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M.U.F

Mon Univers Fictif

Quelles nouvelles ? Publié le Lundi 11 Février 2008 à 14:44:54

Cet article est consacré à des nouvelles à caractère érotique dont je suis l'auteur (pas de panique, ce n'est pas porno). En bref, le genre de textes qu'on ne lit pas à voix haute à ses proches, mais qu'on peut très bien diffuser sur son blog.

Certains passages sont assez crus mais ne devraient pas choquer un lecteur averti.

Une dernière chose avant de lire : ces textes ont été écrits par une personne ayant à ce jour une très mince expérience sexuelle, d'où peut-être quelques maladresses dans le récit. Bonne lecture !

 

 

LA  NUIT

 

C’est alors que l’angoisse de la première fois me revint… Jusqu’à maintenant l’excitation jouissive qui m’habitait avait totalement effacer de ma pensée l’idée que je n’avais jamais entrepris ce genre de chose avec une fille. Pas plus tard qu’hier, jamais mes lèvres ne s’étaient posées sur celles d’une autre personne – si l’on fait abstraction bien sûr des quelques fois où la petite personne de cinq ou six printemps que j’incarnais à l’époque, s’était amusée à faire comme les grands en embrassant ses petites camarades consentantes sur la bouche. A présent je doutais de mes capacités à faire face à la situation. Le blocage que je redoutais tant était arrivé…

 

            Elle venait de faire tomber la culotte qu’elle portait sur la moquette de sa chambre, au pied du lit, après l’avoir retirée maladroitement sous ses couvertures au moment où je venais la rejoindre, déjà nu mais volontairement exposé de profil à son regard… A présent nous nous trouvions presque collés l’un à l’autre, nos corps cachés réciproquement aux yeux de l’autre par de minces draps dont la blancheur immaculée n’allaient sans doute pas tarder à perdre de sa virginité… Mais il y avait ce satané malaise qui accaparait mon esprit depuis que mes yeux d’un brun dur avaient croisés les yeux bleus légèrement grisés, de forme arrondis - et dont l’expression trahissait une certaine stupeur - qui étaient les siens. « Elle est aussi angoissée que moi », me dis-je au moment où mon corps tremblant de tous ses membres s’apprêtait à passer le moment fatidique auquel je ne m’était guère préparé : la pénétration…

 

            Je m’immobilisais alors que je percevais le son de ses jambes glissant doucement contre les draps pour s’écarter, et me laisser suffisamment de place pour pouvoir passer à l’acte. J’étais trop préoccupé jusqu’alors pour penser au genre de chose à laquelle on pense systématiquement, au moment où les gens raisonnables s’apprêtent aussi bien physiquement que mentalement à faire démarrer la machine. Je n’avais pas mis de préservatifs et, sachant qu’elle n’en avait pas non plus et que les cinq ou six capotes que j’avais laissé de côté, à hauteur suffisante dans un coin de ma chambre et en attendant de façon presque maladive le jour où je pourrais enfin tester leur étanchéité, étaient bêtement restés à leur misérable emplacement, nous nous trouvions dans une impasse.

 

            «…J…J’ai pas mis de protection», lui dis-je. Ma culpabilité sur le moment égalait la maladresse avec laquelle je venais de faire passer l’information. Son regard se fit plus sérieux alors qu’elle me dévisageait. Son anxiété semblait alors s’être dissipée. Elle ouvrit la bouche pour me demander calmement si je n’en avais pas apporté avec moi. Je lui répondis de manière quasi-inaudible que non, accompagnant mon chuchotement tremblant - qui témoignait une nouvelle fois de la peur que j’éprouvais – d’un léger signe négatif de la tête.

            « De toute façon on peut plus faire marche arrière maintenant…», lança-t-elle avec un regard fuyant.

 

            J’avais un peu honte de moi. C’était de ma faute si ce moment souvent qualifié d’émouvant et d’inoubliable pour l’être humain semblait soudain prendre une mauvaise tournure… Mais l’envie inexplicable que je possédais depuis quelques années revint alors dans mon esprit, prenant le dessus sur la peur et la honte pour laisser place à une excitation retrouvée. Je savais ce que j’allais faire, et cette envie était amplifiée par le fait qu’elle permettait de se sortir de l’impasse, sans toutefois atténuer le plaisir et l’émotion qui nous traverseraient une fois que j’aurais succombé à ce désir. Dans quelques secondes, j’allais faire à la fille qui se trouvait face à moi un cunnilingus. Certes, le terme désignant la chose ne semble guère élégant et attrayant mais l’acte en lui-même avait tout ce qu’il y a de plus excitant. D’ailleurs, rien qu’en tapant ces lignes je ressens cette envie, cette obsession inexplicable qui me met dans un état second.

