Symposium des anciens auditeurs de l’Université Senghor d’Alexandrie sur les formations universitaires aux carrières du développement en Afrique
Ouagadougou du 22 au 24 Novembre 2006
Communication :
Les médias de masse face aux enjeux culturels africains
Par Godefroy Macaire CHABI, Journaliste à l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin ORTB
Gestion du Patrimoine culturel 2003-2005
Introduction
Imaginez l’impact que cela peut avoir sur les auditeurs, téléspectateurs, lecteurs d’écouter la radio, de suivre la télévision, de lire les journaux, avec à la clé suffisamment d’informations sur le patrimoine, la création contemporaine, les politiques culturelles. C’est un gain important dans le processus d’appropriation par les populations des témoins de leur identité culturelle et par ricochet du développement. Ceci est probatoire de l’impact que peuvent avoir les médias de masse sur les cibles humaines dans le processus de promotion culturelle.
Par médias de masse, il faut comprendre les médias qui ont la possibilité d’atteindre un très grand nombre (radio, télévision, cinéma, presse écrite, CD, DVD, Bandes dessinées, Affichage et le Web aujourd’hui admis même si ce n’est pas encore démocratisé).
Entendu ainsi, l’on peut facilement deviner leur force dans la promotion culturelle en Afrique.
Les enjeux de la culture en Afrique sont vastes et font en effet appel à toutes les compétences. De la mise en œuvre des politiques culturelles à la valorisation du patrimoine en passant par l’initiation des projets et programmes culturels, il y a une famille d’éléments à prendre en considération. Dans ce sillage, l’information et la communication devraient représenter la passerelle à emprunter par la culture pour atteindre son public. Or jusqu’ici en Afrique, malgré les discours officiels qui tendent tous à désigner la culture comme pilier important du développement du continent, des efforts restent à déployer à tous les niveaux, notamment dans les médias pour cristalliser les professions de foi.
Comme préalable, je voudrais axer la réflexion de la présente communication sur l’Afrique subsaharienne, car l’Afrique du Nord fait sensiblement l’exception et laisse entrevoir d’autres réalités. Par ailleurs, je ferai surtout référence aux médias de masse anciens (radio, télévision, presse écrite, cinéma dans une moindre mesure) contrairement aux médias nouveaux.
I- Les médias africains à l’écart de la culture
Ce n’est pas médisance, encore moins hallucination d’évoquer le vrai constat d’effacement des médias dans la réflexion autour de la culture en Afrique, notamment subsaharienne. La tendance d’il y a deux décennies s’est notamment dégradée ces dernières années en raison de l’intérêt des médias pour divers autres domaines
La culture, sujet accessoire
Lorsque vous questionnez certains journalistes africains sur la place des sujets culturels sur leurs antennes ou dans leurs colonnes, sans embarras, ils vous répondent qu’il s’agit d’un domaine qui n’intéresse pas particulièrement leurs cibles. Alors, la préférence va naturellement aux sujets politiques, aux faits divers et dans une moindre mesure aux faits de société.
Si au Bénin par exemple, un journal comme « l’autre quotidien » consacre chaque jour une page aux actualités et dossiers culturels, c’est une vraie exception. Car, ce n’est toujours pas le cas chez ses autres confrères. A
Dans le même temps, toutes les ardeurs et la capacité d’investigation des hommes de médias sont déployées vers la politique, avec chaque jour des révélations sur le Chef de l’Etat et son entourage, la déroute de l’opposition, les combines de la majorité présidentielle etc. Parfois et très souvent d’ailleurs avec la complicité coupable des cibles qui n’en demandent pas mieux se refusant à exercer leur esprit critique, confirmant ainsi « la vérité » selon laquelle le récepteur du message des médias de masse ne consomme que ce que lui sert l’émetteur.
Très peu de journalistes dans les médias généralistes d’Afrique sont intéressés par la culture. C’est sans recettes et, à première vue, ne procure pas des intérêts immédiats. Elle reste sans polémiques et ne sert point les intérêts des groupes de pression.
La culture fait-elle le scoop ?
A moins d’un scandale grossier évident à l’image du déclassement d’un site, de la destruction d’un théâtre, de la transformation d’un cinéma en salle de prières ou en service immobilier, la culture reste très peu en vitrines des titres ou à
Combien de lecteurs en effet débourseront parce qu’ils verront en manchette dans un journal « Pour une nouvelle politique des musées » ?
II- Pourquoi doit on promouvoir la culture dans les médias de masse en Afrique ?
