Salut chers inconnus !
Le grand timide que je suis a créé quelques poèmes ces dernières semaines et qui n'ont été lu par personne jusqu'à présent...
J'aimerais simplement connaître votre avis sur ces quelques textes voire même, si vous vous y connaissez en la matière, avoir quelques conseils d'experts.
Tout ce que je désir c'est un avis sincère.
En voici un premier :
Terre inconnue
Ça fait longtemps maintenant que ça trotte dans ma tête
Depuis que le matelot a vaincu la tempête
A bord de son navire où il errait sans fin
S’échouant sur cette terre où était son destin
Cette terre sur laquelle il fit ses premiers pas
D’abord heureux d’avoir si beau panorama
Puis ignorant bien vite cette terre sacrée
Il commença bientôt, à la piétiner
A force de marcher on finit par avoir
Des douleurs aux mollets, et à ne plus savoir
Si l’on avait vraiment une destination
Autre que le chemin qui mène à la maison
Avancer sans un but, vivre dans l’ignorance
Et se savoir perdu dans une terre de souffrance
S’en était trop pour lui, il en avait trop marre
Et il décide un jour de larguer les amarres
A en vouloir comme lui à la terre toute entière
On échappe à autrui que si l’on prend la mer
Mais peut-on dire de lui qu’il a fait le bon choix
En quittant ce pays qu’il ne connaissait pas
Car si venir au monde engendre bien des peines
Ce n’est pas le brouillard et les pluies diluviennes
Qui ont noirci le cœur de ce jeune solitaire
Mais bien la compagnie de ses sœurs et ses frères
A bien y réfléchir il se dit qu’il a tort
De sa fuite il ne tire en sommes que des remords
Car en quittant cette terre, cette chère inconnue
Il réalise alors, qu’il a tout perdu
Ses yeux ne verront plus ces vastes paysages
Ces ressources infinies et ces nombreux visages
Il ne connaîtra plus tous ces plaisirs sauvages
Ni toutes ces émotions, ces moments de partage
Alors heureux est-il apercevant la côte
De revenir enfin chez son amie, son hôte
Ses erreurs l’ont mené vers un affreux danger
De mort mais désormais il voudra tout changer
Trop longtemps il s’est apitoyé sur son sort
Tout ce qu’il lui manquait s’était d’être plus fort
Ces malheurs n’existaient vraiment que dans ma tête
Et envers toi maintenant je veux payer ma dette
Même si pour toi je n’suis que vermine sans pitié
Te consumant depuis l’aube de l’humanité
Tu m’aimes moi et les miens car tu nous sais capables
De devenir un jour finalement raisonnables
Alors pensons tes plaies avant qu’elles ne s’infectent
Ou bien je sais qu’un jour moi ou d’autres insectes
Mettront cap vers le nord, te laissant à ton sort
Emportant dans ta mort, tous tes précieux trésors
J'en ajouterai d'autres prochainement...