 

            Le silence avait trop duré. D’une voix plus forte et plus décidée je lui déclarais que je savais ce qu’il fallait faire. Alors sans même regarder l’expression que prendrait son visage en réponse à ce que je venais de lui dire, mon corps descendit lentement, écartant les couvertures sur le passage et observant ce corps nu de femme qui défilait devant mes yeux jusqu’à la partie si mystérieuse et si convoitée pour les hommes que je recherchais. Bien qu’elle n’eut rien dit sur le moment je savais qu’elle avait compris, au moment où ma tête partait s’aventurer hors de son champ visuel, ce que je m’apprêtais à faire.

            « Tu vas… ? » se prit-elle à dire au moment où mon visage se trouvait déjà face à sa son sexe. Mais elle savait comme moi que ces deux mots étaient déjà de trop et qu’elle n’allait sûrement pas m’empêcher de réaliser l’acte que j’étais déjà déterminé à commettre…

 

            Alors les choses se passèrent exactement comme je les avais rêvé tant et tant de fois. Mes yeux se fermèrent, mon cou s’allongea et ma langue s’étira le plus loin possible vers l’avant…jusqu’à frôler, puis dépasser la fine couche de poils qui me séparait de son antre. Je ressentis d’abord le goût de sa peau qui, rapidement, laissa place à celui, plus fort et plus spécifique, de son organe qui s’élançait vers l’avant, me permettant de pénétrer plus facilement à l’intérieur même de son vagin. Elle s’appuyait sur ses avant-bras, dressant le bas de son ventre vers mon visage, me montrant ainsi qu’elle s’était résignée à accepter ma requête, substituant ainsi le plaisir ressenti lorsque le pénis rentre avec violence pour ressortir brusquement – et ainsi de suite – par celui, moins intense mais plus long et tout aussi exaltant, de la langue souple et allongée se frottant aux parois internes du sexe féminin.

 

            Je ne puis me souvenir combien de temps cela dura. Trois ou quatre minutes je dirais. Mes papilles furent apparemment moins sensibles que je ne l’attendais au goût de son organe sexuel. C’était plutôt fade, ce que je pouvais aussi bien considéré comme rassurant que décevant. Rassurant car cela m’ôtait l’appréhension logique liée à cet acte (le côté « sale » de la chose), et décevant car cela atténuait par la même occasion le plaisir que l’on éprouve à jouir de quelque chose qui semble peu ragoûtant aux yeux d’une communauté d’individus bien-pensants. Mais une chose était sûre : je kiffais grave ce que j’étais en train de faire et il en était sans doute de même pour elle. Je tentais en vain de pénétrer plus loin encore, persuadé que cela amplifierait son plaisir, et tendant l’oreille pour percevoir le bruit discret mais bien  présent qu’exerçait sa respiration haletante, ce bruit tellement entendu dans la scène érotique des films où, le héros s’étant enfin décidé à laisser s’exprimer ses pulsions de mâle, couchait avec l’héroïne, rarement vilaine, qui suivait systématiquement celle où on le voyait l’embrasser pour la première fois.

 

            Je ne m’arrêtai que lorsque je fus convaincu de lui avoir apporter tout le plaisir qu’il m’était possible de lui donner. D’ailleurs, depuis une minute ou deux, j’avais sentis que sa respiration s’était un peu calmée… Alors je me remis droit sur mes épaules, le torse fier et bombé, ravalant ma salive et reprenant mon souffle pour lui annoncer d’une voix bien audible :

« Eh ben voilà… j’ai terminé… ».

