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Emakstories

Les réalités du monde

J'ai de la peine à vivre cette vie Publié le Samedi 24 Octobre 2009 à 16:43:14

 

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J'ai de la peine à vivre cette vie

 

 

     

J’étudie dans le domaine de l’ingénierie. Depuis tout petit, je me suis toujours vu dans la peau d’un écrivain célèbre. Mais il fallait avant tout privilégier l’aspect rémunérant d’une future profession. Et je pense que mes parents n’ont pas lésiné sur leurs moyens pour me l’inculquer. Aujourd’hui je sais, contrairement à il y a neuf années plus tôt, que l’homme peut se nourrir de son art sans toutefois en vivre. Ainsi je me forme dans le domaine des sciences exactes pour la raison que je venais de mentionner. Cela n’empêche qu’un jour à venir je m’installe dans cet espace animé, embelli, merveilleux qu’est la littérature. Ecrire c’est tout ce à quoi j’aspire ; j’aime parler de moi à travers ces lignes d’écriture que je formule avec la plus grande délicatesse qui soit. Je propose aux autres mes choix de vie, mes conceptions des choses et surtout mes avis sur un certain nombre de questions récurrentes de cette époque. Je le fais parce qu’au fond de moi je ressens le besoin de le faire : c’est de la vocation, si je ne m’abuse. Il ne se passe pas un jour sans que l’idée de produire un texte ne me revienne. A un moment donné, cela se transforme en une condition de survie : je suis alors tenu d’écrire si je veux me libérer des châtiments de cette passion. En attendant je fais des calculs, des applications aux moyens de programmes ou logiciels, des choses que je n’étais certainement pas prédisposé à accomplir. De toute façon un talent, même lorsqu’il n’est pas entretenu, demeure en l’homme. Il suffit de le réactiver et tout fonctionne comme auparavant. Ce penchant pour les Belles Lettres, je l’ai acquis, au moment où j’ai commencé à écouter des gens parler avec aisance, éloquence. J’ai aussitôt voulu m’identifier à ceux-là car j’y voyais une sorte de magie. J’aimerais préciser que le livre n’a jamais constitué ma muse, la preuve est que le plus grand effort que j’ai réalisé jusqu’ici est d’ouvrir la dixième page d’une œuvre littéraire au collège. Le simple fait de tenir un livre me rend jaloux, combien de fois prendre connaissance de son contenu ? Je me suis toujours dit que si je pouvais écrire, alors je n’aurais plus besoin de lire. Mais j’ai tort de penser ainsi car les plus talentueux mêmes ont toujours eu recours aux productions de leurs confrères. Ils sont bien conscients que ce qu’ils pourront y tirer constitue un complément précieux pour le background qu’ils possèdent déjà. Cependant ma susceptibilité vis-à-vis des maux qui gangrènent la société est sans aucun doute la raison mère de mon engagement. Des circonstances observables au quotidien, nombre sont celles qui suscitent en moi une indignation. Celle-ci enclenche alors le processus qui consistera tout d’abord à faire la satire de ce qu’il y a de répugnant dans toute l’affaire, puis proposer des solutions constructives afin de pallier à cela. C’est une tâche qui transcende tout ce que l’on peut se faire comme idée d’elle, croyez-moi, je peux vous l’assurer.  

 

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De l'atemporalité Publié le Samedi 3 Octobre 2009 à 15:36:54
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De l'atemporalité


Voyez-vous très chers amis, sans même ouvrir cet échange fructueux entre nous, je sais de prime abord que le temps ne me permettra pas assez de vous présenter tout ce que j'ai actuellement en mémoire. Il agira d'un moment à l'autre contre moi, et ceci que je le veuille ou non car nous avons fait de lui une influence sur nous. En effet le temps nous dicte nos habitudes, nos actes, notre mode de vie. Il nous contraint chaque jour par ses secondes, ses minutes et ses heures à des états de survie dans un monde où les chiffres ont toujours manipulé l'homme alors qu'il pensait les avoir maitrisé.

