Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

ISIG BOBO

LICENCE FCB

La Bourse : Aperçu historique Publié le Jeudi 15 Avril 2010 à 01:20:39

<!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:Wingdings; panose-1:5 0 0 0 0 0 0 0 0 0; mso-font-charset:2; mso-generic-font-family:auto; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:0 268435456 0 0 -2147483648 0;} @font-face {font-family:"Cambria Math"; panose-1:2 4 5 3 5 4 6 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:roman; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:-1610611985 1107304683 0 0 159 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-unhide:no; mso-style-qformat:yes; mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman","serif"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} p.MsoFooter, li.MsoFooter, div.MsoFooter {mso-style-unhide:no; mso-style-link:"Pied de page Car"; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; tab-stops:center 8.0cm right 16.0cm; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman","serif"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} p.MsoPlainText, li.MsoPlainText, div.MsoPlainText {mso-style-unhide:no; mso-style-link:"Texte brut Car"; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Courier New"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} span.TextebrutCar {mso-style-name:"Texte brut Car"; mso-style-unhide:no; mso-style-locked:yes; mso-style-link:"Texte brut"; font-family:"Courier New"; mso-ascii-font-family:"Courier New"; mso-hansi-font-family:"Courier New"; mso-bidi-font-family:"Courier New";} span.PieddepageCar {mso-style-name:"Pied de page Car"; mso-style-unhide:no; mso-style-locked:yes; mso-style-link:"Pied de page"; mso-ansi-font-size:12.0pt; mso-bidi-font-size:12.0pt;} .MsoChpDefault {mso-style-type:export-only; mso-default-props:yes; font-size:10.0pt; mso-ansi-font-size:10.0pt; mso-bidi-font-size:10.0pt;} @page Section1 {size:595.3pt 841.9pt; margin:2.0cm 2.0cm 2.0cm 2.0cm; mso-header-margin:35.45pt; mso-footer-margin:35.45pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} /* List Definitions */ @list l0 {mso-list-id:2077240443; mso-list-type:hybrid; mso-list-template-ids:-1425636004 1113253352 67895299 67895301 67895297 67895299 67895301 67895297 67895299 67895301;} @list l0:level1 {mso-level-start-at:0; mso-level-number-format:bullet; mso-level-text:-; mso-level-tab-stop:36.0pt; mso-level-number-position:left; text-indent:-18.0pt; font-family:"Times New Roman","serif"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} ol {margin-bottom:0cm;} ul {margin-bottom:0cm;} -->

La Bourse : Aperçu historique

 

Les origines

 

Dès la plus haute antiquité, l'homme a fait appel aux richesses de ses semblables pour assurer la prospérité de ses entreprises.

 

Entre le Tigre et l'Euphrate, l'invention de la banque et des premières opérations de prêt à intérêt permet aux marchands de développer leurs affaires et contribue à l'essor du commerce de la  Mésopotamie avec le monde entier.

 

Pour devenir marins et commerçants, les "trapézistes" grecs pratiquent le "change" et gèrent des comptes courants à partir de dépôts de fonds dans les temples tels celui d'Appolon à Delos. Dès le IVème siècle av. J.C., les "prêts à la grande aventure" financent les commerçants de Corinthe en vue de leurs campagnes maritimes.

 

Les premières sociétés de capitaux

 

La Rome antique voit fleurir les premières sociétés de capitaux formées par les Chevaliers (nobles), puis par les Publicains (adjudicataires d’un service public), pour la ferme des impôts, l'approvisionnement des légions, la construction des temples et des grandes voies.

 

Les parts de ces sociétés, nominatives et cessibles, sont diffusées dans ce qui commence à devenir un public et leur cession s'effectue souvent par l'intermédiaire des "Argentarii" qui font fonction tout à la fois d'agents de change,  de notaires et de commissaires priseurs (chargés de l’estimation et de la vente des mobiliers dans les enchères publiques)..

