durer dans l’eau, la branche ne deviendra jamais crocodile »

Par ailleurs longue vie doit vous être souhaitée pour que vivent les gens de la diaspora.

Pour quoi nos leaders africains cachent t’ils leur appartenance à la franc maçonnerie ? Est ce par peur de mettre en difficultés leurs relations avec les responsables des Eglises ou Confréries musulmanes de leurs pays respectifs ou est ce parce qu’ils sont dans l’obligation d’y adhérer au risque de perdre leurs prestiges ou honneurs au profits des initiés ?

Dans tous les cas cette franc-maçonnerie ne date pas d’aujourd’hui et la liste des africains qui y ont adhéré remonte à la nuit des temps.

Si la franc-maçonnerie est une utilité pour le bien être de tous les peuples de ces pays africains, je ne vois pas la raison de s’en cacher de ces dirigeants. Dans un interrogatoire, sur cette vidéo, un candidat à l’initiation en répondant au grand maître a eu à affirmer qu’il croyait en Dieu. Dans pareil cas où est le problème si l’on croit en Dieu et que l’on pratique sa religion ?

Si par contre ce n’est que par intérêt matériel et personnel précédé d’une déviation des prescriptions de sa religion qu’ils s’y font initier, je trouve qu’ils sont égoïstes.

Je n’ai rien contre la franc-maçonnerie mais en regardant cette vidéo j’ai décrypté par les faits et gestes des participants que le secret des rencontres est rigoureusement gardé, et je ne peux comprendre encore pourquoi.

Le défilé de ces chefs d’Etats et grands responsables Africains devant le grand maître et le signe fait de leur main droite en direction de leur gorge, prouvent que le commun des mortels restera encore longtemps sans percer le mystère qui enveloppe ces cérémonies et les vrais raisons qui poussent nos dirigeants à adhérer à une loge.