Puis je me redressai pour pouvoir allonger mon corps à côté du sien. Je m’étais mis sur le ventre, la tête tournée non pas vers elle mais plutôt vers le mur bleu clair de sa chambre, car sur le moment mon regard refusait obstinément d’affronter le sien. Je n’osais pas voir quelle expression il avait pu prendre depuis que je lui avais donné ce que bon nombre d’hommes je pense, n’osent donner lors de leur toute première nuit d’amour. Ce silence qui venait d’envahir la pièce était assez pénible et je n’allais pas tarder à le rompre lorsque je l’entendis bouger pour, semble-t-il, se rapprocher vers moi. Après quelques fractions de secondes, je sentis une main en sueur et peu assurée se poser sur mon épaule, puis l’autre sur mon omoplate. Elle ne disait rien et c’était exactement ce qu’il fallait faire dans ce genre de situation. Je devinais en percevant son souffle dans ma nuque que son visage se trouvait très près du mien. Puis la main posée sur l’omoplate glissa pour commencer à effleurer ma poitrine, avant de s’y coller. Enfin je pouvais ressentir la main douce et délicate d’une femme se poser sur mon torse, acte souvent classé parmi les préliminaires car il suscitait une intense sensation de plaisir chez l’homme et stimulait son érection, le rendant plus apte à inaugurer le rapport du jour - ou plutôt de la nuit, en ce qui concerne la grande majorité des plaisirs conjugaux.

 

            Elle commençait à son tour à me faire plaisir en caressant avec douceur ma poitrine de sa main chaude et humide. Mais cela ne suffisait pas pour me rendre la pareille, et elle en était bien consciente. Elle savait que pour me faire don d’une jouissance réciproque il fallait qu’elle se sacrifie à son tour en s’attaquant à la partie la plus intime de mon corps : le pénis. Mais je devinais cela et l’idée qu’elle aussi devrait s’adapter à la situation en inversant les rôles trottait dans mon esprit depuis un certain temps. D’ailleurs, c’est très souvent dans l’espoir que la fille se plierait à lui faire une fellation que l’homme se décide à lui faire un cunnilingus, histoire d’être quittes. Au moins cela permet d’apporter du plaisir aux deux membres du couple, tout en ayant le sentiment de ne pas avoir été égoïste et d’avoir mérité ce qu’on nous a donné.

 

            Mais elle semblait moins déterminée que moi, ce que je pouvais parfaitement bien comprendre. Imaginez pour une jeune fille vierge, qui n’a presque jamais vu de ses propres yeux un sexe masculin et qui, les certainement rares fois où cela se produisait, tournait vivement la tête pour échapper à cette vision d’horreur, qu’elle doive pour éviter toute culpabilité se décider à mettre ce pénis à l’intérieur de sa bouche, pour ne le ressortir définitivement qu’après l’avoir longuement sucé ou léché – ou les deux. Mais ça aussi je le devinais et, alors que l’idée de se décider ou non à accepter l’inimaginable devait certainement occuper son esprit, je m’entendis dire dans un souffle :

            « Avec la main ça suffira ».

Sur le moment je n’entendis pas de réponse mais je sentis que sa main venait de cesser ses lents mouvements. C’est alors que je me décidai à me retourner, exposant mon visage face au sien. Je voyais un peu d’étonnement et d’incompréhension dans son regard, mais je crois qu’elle avait deviné ce dont je voulais parler. Le cœur battant, la voix tremblante, je m’efforçais à lui parler de nouveau :

            « Si tu veux me faire plaisir…comme je t’ai fais…tu peux me caresser avec ta main ».

Son esprit était en pleine réflexion et je ne pouvais supporter de ne pas avoir de réponse.

            « Mais…après t’es…t’es pas obligée… ».

Après quelques ultimes fractions de secondes, je vis enfin ses traits se modifier pour former un léger sourire. Elle expira un mince souffle d’air puis se décida à me répondre :

            « Ouais…ok… ».

 

Puis elle se mit sur le dos, se releva et s’agenouilla, se tournant vers mon sexe à demi dressé par ses douces caresses. Elle le prit d’une main pour le placer perpendiculairement à mon corps et l’autre m’empoigna à son extrémité, le pouce glissant sur mon gland. L’excitation fut bien sûr immédiate et mon cœur accéléra sa cadence. Je sentis alors mes hormones bouillonner et ma verge se contracter à l’extrême. Des sensations proches de celles qui nous submergent quand on se masturbe soi-même, mais en plus de cela une intense émotion de désir, et d’un désir absolument pas dénué d’amour. C’est d’ailleurs dans ces moments qu’on réalise que l’amour se marie très bien en vérité avec les plaisirs du sexe. Oui, j’aimais avec passion cette fille qui démarrait maintenant une gestuelle plus violente et plus rythmique. Mais cela n’allait pas et je sentais mon plaisir rapidement décroître.

            « …Attends… ! » dis-je. « Il faut aller plus lentement…et euh…il faut que tu me tienne plus à l’extrémité…et que tu descendes plus bas ».