 

Après le démembrement de l'empire romain, il faut attendre le milieu du Moyen Age pour que les Italiens redécouvrent le principe de telles associations et de mise en commun de capitaux.

 

Vers 1075, à Venise qui va bientôt devenir une grande puissance grâce au commerce maritime, des hommes passent alors deux à deux des contrats de "Societas Maris" : l'associé qui reste à Venise apporte les deux tiers du capital nécessaire à l'expédition tandis que celui qui va commercer au loin n'en fournit qu'un tiers en plus de son activité. La société, formée pour un seul voyage, est dissoute au retour du navire et les deux associés se partagent les bénéfices par moitié.

 

A Gênes, à partir de la deuxième moitié du XIIème siècle, les armateurs, pour financer la construction et l'exploitation des navires, divisent chaque bateau en parts idéales, toutes semblables entre elles et appelées "loca". L'utilisation du bateau est décidée à la majorité des parts et une même personne peut posséder plusieurs parts, en acheter, en vendre, les donner en gage des prêts qu'elle sollicite. Les quirats d’aujourd’hui, qui sont des parts de copropriété de navires, ne sont guère éloignés de ces ancêtres génois.

 

Puis, avec le développement des échanges, la stabilité et la relative sécurité du commerce terrestre, les contrats d'association gagnent en durée et tendent à devenir permanents. Le nombre des associés s'élargit et le capital est divisé en "parts" -d'où le nom de "parti" souvent donné à ces associations dont les membres sont appelés des "partisans".

 

Au XIIIème siècle, et toujours à Gênes, la ville émet des emprunts gagés sur les ressources de l'impôt sur le sel. Au seuil du XVème siècle, plus de 475.000 de ces parts sont en circulation ! Mais c'est à Florence qu'est franchie une étape décisive : en 1408, la législation reconnaît aux associés le droit de n'être plus responsables que pour une somme égale à celle qu'ils ont investie dans l'association ou "compagnie", préfigurant ainsi les valeurs mobilières et les sociétés anonymes modernes. La responsabilité limitée aux sommes apportées attire les capitaux des personnes qui refusaient auparavant de s'engager indéfiniment ; c'est ainsi que se constituent des Compagnies comme celles des Bardi ou des Perruzzi qui, prolongées par leurs filiales de Bruges, Londres, Lyon, Chambéry ou Genève, prennent une extension européenne.

 

L'apparition de la Bourse d'Anvers

 

A cette époque, il reste encore à mettre en place un centre permanent où traiter les affaires. Ce sont à nouveau les Italiens qui créent ce marché, cette "Bourse" (du nom, dit la légende, d'un bourgeois de Bruges, M. Van den Burse).

 

Ils ne le créent pas en Italie mais à Anvers, dans un édifice où se rencontrent les commerçants pour y négocier, outre les effets de commerce et des lettres de change, des marchandises qui ne sont plus matériellement présentes mais qui font l’objet d’un contrat par lequel le vendeur s'engage à les livrer à l'acheteur à une certaine date, en un certain lieu et à un prix convenu : les marchés "à livrer" annoncent les marchés à terme de la fin du XIXème siècle.

 

Ainsi, dès le début du XVIème siècle, celui des découvertes portugaises et de l'hégémonie espagnole, la Bourse d' Anvers (bourse de commerce plus que bourse de valeurs) qui porte à son fronton "à l'usage des marchands de tous

les pays et de toutes les langues" est devenue le centre financier de Charles-Quint et du Saint Empire Romain Germanique.

 L'institution remonte à 1460, le bâtiment date de 1531 et la première cote (c’est-à-dire la première liste imprimée des cours) est de 1592. Lyon, sa rivale, qui a aussi ses foires est le centre financier de François 1er qui bénéficie du soutien des Italiens.

