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Emakstories

Les réalités du monde

Pourquoi ma plume a récemment cessé d’être féconde ? Publié le Lundi 29 Août 2011 à 20:05:54

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6 heures ce matin, je me réveille sur ma moto en accompagnant mon coloc à son nouveau boulot. Si je suis debout de si bonne heure, c’est bien parce qu’il s’agit d’aider un ami ou d’accomplir le devoir du coloc exemplaire. Autrement dit, je serais noyé dans une quasi-mort à l’heure où je vous parle. Difficiles, les vacances ! Difficile aussi, l’après-diplôme ! Je nage dans un océan de paresse ces derniers moments. L’oisiveté est tout ce qui me passionne. Ce compagnon de déroute se dresse contre moi chaque jour, il s’oppose à la moindre tentative d’effort que j’entreprends, aux premiers mots que je songe aligner dans quelque article que ce soit. Par contre, il semble offrir à l’agréable plus de place qu’à l’utile. Conséquences : j’ai fait plus de rencontres féminines ces récents mois que je n’en aurais totalisé en temps normal, j’ai découvert de nouvelles façons de boire la bière, les films me hantent en longueur de nuit avec leurs passages tantôt horrifiants, tantôt excitants.

Ce matin donc, après le service rendu à mon ami, je retourne dans notre studio. Dehors, le ciel vient de s’assombrir, le vent bouge dans tous les sens, le temps est beau, suffisamment beau pour vous - et non pas moi, vu que je viens d’y résister - inciter à inviter une petite pour qu’elle vous vienne en aide, si vous voyez ce que je veux dire… Au lieu de ça, je prends une bonne douche, j’accroche mes doigts au clavier de mon portable et je vis de nouveau. En écrivant, je reprends goût à la vie, mes yeux brillent de leurs plus belles couleurs, mon cœur s’allège comme s’il laissait s’échapper par des espèces de pores le poids qui l’encombrait depuis tout ce temps et dont il est déterminé aujourd’hui, à cette heure inédite, de se débarrasser, enfin mes mains se confient en relatant le plus grand secret qui ait jamais pesé sur ce cœur meurtri de silence. C’est un mystère que les mots seuls arrivent à percer.

Après deux mois et demi de silence, que peut-on trouver comme excuse devant ses lecteurs ? Eh bien, y a pas d’excuse qui tienne, y a que la vérité. La vérité c’est que, bien qu’ayant été très instructifs, ces derniers mois ont été les plus interminables de ma vie. Bibliographie, rédaction, essai, interprétation, soutenance, jury d’évaluation sont quelques termes assez significatifs qui constituent le champ lexical du type d’occupation à laquelle j’étais assigné. Non pas que je me plains mais y a pas mal de choses sur lesquelles j’aimerais revenir, simplement pour que vous aussi réalisiez comme cette période est pénible. Primo, j’ai dû me gaver de lectures ennuyeuses (articles, bouquins scientifiques, revues sur la recherche, pages web). Au quotidien, je ne suis déjà pas trop curieux en matière de lecture à moins bien sûr que l’histoire m’intéresse particulièrement. Secundo, fallait faire appel à toute mon attention, ne pas me laisser distraire et encore moins me distraire (fini les maquis !) car la moindre erreur qui se glisse dans vos travaux est susceptible de foirer les résultats. En un mot, c’est un sacrifice que de se jeter dans la recherche. Enfin, fallait être suffisamment fort et flexible. L’encadrement des professeurs, le travail en équipe peuvent parfois ne guère susciter de la réceptivité chez vous. Votre capacité à faire preuve d’indulgence, à temporiser les choses et à éviter de trop vite vous emporter s’avère alors être d’une grande utilité. Y a vraiment de quoi disparaitre après la sentence du jury, et sombrer dans un repos mérité.

L’autre raison qui explique mon silence ou qui contribue à rallonger mon repos, c’est cette raison du cœur que la raison même ignore. Carine, d’une baguette magique, a intéressé mon cœur durant cette cruciale période d’apprentissage. Jeune, innocente et fraiche comme une fleur de printemps, elle a embelli ma vie et m’a donné toutes les raisons suffisantes pour traverser ce laborieux moment. Vous êtes-vous déjà senti responsable d’une personne? C’est ce genre de sentiment qu’elle m’a inspiré, du moins jusqu’au maudit jour où je lui ai annoncé que je rentrais bientôt dans mon pays. Depuis, elle a cessé d’être délicate pour moi, de faire partie de mon rêve, elle s’est refermée telle une coquille. Mes SMS multipliés en vue de lui rassurer mon estime n’ont pu l’en dissuader jusqu’à ce jour où je me libère à peine des flammes de cette passion substitutive qui nous consumait, ma passion pour l’écriture et moi.

Francoperen, pour vous servir !  

Afficher le commentaire. Dernier par tibi le 09-09-2013 à 21h33 - Permalien - Partager
Message personnel Publié le Jeudi 9 Septembre 2010 à 19:00:15

"De retour de cette panne d'inspiration, ma mise hors circuit par le stage académique étant la cause qui bientôt s'achève, je bous d'envie de vous écrire, de nous écrire et de m'écrire."

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Discours et nationalisme Publié le Jeudi 9 Septembre 2010 à 18:21:54

 

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Nous voulons avant tout une Afrique qui pourra voler de ses propres ailes, tel un oiseau migrateur. L’Afrique est assez demeurée cette île accessible à tous ces opportunistes, que je qualifie d’ailleurs de rapaces, qui continuent d’y venir se ressourcer ou pire encore dicter à ses autochtones une ligne de conduite à suivre, s’il le faut, et on l’a observé dans bien des cas, au prix de meurtrissures.