Le silence régna à nouveau.

            - « Tu…vois c’que j’veux dire? »

            - « Ouais attends…j’vais essayer », répondit-elle d’une voix expirante et peut-être un peu contrariée.

 

Mais elle savait qu’elle n’avait pas de raisons de s’en vouloir. C’était la première fois qu’elle le faisait, elle se pardonnait aussitôt son erreur. Puis elle repositionna sa main, juste en dessous du gland et entama un lent mouvement de va-et-vient qui respectait parfaitement mes attentes. Cette fois-ci c’était bon… Sa main, sa magnifique main de femme caressait ma puissante verge d’homme, de ses gestes sensuels et délicats et au visage adoptant désormais une expression plus sereine et plus joviale. Ca lui plaisait de caresser calmement mon sexe à la fois tendre et dur. C’était moins gênant et moins désagréable qu’elle ne l’avait imaginé. De mon côté le plaisir s’était intensifié mais je m’efforçais toujours à me retenir, car je ne voulais pas mettre fin à ce moment magique – du moins pas tout de suite – et cela m’aurait dérangé que le sperme se libère soudain pour aller couler entre ses doigts bien agrippés. Je savais pourtant que cet instant n’allait pas tarder à arriver. En revanche, je n’avais pas réalisé que ma respiration s’était faite plus bruyante et plus prolongée – ce phénomène concerne aussi bien les hommes que les femmes en vérité – et qu’une idée étonnante traversait en ce moment même l’esprit de ma partenaire. Une envie folle et incontrôlable la prenait soudain, et qui fut sans doute amplifiée par le souvenir du plaisir que je lui avais donné quelques minutes plus tôt. Sa respiration aussi s’intensifia, et brusquement sa tête se rapprocha de mon pénis dont je peinais à repousser la sécrétion imminente.

 

            Alors je la vis faire, ma vision un peu troublée par le plaisir saccadé que je ressentais en ces instants. Ses paupières se fermèrent et sa bouche s’ouvrit et s’avança pour gober le sommet de ma verge – qu’elle tenait à présent par le bas - et reposer l’intérieur de ses lèvres sur la peau encore dure du pénis, pour aussitôt après sentir sa langue glisser en amont vers le gland dont la teinte avait à présent une couleur d’un rouge vif. Mes traits ne savaient plus quelle forme prendre, puis ils s’immobilisèrent, laissant une expression de bonheur lié au soulagement, celui de connaître enfin quelque chose que l’on avait attendu durant des années et dont on n’espérait plus la venue. Je m’allongeais lentement sur mon dos, fermant les yeux pour profiter du mieux possible de ce moment tellement fort.

            « Elle me suce ! Elle me suce ! », pensais-je alors tandis que mon bassin tentait d’adopter le rythme qu’elle avait pris.

 

J’ignore si elle prenait du plaisir à faire cela. Ce que je sais en revanche, c’est qu’elle avait accepté de se sacrifier à son tour, pour moi, pour l’homme qu’elle aimait et dont elle était actuellement rattachée par le lien le plus fort. Et apparemment elle n’hésitait plus, se préoccupant uniquement de me donner le plus de bonheur possible. Elle voulait que l’on soit quittes… Et moi, j’étais tellement absorbé par mon plaisir que je ne sentais plus mon sperme bouillonner dans mes testicules, près à se lancer dans le sombre tunnel permettant l’accès au monde extérieur. Je ne le sentis qu’au moment où il partis tel une fusée pour jaillir dans sa gorge tandis qu’elle n’avait toujours pas entrepris de ralentir la cadence.

 

            En une seconde, tout le stock se vida et c’est elle à présent qui le détenait. Je m’en voulais à nouveau, de ne pas avoir su la prévenir au moment où il le fallait. Elle n’avait certainement pas eu envie que l’éjaculation ait lieu alors qu’elle me tenait encore entre ses lèvres. Reprenant ma respiration, je lui fis mes excuses entre deux souffles.

            « …J’suis désolé…j’crois qu’j’aurais plutôt du t’prévenir avant d… ».

Son visage pourtant ne semblait exprimer aucun dégoût, mais plutôt de la peine de me voir ainsi navré, alors qu’elle avait autant de raisons que moi de se sentir coupable. Elle savait que ce genre de chose allait se produire, et qu’elle aurait du me dire de la prévenir lorsque je sentais le volcan prêt à cracher sa lave. Mais alors que je m’attendais plutôt à la voir cracher ce qu’elle gardait dans sa bouche ou se précipiter dans sa salle de bain, elle avala sa salive – et ce qu’elle contenait – puis tourna ses yeux vers les miens pour me répondre :

            « N…nan c’est pas grave… ».