 

Le déclin de l'Espagne et d'Anvers commence lorsque sombre, en 1588, l'Invincible Armada. C'est le début de la fortune de Londres et de celle d'Amsterdam. Elle repose tout à la fois sur la puissance de leur flotte nationale, l'esprit

d'entreprendre, la liberté de s'associer et la protection de l'Etat. Leurs porte-drapeaux sont "la société des marchands de Londres", au capital de 80.000 livres, fondée en 1600 par deux cent huit associés et "la compagnie hollandaise

des Indes orientales" fondée en 1602 avec un capital de 6.600.000 florins (treize fois plus que la société anglaise), réparti entre les bourgeois d'Amsterdam et des autres Provinces-Unies.

 

En France

 

Vers 1250, des citoyens de Toulouse créent "la société des Moulins du Bazacle" dont les quatre-vingt seize parts s'appelaient des "Uchaux" et s'échangeaient à un prix qui variait suivant la conjoncture économique et le bon ou mauvais fonctionnement des moulins établis sur la Garonne. Transformée au XIXème siècle en "société civile anonyme du moulin du Bazacle" puis en "société toulousaine d'électricité du Bazacle" elle a figuré à la cote officielle de la Bourse de Toulouse jusqu'en 1946.

 

Il est vrai que les Français, comparés à leurs voisins du Nord ou d'outre-manche, sont plus casaniers qu'explorateurs, plus paysans qu'industriels, plus portés au service de la puissance publique qu'à l'aventure personnelle. Et malgré certaines expériences de grand capital d'affaires, comme celles de Jacques Coeur au XVème siècle, malgré les efforts de Richelieu qui crée les Compagnie du Morbihan, des Iles, du Cap Nord..., malgré ceux de Colbert qui lance en 1664 la Compagnie Française des Indes, les capitaux se dérobent aux risques et, faute de moyens, les réussites commerciales restent modestes.

 

Entre 1716 et 1720, l'Ecossais John Law tente de familiariser les Français avec le "papier" en émettant dans le public la monnaie de la "Banque Royale" et les actions de la "Compagnie des Indes" qui, pour la première fois, sont établies sous la forme de titres au porteur. Mais Law méconnaît les pesanteurs économiques et juridiques existantes et son

expérience s'achève par une banqueroute qui va, pour deux générations, détourner les Français des titres fiduciaires : billets de banque, lettres de crédit et de change, valeurs mobilières.

Les efforts d'organisation du marché se poursuivent cependant : arrêt du conseil d'état du Roi du 24 septembre 1724 portant établissement d'une Bourse dans la ville de Paris (et interdisant par son article XI aux femmes d'y entrer, pour quelque cause ou prétexte que ce soit -mesure rapportée en juin 1967-); arrêt du 30 mars 1774 créant à la Bourse un endroit spécial "le Parquet" réservé aux Agents de Change et ordonnant que les cours soient criés.

 

 La méfiance à l'égard du papier est encore accrue sous la Révolution avec la prolifération des assignats et la faillite financière du Directoire.

 

D'ailleurs, la Révolution n'apprécie pas les corporations; celle des Agents de Change est dissoute en 1791 : les transactions doivent se faire sans intermédiaires.

 

En 1793, vu le désordre qui en résulte, la Bourse est fermée et les sociétés de capitaux sont supprimées. Le 9 septembre 1795, la Bourse est même fermée "définitivement" mais rouverte dès le 20 octobre avec vingt-cinq Agents de Change.

 

 

L'officialisation des Bourses Françaises

 

Le Consulat et le Premier Empire, pour la première fois en France, tracent le cadre d'une économie organisée, réglementant les compétences et les responsabilités publiques et professionnelles :

 

-          Le privilège d'émission des billets de banque est confié à la Banque de France; 

-          les sociétés par actions sont interdites, sauf autorisation de l'Etat;  le monopole de négociation des valeurs 2mobilières est confié à des intermédiaires officiels, dotés d'un statut spécifique.