Permettez-moi de  prendre la parole aux noms de ceux d’entre nous qui ont gardé une foi inébranlable en ce continent - car je suis convaincu du grand nombre qu’ils représentent -, à la fois eldorado et havre de paix, pour dire avec beaucoup d’intrépidité et de fermeté aux pirates desquels proviennent la plupart de nos déficiences, que sans l’obscurité perpétuelle dans laquelle ils n’ont jamais fini de nous plonger, ils ne seraient jamais autant illuminés.

Il y a deux siècles de cela, nos hommes valides ont été illicitement enlevés à leurs familles et ont été faits esclaves jusqu’à ce que les métropoles qu’ils ont rigoureusement servies s’en tirent à bon compte. Jusqu’à ce jour, nous travaillons pour ceux-là qui, non seulement fixent le cours de notre monnaie, le coût de nos matériaux et matières premières et sont encore les premiers à bénéficier majoritairement des retombées. Je fais-là allusion à notre extrême dépendance économique vis-à-vis de l’occident, du poids colossal de nos dettes et j’en passe.

Très chers frères ici présents, tout en nous donnant la peine de convier les autres - peut-être sont-ils absents aujourd’hui -, à ce forum de partage qu’on a coutume de désigner par « synergie », cessons de nous faire la guerre, cessons d’envier chez les autres ce qui ne nous est guère destiné. Regroupons-nous de ce même pas en une Afrique unie et unanime, celle que nous avons connue jadis, à l’époque des civilisations néolithiques, et dont nous avons besoin pour sortir de notre désespoir, du désarroi que nous ont infligé depuis toujours ces ignobles personnages.

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Petites précisions Publié le Mardi 20 Juillet 2010 à 19:17:30

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Quelqu’un m’a dit un jour : « Les plaisirs auxquels vous gouttez en paressant tout au long de votre année scolaire n’ont rien de comparable aux plaisirs que vous savourez au terme d’une année scolaire laborieuse. ». J’ai souvent retourné cette opinion dans tous les sens quand j’étais au lycée et jamais je n’ai pu y tirer un message substantiel comme présentement. Je me souviens qu’au lycée nous n’étions pas assez consciencieux. Mes camarades de la même promotion et moi étions constamment agités, impulsifs, enclins à semer le désordre dans la salle pendant les heures de cours. Nous cherchions toujours à nous prouver d’abord à nous-mêmes, ensuite aux uns et aux autres quelque chose : j’ai souvent pensé à l’originalité. Mais je me rends compte que ce n’était rien d’autre que de la bêtise. En haut, j’ai omis de mentionner que c’est mon professeur de Français – parce que j’en avais honte – qui pour me ramener à l’ordre un jour m’a tenu ces propos. Ce fameux jour, l’enseignant était entrain de dispenser le cours sur l’analyse logique quand soudain j’ai levé ma main pour poser une question stupide, stupide selon l’entendement des autres mais sublime pour notre petite bande de pirates. D’ailleurs pendant que les autres riaient pour se moquer de moi, ils le faisaient pour m’aduler et n’hésitaient pas à applaudir. Pour les premières fois, le professeur s’est abstenu de ne rien dire ou faire. Lorsque j’ai répété mon acte pour la troisième fois, il s’est aussitôt empressé de m’exclure de la salle. Puis, il m’a rejoint dans le bureau du surveillant pour me sermonner. Cette année-là, j’ai pu louvoyer pendant les deux derniers mois. L’année suivante, je suis retombé dans le même guêpier et cette fois j’ai en pâti.

Quand est-ce que j’ai réellement intégré le fond de la citation du professeur ? Il a fallu que je sois renvoyé de l’établissement pour que je commence à cerner un certain nombre de choses. En effet, deux ans après mon échec, et un an avant de clôturer le chapitre du secondaire, j’étais dans l’obligation de me faire accepter par un autre établissement. Je me rappelle le ton tendu que prenait sans arrêt mon père pour me parler pendant cette période. Mon année de terminale a donc été une année de reconversion ; je suis passé de l’élève stupide à l’élève assidu quoique mes résultats n’aient pas été extraordinaires. J’ai véritablement inculqué la morale de cette histoire durant ma quatrième année d’université. J’ai compris notamment que les notes sont nécessaires pour évoluer mais il faut beaucoup plus que des valeurs quantitatives pour réussir. Il y a par-dessus tout, la qualité de l’étudiant qui est un élément à mettre en exergue. Et sans l’appui du Ciel, il ne sera pas apte à développer cette valeur en lui. Au regard de ma petite expérience, la constatation que j’ai fait jusqu’ici est que : l’étudiant passe toute son année scolaire à faire semblant d’étudier ses leçons et c’est à l’aube des examens finaux que lui vient la volonté d’ingurgiter des lueurs de cours. En temps normal, il trouve tellement pénible, ennuyeux de réviser ses notes de cours et interminable son programme d’étude. Cependant, dès que l’année touche à sa fin, ce fardeau cesse de peser sur lui. Il se met alors à regretter son indolence. Alors qu’il aurait pu faire preuve d’abnégation et de persévérance quand il était encore temps. Il lui suffisait pourtant d’écouter cette voix divine qui chuchote en nous chaque fois que nous nous apprêtons à divaguer.      

 

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Poème Publié le Samedi 17 Avril 2010 à 13:24:20

A la 74, vers 14 heures, fut une fois vécu un certain Mardi 13 Avril 2010.

 

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