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SYSTEME FINANCIER ET CRISE DES SUBPRIMES Posté le Jeudi 15 Avril 2010 à 00h01

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SYSTEME FINANCIER ET CRISE DES SUBPRIMES

Le système financier

 

Le système financier est constitué d'un ensemble d'acteurs, reliés entre eux par un réseau de communication, au sein d'un marché de capitaux et dont le but est de permettre l'équilibrage de l'offre et de la demande dans un actif financier particulier. Il comprend les Banques supra-nationales (par exemple la Banque des Règlements Internationaux), les Banques Centrales nationales, les banques, les sociétés financières, les caisses de retraites, la sécurité sociale et les caisses de prévoyance, les compagnies d'assurances, le Trésor public, les marchés financiers, les entreprises et les ménages.

 

 

C'est par le biais de la confrontation des ordres entre les acteurs détenteurs de moyens monétaires ou financiers que se fait l'équilibre sur ces marchés.

 

La banque centrale est au coeur du système financier. Son rôle premier d'émetteur de monnaie lui confère un rôle prépondérant dans la régulation de notre système bancaire et financier. On retrouve une banque centrale par unité de système économique (pays, union monétaire, ...)

Assistons-nous à  la plus grave crise du capitalisme depuis 1929, où on avait assisté à un effondrement de l'économie mondiale ?

GENESE

Cette crise  financière a commencé aux Etats-Unis, par les problèmes liés au non remboursement des prêts immobiliers à risques : crédits "au logement", accordés par des établissements bancaires ou spécialisées à des ménages à faible revenu, c'est-à-dire ceux dont l'historique financier ne leur permet pas en effet l'accès.

CAUSES  A EFFETS

Ils sont de ce fait dit à risque puisque l'institution contractante prend sur elle le risque d'accorder ces prêts qu'elle titrise par la suite en vue de minimiser les risques.

(Nous pouvons définir la  titrisation comme étant un processus qui  permet la transformation des actifs financiers en titres négociables et donc liquides. Autrement dit, la titrisation peut être définie comme une technique qui consiste à rendre liquide des actifs qui ne le sont pas afin des les céder à des institutionnels. Les actifs objet d'une titrisation sont ceux dont on peut raisonnablement prévoir les flux, notamment les prêts immobiliers, les crédits commerciaux, etc.).

Ainsi, la cession des créances sur la clientèle entraîne le transfert à l'investisseur des principaux risques attachés à la détention d'un crédit (risque de défaut, risque de liquidité et de taux).

Cependant, s'agissant de  ménages qualifiés d' emprunteurs à risque, les taux d'intérêts sont plus élevés que ceux appliqués aux bons payeurs, afin de rémunérer le risque de non-remboursement. : d'où l'appellation  surprime ou subprime (en anglais) .

Cette pratique des banques américaines s'adossait sur trois piliers :

-         la rentabilité du crédit aux ménages à risque est considérable, au regard des taux d'intérêts élevés.

-         la garantie du prêt : les banques minimisent leur risque par l'hypothèque qu'elles ont sur le logement acquis par les ménages.

-         la valeur croissante des logements : tant que les prix des logements progressaient, les banques étaient certaines de pouvoir récupérer leur mise, en cas de non-remboursement on vendant les logements hypothéqués.

Les subprimes rendant les prêts intéressants en raison des marges procurées aux banques, ces dernières s'y sont investies avec à la clé, une titrisation de ces prêts sur le marché financier.  Par ailleurs, la recherche effrénée de placements à haut rendement par une catégorie d'investisseurs ( fonds de pension, compagnies d'assurance, etc....) a répandu ces titres dans le monde. Pour les ménages, c'était une aubaine pour pouvoir disposer d'un crédit logement malgré leur passé de mauvais payeur. Beaucoup ont donc investi cette nouvelle opportunité, d'autant plus que ces crédits sont accordés à une période où les taux d'intérêts étaient globalement faibles, même avec une surprime. Mais la variabilité des taux laissait pourtant présager des difficultés de paiement en cas de hausse des taux d'intérêts.

C'est ce scénario qui, malheureusement a été constaté entre  2004 et 2007, avec pour corollaire une incapacité des ménages d'honorer leurs engagements avec la remontée des taux d'intérêt. Parallèlement , la valeur de leur logement servant de caution pour les banques s'effondre, du fait d'une offre pléthorique de biens immobiliers par rapport à la demande. Du coup, les prêts supposés rentables ne le sont plus et la plupart des banques qui ont beaucoup investi dans les crédits à risque ne peuvent récupérer leur mise.

les emprunts « subprimes » insolvables se multipliant ; les organismes détenteurs de ces obligations doivent inscrire le risque dans leurs bilans, d'où  une crise globale des liquidités : les banques vont accumuler d'énormes pertes et c'est retrouver au bord de la faillite. (Cas de la banque Lehman brothers, un des fleurons de la finance américaine).

Avec l'apparition des premières faillites, les établissements financiers solvables qui détiennent des titres risqués en portefeuille vont essayer de les vendre rapidement pour en tirer la plus haute valeur de liquidation possible. Ces établissements ont alors besoin « d'argent frais » (liquidités) pour faire face à leurs pertes et couvrir leurs activités courantes : d'où la vente des produits structurés (titres financiers adossés au crédits à risque) dont la valeur de liquidation diminue à mesure que l'offre de ces produits sur le marché financier augmente.

Cependant, au regard d'un contexte financier défavorable, la demande pour ces produits désormais trop risqués va, de ce fait, chuter. S'enclenche à ce moment-là un mécanisme de « contagion » accompagné d'une crise de confiance. Si au bout d'un certain laps de temps ces titres risqués ne trouvent plus de preneur sur le marché financier alors, les établissements financiers ne peuvent plus obtenir de liquidités (« argent frais »). Enfin, si la revente des titres risqués n'est plus possible et que les banques ne se font plus assez confiance pour se prêter de l'argent entre elles à un taux d'intérêt raisonnable, la menace d'une crise de liquidité asséchant l'ensemble du système bancaire et financier est bien présente. C'est la menace d'une telle crise de liquidité qui a fait réagir les Banques Centrales : injection de liquidités par rachats de titres en souffrance, baisse des taux d'intérêt directeurs,

 

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