 

La Bourse de Paris nouvelle manière est officialisée dès 1801 et le nombre d'Agents de Change, fixé à 60 en 1786, est porté à 71

Dès lors, le mouvement est irrésistible; en même temps que la France se dote d'institutions financières telles que les banques et les compagnies d'assurance, creuse des canaux, construit des chemins de fer, développe ses industries et son commerce, les valeurs mobilières inscrites à la Cote des Agents de Change de Paris se multiplient : 7 en 1800, 63 en 1830, 152 en 1853.

 

En organisant définitivement la société anonyme et en supprimant l'autorisation préalable du Gouvernement qui subsistait pour les sociétés dont le capital était supérieur à 20 millions, la loi du 24 juillet 1867 facilite la mobilisation de l'épargne disponible. En 1900, plus de 800 titres français -actions et obligations publiques et privées- auxquels s'ajoutent près de 300 valeurs étrangères sont cotés quotidiennement par les Agents de Change de Paris. les séances ont lieu du lundi au samedi et durent de 12 heures à 15 heures.

 

Les Bourses régionales, dont certaines ont des origines très anciennes, sont à leur tour instituées dans leur forme moderne : Lyon en 1845, Bordeaux en 1846, Marseille en 1847, Lille en 1867, Nantes en 1868 et Nancy en 1922. (La

Bourse de Toulouse est supprimée en 1967).

L'unification des structures

 

Dans un but de rationalisation des marchés boursiers, en 1962, le législateur transfert aux Agents de Change la négociation des valeurs non admises à la Cote officielle et met un terme aux fonctions des courtiers ; simultanément, les Pouvoirs Publics créent dix-huit charges d'Agents de Change réservées à d'anciens courtiers, portant ainsi le nombre d'offices parisiens à 85.

Cinq ans plus tard, la loi du 28 décembre 1966 et le décret du 30 mars 1967 prononcent la dissolution des Compagnies d'Agents de Change existantes à raison d'une Compagnie par Bourse et créent, à compter du 2 mai 1967, une Compagnie nationale unique constituée des 118 Agents de Change des sept Bourses françaises.

 

Les mêmes textes autorisent les Agents de Change à fusionner leurs charges afin de leur donner l'assise nécessaire au développement du marché, et aux nouvelles fonctions qui leur sont dévolues : conseils, gestion de portefeuille, etc...; et

le nombre d'offices se trouve progressivement ramené de 118 à 61 dans les dix années qui suivent.

 

L'ouverture

 

La décennie des années 80 apparaîtra sans doute comme celle de la réhabilitation des marchés dans le financement et l'adaptation des économies partout dans le monde.

 

Cette réhabilitation s'est accompagnée en France d'une modernisation des structures institutionnelles et d'une transformation des techniques de marché avec l'informatisation des échanges.

 

La loi sur la réforme boursière du 22 janvier 1988 formalise une mutation radicale du statut des acteurs du marché, prononce la dissolution de la Compagnie des Agents de Change et crée la Société des Bourses Françaises (plus connue sous le nom de PARISBOURSE SA) qui prend la forme d'une société anonyme.

 

Les « sociétés de bourse » quant à elles, se substituent aux Agent de Change

En même temps, elles sont autorisées à ouvrir leur capital aux établissement financiers (banques, compagnies d'assurance...) français et étrangers. Elles sont désormais à même d'exercer la totalité des 3 métiers touchant aux valeurs mobilières, depuis la préparation des émissions jusqu'à la gestion des portefeuilles privés et collectifs, en passant par la vente, la négociation, les prises de positions sur les marchés et la garantie de leur liquidité.

 

Les sociétés de bourse perdent leur monopole de négociation hérité des Agents de Change : les banques ont désormais le droit d’accéder directement au marché ; la Bourse de Paris elle-même perd son monopole puisque d’autres Bourses peuvent se développer en France et que les intermédiaires n’ont plus l’obligation de négocier sur ses marchés ; mais elle gagne le droit d’implanter son réseau partout en Europe. Enfin, dès le 4 janvier 1999, les cotations se font en euros et non plus en francs.