Puis elle me sourit une nouvelle fois et je lui rendis ce sourire. Enfin elle vint s’allonger sur le coté, en face de moi, posant une main près de ma tête et l’autre sur mon ventre. Ce n’était plus du plaisir que je ressentais mais du bien-être. J’étais content, j’étais heureux et j’avais à mes côtés quelqu’un qui voulait partager ce bonheur. L’intensité du moment nous avait fait commettre quelques irresponsabilités, quelques erreurs, mais à présent je m’en foutais. J’étais désormais persuadé que ce moment resterait très longtemps, peut-être même toute ma vie dans ma mémoire.

 

            Durant plusieurs dizaines de minutes, nous restions ainsi, à ne plus parler, à ne plus bouger, à laisser mille sensations se bousculer dans notre tête. Nous ne pouvions pas trouver le sommeil. Ces minutes que nous avions partagé étaient belles, magiques… Notre première fois s’était finalement bien passée pour chacun de nous. Elle se sentait comblée, et moi aussi… Mais le sombre voile du sommeil finît malgré tout par nous recouvrir…

 

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Un peu de poésie... Publié le Lundi 11 Février 2008 à 14:25:09

Salut chers inconnus !

Le grand timide que je suis a créé quelques poèmes ces dernières semaines et qui n'ont été lu par personne jusqu'à présent...

J'aimerais simplement connaître votre avis sur ces quelques textes voire même, si vous vous y connaissez en la matière, avoir quelques conseils d'experts.

Tout ce que je désir c'est un avis sincère.

 

En voici un premier :

 

Terre inconnue

 

Ça fait longtemps maintenant que ça trotte dans ma tête

Depuis que le matelot a vaincu la tempête

A bord de son navire où il errait sans fin

S’échouant sur cette terre où était son destin

 

Cette terre sur laquelle il fit ses premiers pas

D’abord heureux d’avoir si beau panorama

Puis ignorant bien vite cette terre sacrée

Il commença bientôt, à la piétiner

 

A force de marcher on finit par avoir

Des douleurs aux mollets, et à ne plus savoir

Si l’on avait vraiment une destination

Autre que le chemin qui mène à la maison

 

Avancer sans un but, vivre dans l’ignorance

Et se savoir perdu dans une terre de souffrance

S’en était trop pour lui, il en avait trop marre

Et il décide un jour de larguer les amarres

 

A en vouloir comme lui à la terre toute entière

On échappe à autrui que si l’on prend la mer

Mais peut-on dire de lui qu’il a fait le bon choix

En quittant ce pays qu’il ne connaissait pas

 

Car si venir au monde engendre bien des peines

Ce n’est pas le brouillard et les pluies diluviennes

Qui ont noirci le cœur de ce jeune solitaire

Mais bien la compagnie de ses sœurs et ses frères

 

A bien y réfléchir il se dit qu’il a tort

De sa fuite il ne tire en sommes que des remords

Car en quittant cette terre, cette chère inconnue

Il réalise alors, qu’il a tout perdu

 

Ses yeux ne verront plus ces vastes paysages

Ces ressources infinies et ces nombreux visages

Il ne connaîtra plus tous ces plaisirs sauvages

Ni toutes ces émotions, ces moments de partage

 

Alors heureux est-il apercevant la côte

De revenir enfin chez son amie, son hôte

Ses erreurs l’ont mené vers un affreux danger

De mort mais désormais il voudra tout changer

 

Trop longtemps il s’est apitoyé sur son sort

Tout ce qu’il lui manquait s’était d’être plus fort

Ces malheurs n’existaient vraiment que dans ma tête

Et envers toi maintenant je veux payer ma dette

 

Même si pour toi je n’suis que vermine sans pitié

Te consumant depuis l’aube de l’humanité

Tu m’aimes moi et les miens car tu nous sais capables

De devenir un jour finalement raisonnables

 

Alors pensons tes plaies avant qu’elles ne s’infectent

Ou bien je sais qu’un jour moi ou d’autres insectes

Mettront cap vers le nord, te laissant à ton sort

Emportant dans ta mort, tous tes précieux trésors

 

J'en ajouterai d'autres prochainement...

 

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