Parmi les éléments que le temps exige de nous au quotidien, la ponctualité, l'aliénation et la médiocrité constituent les plus cruciaux. La ponctualité est communément  définie comme le respect du temps. Mais elle apparait plus comme une sorte de norme établie par la société, qui est indirectement sous contrôle d'un groupe de chercheurs ou scientifiques qui pensent que les chiffres ont cette dimension managérielle que l'horloge leur confère. Le problème véritable est que le temps s'envole en permanence. Etre ponctuel signifie de ce fait vouloir le rattraper ou, si possible, avoir une longueur d'avance sur lui : ce qui est absurde.

Après le conformisme observable au travers de la ponctualité, vient l'aliénation dans ce processus temporel. A force de se plier à l'exigence précédente, l'homme perd peu à peu son droit le plus précieux, sa liberté. Le temps a fait de nous des êtres dépendants, condamnés à vivre dans la peur, le doute, l'hésitation, la promptitude et le chaos. Il suffit de regarder ces civils qui courent en tous sens en longueur de journée pour arriver à l'heure soit à une occupation, soit à un rendez-vous pour comprendre qu'ils sont esclaves de la quatrième dimension. De même, le respect scrupuleux du temps nous prive chaque jour d'une vie digne notamment lorsque nous ne parvenons pas à nous acquitter de nos engagements avec nos proches sous prétexte qu'il nous a manqué du temps. 

La médiocrité s'imbrique aux éléments  abordés précédemment, pour clore ce processus. L'attitude de l'homme à toujours vouloir tout relier au temps contribue finalement à écourter ce compte à rebours qu'il a fixé, si bien que plus rien ne se fait, excepté le temps lui-même. Dans ce propos, je veux simplement expliquer que si on ignorait le temps, on accomplirait mieux les choses dans la plupart des circonstances qui se présentent à nous, d'autant plus qu'on ne ressentirait pas sa pression. Mais visiblement c'est tout le contraire qui est vécu, avec ces hommes qui ont fondé tous leurs espoirs dans le temps alors que celui-ci n'a rien d'autre à leur offrir, si ce n'est sa gouverne tyrannique.

 


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Scénario Publié le Mardi 29 Septembre 2009 à 20:32:46


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Marc étudiait dans une école à l'étranger. Il a été sollicité par une étudiante de son ancienne école ; celle-ci attendait de lui qu'il l'accueille dans cet univers auquel il s'était déjà familiarisé. Quelques semaines avant l'arrivée de Lise, ils ont échangé des messages électroniques. Ainsi elle a pris note des quelques astuces essentielles à savoir lorsqu'on met le cap vers l'Afrique occidentale. A son arrivée, ils se sont réjouis à l'idée de se revoir. Lise s'est installée provisoirement dans une chambre proche de celle de Marc au premier campus. Le jour suivant, Marc l'invitait à diner avec lui. Deux jours après son arrivée, ils déjeunaient ensemble. Le troisième jour après son arrivée, Marc se réveillait quasiment auprès d'elle, pour ne guère mentionner le petit déjeuner. A peine se levait-elle de son lit qu'il lui demandait ce qu'elle allait faire de sa journée. Il était avec elle partout et à tout instant. Même dans sa chambre, Lise ne parvenait pas à lui échapper, ne serait-ce que l'instant de se mettre à l'aise. Le week-end qui précédait la rentrée, l'école a attribué à Lise sa chambre au second campus. Marc s'est porté garant de l'y accompagner. Que pouvait faire Lise, si ce n'était le regarder agir ? Elle l'a hébergé deux nuits dans sa chambre avant de lui avouer son gêne. Comme si son comportement était on ne peut plus normal, il s'est irrité et a regagné le premier campus.

 

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Citation Publié le Mardi 29 Septembre 2009 à 18:08:44

" Je me demande si le fait de toujours vouloir tout relier au temps ne contribue pas finalement à écourter ce compte à rebours que nous fixons, si bien que plus rien ne se fait sauf le temps lui-même."

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Citation Publié le Mardi 29 Septembre 2009 à 00:21:19

" Une personne ne se résume pas à ce qu'elle a été lors de votre dernière conversation mais à ce qu'elle a été tout au long de votre relation."

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