 

Enfin, le 22 septembre 2000, les Bourses d’Amsterdam, de Bruxelles et de Paris fusionnent sous le nom d’Euronext qui devient ainsi la première Bourse pan européenne.

 

Conséquences de toutes ces mutations dont la prochaine devrait être l’introduction en Bourse d’Euronext , en l’an 2000, le marché bat tous ses records d’activité et près de 1 000 000 écrans disséminés dans le monde entier

permettent de suivre en temps réel les évolutions du marché.

 

Afficher le commentaire. Dernier par des livres gratuits le 22-07-2013 à 10h43 - Permalien - Partager
SYSTEME FINANCIER ET CRISE DES SUBPRIMES Publié le Jeudi 15 Avril 2010 à 00:01:40

<!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:"Tms Rmn"; panose-1:2 2 6 3 4 5 5 2 3 4; mso-font-alt:"Times New Roman"; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:roman; mso-font-format:other; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:3 0 0 0 1 0;} @font-face {font-family:"Cambria Math"; panose-1:2 4 5 3 5 4 6 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:roman; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:-1610611985 1107304683 0 0 159 0;} @font-face {font-family:Calibri; panose-1:2 15 5 2 2 2 4 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:swiss; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:-1610611985 1073750139 0 0 159 0;} @font-face {font-family:Verdana; panose-1:2 11 6 4 3 5 4 4 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:swiss; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:536871559 0 0 0 415 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-unhide:no; mso-style-qformat:yes; mso-style-parent:""; margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:10.0pt; margin-left:0cm; line-height:115%; mso-pagination:widow-orphan; font-size:11.0pt; font-family:"Calibri","sans-serif"; mso-ascii-font-family:Calibri; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:Calibri; mso-fareast-theme-font:minor-latin; mso-hansi-font-family:Calibri; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-bidi-theme-font:minor-bidi; mso-fareast-language:EN-US;} .MsoChpDefault {mso-style-type:export-only; mso-default-props:yes; mso-ascii-font-family:Calibri; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:Calibri; mso-fareast-theme-font:minor-latin; mso-hansi-font-family:Calibri; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-bidi-theme-font:minor-bidi; mso-fareast-language:EN-US;} .MsoPapDefault {mso-style-type:export-only; margin-bottom:10.0pt; line-height:115%;} @page Section1 {size:595.3pt 841.9pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:35.4pt; mso-footer-margin:35.4pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} -->

SYSTEME FINANCIER ET CRISE DES SUBPRIMES

Le système financier

 

Le système financier est constitué d'un ensemble d'acteurs, reliés entre eux par un réseau de communication, au sein d'un marché de capitaux et dont le but est de permettre l'équilibrage de l'offre et de la demande dans un actif financier particulier. Il comprend les Banques supra-nationales (par exemple la Banque des Règlements Internationaux), les Banques Centrales nationales, les banques, les sociétés financières, les caisses de retraites, la sécurité sociale et les caisses de prévoyance, les compagnies d'assurances, le Trésor public, les marchés financiers, les entreprises et les ménages.

 

 

C'est par le biais de la confrontation des ordres entre les acteurs détenteurs de moyens monétaires ou financiers que se fait l'équilibre sur ces marchés.

 

La banque centrale est au coeur du système financier. Son rôle premier d'émetteur de monnaie lui confère un rôle prépondérant dans la régulation de notre système bancaire et financier. On retrouve une banque centrale par unité de système économique (pays, union monétaire, ...)

Assistons-nous à  la plus grave crise du capitalisme depuis 1929, où on avait assisté à un effondrement de l'économie mondiale ?

