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FRANE

VOUS LEGUE ECRITS ET PENSEES

LE PARADIS DES MAUVAIS GARCONS Posté le Samedi 17 Février 2007 à 18h00

suite (roman policier)  I CHAPITRE LES CADAVRES DU CANAL épisode2

 

Le Gatt, eu tout d'un coup un sursaut à la vue d'une voiture extirpée hors de l'eau par l'engin mécanique sa cigarette elle-même s'enfuit de sa bouche pour finir sur le sol. Lorsque la grue déposa le véhicule sur le sol, l'on remarqua cinq cadavres tout frais moulu. Le Gatt n'osa pas regarder ce spectacle morbide alors que la police scientifique s'affairait déjà autour de la voiture. Il se renseigna auprès des ouvriers pour avoir une description de l'homme qui leur avait conseillé de faire venir la grue et changea d'humeur comprenant qu'il s'agissait de Jacques Peluchon. On ne pouvait pas dire que les deux hommes s'appréciaient d'autant que le policier lui en voulait d'avoir raflé les honneurs lors d'une précédente affaire du côté de Montfermeil.  La "fouine", descendit d'un pas rapide l'escalier de son vieil immeuble pour prendre son petit noir  chez Fernand le rade d'à côté où l'on carburait sec au p'tit blanc et calva. Les croissants chauds et le canard du matin attendait la bouche molle du fin limier.

- Je vois que le téléphone arabe fonctionne bien aujourd'hui ! dit-il d'un ton sec.

Tout le monde se tut un instant puis peut-être dans une fausse indifférence, la populasse du rade revint à son occupation quotidienne.

Fernand le patron faisait mine de compter le sou l'oeil en coin scrutant la "fouine" qui parcourait le canard annonçant la macabre découverte.

- J'me demande ce qu'il va nous pondre cette fois-ci dit une voix anonyme

- Il doit avoir une chance de cocu ce gars là ! Ils l'ont pas encore cané !

Las de ces mots, Peluchon quitta le rade, canard en poche sans oublier de lancer le sou sur le comptoir à la manière d'un basketteur. Le patron secoua la tête laissant échapper un sourire car Peluchon était le héros de ce boui-boui crasseux où au fond les gens avaient bon coeur.

- Bah ! cela nous fera des vacancces de pas le voir !

La fouine semblait déjà être en pleine action dès lors qu'elle avait quitté le petit café du coin. L'intérimaire laissait place au limier imperturbable doté d'un sens critique aigu qui irritait le poil de ses interlocuteurs.

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