GENESE

Cette crise  financière a commencé aux Etats-Unis, par les problèmes liés au non remboursement des prêts immobiliers à risques : crédits "au logement", accordés par des établissements bancaires ou spécialisées à des ménages à faible revenu, c'est-à-dire ceux dont l'historique financier ne leur permet pas en effet l'accès.

CAUSES  A EFFETS

Ils sont de ce fait dit à risque puisque l'institution contractante prend sur elle le risque d'accorder ces prêts qu'elle titrise par la suite en vue de minimiser les risques.

(Nous pouvons définir la  titrisation comme étant un processus qui  permet la transformation des actifs financiers en titres négociables et donc liquides. Autrement dit, la titrisation peut être définie comme une technique qui consiste à rendre liquide des actifs qui ne le sont pas afin des les céder à des institutionnels. Les actifs objet d'une titrisation sont ceux dont on peut raisonnablement prévoir les flux, notamment les prêts immobiliers, les crédits commerciaux, etc.).

Ainsi, la cession des créances sur la clientèle entraîne le transfert à l'investisseur des principaux risques attachés à la détention d'un crédit (risque de défaut, risque de liquidité et de taux).

Cependant, s'agissant de  ménages qualifiés d' emprunteurs à risque, les taux d'intérêts sont plus élevés que ceux appliqués aux bons payeurs, afin de rémunérer le risque de non-remboursement. : d'où l'appellation  surprime ou subprime (en anglais) .

Cette pratique des banques américaines s'adossait sur trois piliers :

-         la rentabilité du crédit aux ménages à risque est considérable, au regard des taux d'intérêts élevés.

-         la garantie du prêt : les banques minimisent leur risque par l'hypothèque qu'elles ont sur le logement acquis par les ménages.

-         la valeur croissante des logements : tant que les prix des logements progressaient, les banques étaient certaines de pouvoir récupérer leur mise, en cas de non-remboursement on vendant les logements hypothéqués.

Les subprimes rendant les prêts intéressants en raison des marges procurées aux banques, ces dernières s'y sont investies avec à la clé, une titrisation de ces prêts sur le marché financier.  Par ailleurs, la recherche effrénée de placements à haut rendement par une catégorie d'investisseurs ( fonds de pension, compagnies d'assurance, etc....) a répandu ces titres dans le monde. Pour les ménages, c'était une aubaine pour pouvoir disposer d'un crédit logement malgré leur passé de mauvais payeur. Beaucoup ont donc investi cette nouvelle opportunité, d'autant plus que ces crédits sont accordés à une période où les taux d'intérêts étaient globalement faibles, même avec une surprime. Mais la variabilité des taux laissait pourtant présager des difficultés de paiement en cas de hausse des taux d'intérêts.

C'est ce scénario qui, malheureusement a été constaté entre  2004 et 2007, avec pour corollaire une incapacité des ménages d'honorer leurs engagements avec la remontée des taux d'intérêt. Parallèlement , la valeur de leur logement servant de caution pour les banques s'effondre, du fait d'une offre pléthorique de biens immobiliers par rapport à la demande. Du coup, les prêts supposés rentables ne le sont plus et la plupart des banques qui ont beaucoup investi dans les crédits à risque ne peuvent récupérer leur mise.

les emprunts « subprimes » insolvables se multipliant ; les organismes détenteurs de ces obligations doivent inscrire le risque dans leurs bilans, d'où  une crise globale des liquidités : les banques vont accumuler d'énormes pertes et c'est retrouver au bord de la faillite. (Cas de la banque Lehman brothers, un des fleurons de la finance américaine).

Avec l'apparition des premières faillites, les établissements financiers solvables qui détiennent des titres risqués en portefeuille vont essayer de les vendre rapidement pour en tirer la plus haute valeur de liquidation possible. Ces établissements ont alors besoin « d'argent frais » (liquidités) pour faire face à leurs pertes et couvrir leurs activités courantes : d'où la vente des produits structurés (titres financiers adossés au crédits à risque) dont la valeur de liquidation diminue à mesure que l'offre de ces produits sur le marché financier augmente.

Cependant, au regard d'un contexte financier défavorable, la demande pour ces produits désormais trop risqués va, de ce fait, chuter. S'enclenche à ce moment-là un mécanisme de « contagion » accompagné d'une crise de confiance. Si au bout d'un certain laps de temps ces titres risqués ne trouvent plus de preneur sur le marché financier alors, les établissements financiers ne peuvent plus obtenir de liquidités (« argent frais »). Enfin, si la revente des titres risqués n'est plus possible et que les banques ne se font plus assez confiance pour se prêter de l'argent entre elles à un taux d'intérêt raisonnable, la menace d'une crise de liquidité asséchant l'ensemble du système bancaire et financier est bien présente. C'est la menace d'une telle crise de liquidité qui a fait réagir les Banques Centrales : injection de liquidités par rachats de titres en souffrance, baisse des taux d'intérêt directeurs,

 

Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
LE RISQUE DE TAUX Publié le Samedi 27 Mars 2010 à 11:38:10

LA GESTION DU RISQUE DE TAUX

PAR L’ENTREPRISE : FRA CAP FLOOR ET COLLAR

 

 

Elle occupe donc une place centrale dans le fonctionnement des économies modernes...

Un taux d'intérêt peut être fixe sur toute la durée du prêt ou variable.

Section II            ANALYSE DU RISQUE DE TAUX

Une variation des taux d’intérêt, à la hausse ou à la baisse, est loin d’être neutre pour l’entreprise, emprunteuse ou placeuse : elle est susceptible de toucher son résultat, sa valeur patrimoniale, voire son activité.

II-1                         Les instruments de couverture

Divers instruments, pour la plupart d’origine anglo-saxonne, ont vu le jour lui permettant de se prémunir contre une variation des taux d’intérêt qui viendrait pénaliser le résultat de l’entreprise.

II-1-1                     LE FUTURE RATE AGREEMENT (FRA)

Principe : une banque et une entreprise conviennent, à un instant donné, de fixer un taux d’intérêt pour une opération d’emprunt ou de placement entre une première date, point de départ de l’opération, et une seconde, date d’échéance prévue de l’opération.

Cette technique est destinée à couvrir un risque de taux sur des opérations à court terme (normalement jusqu’à 12 mois).

A la date dite de règlement, seule est payée par l’une ou l’autre partie la différence entre le taux contractuel et le taux du marché au début de la période garantie. L’opération de couverture étant totalement dissociée de l’opération d’emprunt ou de placement, le FRA peut être effectué dans une première banque alors que l’emprunt ou le placement l’est dans une seconde.


3 situations peuvent se présenter à la date de règlement. Dans le cas d’un FRA emprunt :

-         si le taux d’intérêt du marché pour la durée de l’emprunt à la date de l’emprunt est supérieur au taux contractuel, l’entreprise reçoit de la banque la différence entre les 2 taux, calculée sur la période de l’emprunt : le gain sur le FRA vient compenser la perte sur l’opération d’emprunt.

-         Si au contraire, le taux d’intérêt du marché pour la durée de l’emprunt à la date de l’emprunt est inférieur au taux contractuel, la société règle à la banque la différence entre les 2 taux, calculée sur la période de l’emprunt : la perte sur le FRA est compensée par le gain sur l’opération d’emprunt ;

-         Si les 2 taux sont identiques, aucun versement n’intervient.


II-1-2                     Le CAP


Le cap ou garantie de taux plafond permet à l’entreprise endettée à taux variable de se prémunir contre un renchérissement du coût d’un emprunt, qui surviendrait inéluctablement en cas de hausse des taux, tout en bénéficiant d’une baisse éventuelle des taux d’intérêt

A chaque échéance intermédiaire de l’emprunt, tous les trois mois par exemple, l’entreprise exerce ou non son cap en comparant le taux de son emprunt  au taux de référence garanti par la banque : si le premier est supérieur au second, elle l’exerce et reçoit de la banque la différence. Dans le cas contraire, qui se produit notamment lorsque les taux du marché ont baissé, l’entreprise n’exerce pas son cap et bénéficie de cet avantage sur son emprunt.

Comme pour toute assurance l’entreprise  qui achète un cap verse à la banque une prime. Le montant de celle-ci est fonction de la durée du contrat, de la volatilité des taux d’intérêt et du taux de référence garanti par la banque, plus ce dernier sera proche du taux du marché, plus la probabilité  d’exercice sera élevée et la prime chère ; à l’inverse, plus le taux de référence garanti sera élevé et éloigné du taux du marché, plus la probabilité d’exercice sera faible ainsi que la prime

L’achat d’un cap peut également permettre à un investisseur d’améliorer le rendement de son placement en bénéficiant d’une éventuelle hausse des taux.


II-1-3                                    LE FLOOR

Si le cap s’adresse aux entreprises qui empruntent à taux variable, le floor s’adresse, quant à lui, à celles qui placent à taux variable.

Contrat symétrique du CAP, le floor ou garantie de taux plancher permet à l’investisseur à taux variable de se prémunir, moyennant le paiement d’une prime, contre une baisse des taux au-delà d’un taux de référence garanti par la banque, tout en bénéficiant d’une hausse éventuelle des taux d’intérêt. Il évite ainsi à l’entreprise de voir ses produits financiers chuter.

L’achat d’un floor peut également permettre à une entreprise endettée à taux variable de diminuer le taux de son endettement en bénéficiant d’une baisse des taux

II-1-4                                    LE COLLAR

Le collar est une combinaison intéressante du cap et du floor. Si elle anticipe une hausse des taux d’intérêt, l’entreprise achète un cap et vend un floor ; si elle anticipe une baisse des taux, elle achète un floor et vend un cap. Elle construit ainsi un tunnel de taux qui la fait profiter d’une baisse des taux jusqu’au taux plancher mais la protège également contre une remontée des taux supérieure au taux plafond, ceci s’entendant sans prendre en compte la prime versée à la banque.

Le collar est aussi un moyen d’acquérir un cap moins cher puisqu’une partie du prix du cap est compensée par l’encaissement de la prime sur la vente du floor.


II-2                                                        APPLICATION

La compagnie aérienne OMEGA AIRLINES, dans le but d’étoffer sa flotte décide d’acquérir un Boeing 747 de seconde main valorisé à 8 000 millions de FCFA.

L’acquisition de cet appareil sera financée par une combinaison de fonds propres (2 000 millions FCFA) et fonds d’emprunt (6 000 millions). Ce crédit a été contracté auprès LENNOX BANK sur la base d’un taux indexé sur celui du marché monétaire, soit TMM +3%

Date d’effet du prêt : 31/12/1997

Durée : 10 ans

Périodicité annuelle et amortissements  constants

Taux de référence garanti : 9%

Evolution du TMM au cours des 10 années

 

DATE

TMM (en %)

01/01/1998

6

01/01/2000

7

01/01/2001

5

01/01/2002

6

01/01/2004

7

01/01/2007

4

Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
PROGRAMME du samedi 27 novembre 2007 Publié le Samedi 27 Mars 2010 à 11:35:42

 

CULTURE GENRALE: LA CRISE DU CREDIT HYPOTHECAIRE

 

LA POLITIQUE DE FNANCEMENT DE L'ENTREPRISE:

QUELQUES DETERMINANTS DU CHOIX D'UNE STRUCTURE FINANCIERE

 

La logique du levier financier

le risque de taux

  le coût du financement

 

 


-

 

 

 

Ecrire un commentaire - Permalien - Partager