Retournons la question autrement pour demander s’il est nécessaire de promouvoir la culture en Afrique. La réponse est naturellement à l’affirmatif. Il y a une batterie de raisons
La culture comme pilier du développement (Johannesburg)
En 2002 à Johannesburg en Afrique du Sud, la culture a été unanimement désignée comme le quatrième pilier du développement, à côté de l’environnement, de l’économie et du social. La déclaration des pays à la conférence mondiale sur le développement durable a ainsi constitué une victoire pour les professionnels du secteur culturel dans le monde qui n’attendaient que cet appendice politique pour se refaire un bon mental dans leur combat. Depuis lors dans les pays qui en avait fait un socle important de leur programme de société, la culture a retrouvé de l’entregent, devenant un réel moteur de développement, source de richesse au service d’un tourisme culturel durable et de développement.
L’Afrique a de grandes potentialités culturelles
Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest du continent, il est aisé, même à l’œil nu de s’apercevoir du riche potentiel culturel de l’Afrique aussi bien sur le plan patrimonial que sur celui de la création contemporaine. Des pyramides d’Egypte aux nombreux parcs mixtes d’Afrique du Sud, des sites du Kenya à Gorée au Sénégal, sans oublier les nombreuses pratiques témoignant de la vitalité des cultures immatérielles, comme le Vaudou au Bénin, le Kankouran sur la petite côte au Sénégal. Face à une telle évidence abondante, il est assez clair que des stratégies doivent être mises en route pour en assurer la promotion.
Les populations africaines ont une mauvaise connaissance de leurs potentialités culturelles
L’appropriation par les africains de leur patrimoine culturel reste une notion assez relative. Même s’il est souvent imputé à la jeune génération la méconnaissance de sa culture, il est en revanche honnête de faire remarquer que l’ancienne garde qui s’en prévaut n’est pas également exempte d’imperfections. En Afrique, à quelque exception près, une majorité de personnes végète encore dans l’ignorance de sa culture. Or pour être conscient de la contribution de la culture au développement, il est important de poser sa connaissance et son appropriation par les citoyens comme base fondatrice.
Eviter l’envahissement d’autres cultures et permettre la diversité culturelle
L’inaction créé souvent un effet malencontreux dans le domaine de la consommation. La culture, même s’il faut observer un bémol, est en train de devenir à la faveur de la mondialisation un bien de consommation, qui circule en prenant la couverture de biens courants de consommation. Il est facile d’observer à quel point Coca Cola a une force de pénétration dans le monde, bousculant les habitudes originelles. Par ailleurs, le constat est facile de voir défiler sur les écrans de télévision en Afrique et d’écouter sur les chaînes de radio l’apologie des cultures occidentales aux dépens des éléments qui font l’identité des peuples du Continent. On peut dire que la diversité culturelle est en panne. Les médias de masse peuvent aider la culture africaine à s’imposer au cœur des sociétés africaines, en repoussant légèrement en arrière l’emprise des cultures exogènes. Repousser en arrière ne veut pas signifier refus de l’autre, mais oblige à une vigilance accrue qui va fonder le travail des médias.
Dans ce contexte, les courants dominants sont évidemment le flux de contenus de niveau médiocre provenant de groupes économiquement et socialement puissant vers les groupes moins privilégiés, des pays développés aux méthodes de productions plus sophistiquées vers les pays et les réseaux en développement.
En cela, la radio communautaire demeure une exception, fonctionnant traditionnellement avec davantage de contenu local, mais le contenu à disposition des quelques milliards de personnes de la planète par la télévision et l’Internet provient d’un minimum de sources (UNESCO).
Les médias comme industrie culturelle
En eux-mêmes, et sans qu’il soit encore superflu de le repréciser, les médias constituent des industries culturelles. L’audiovisuel notamment de par sa stature et son influence représente en soi une dimension culturelle importante. En tant que tel, il représente un partenaire de poids dans la promotion des éléments culturels africains.
III- Inverser la tendance dans les médias : les stratégies
L’actuelle tendance pour la culture dans beaucoup de pays africains à quelque exception près est morose. Dans un monde faisant appel à de plus en plus d’exigences, il importe de revoir les mécanismes d’actions dans tous les domaines. Les médias doivent se mettre dans la dynamique pour jouer leur rôle à part entière aux côtés des créateurs et en pesant indirectement dans les décisions sur la culture.
Remettre la culture comme priorité dans les médias
L’accroissement des productions médiatiques sur le patrimoine nous semble l’élément essentiel dans ce sillage. La patrimoine est entendu ici lato sensu c’est à dire, l’ensemble des productions à la fois matérielles et immatérielles. Ce n’est pas surprenant d’évoquer l’aspect immatériel lorsqu’on sait qu’en Afrique, il est plus facile de s’accorder autour d’une chanson que d’un monument ou d’un site. Ce, malgré l’existence d’un fort potentiel en terme matériel.
Sans aucune crainte de se tromper, il est très aisé d’affirmer qu’il y a de la matière pour les médias, en termes d’initiatives de productions.
La nouvelle stratégie consisterait à produire en quantité et en qualité et à informer suffisamment sur le patrimoine culturel. Cela passe par :
L’actualité sur la culture : Beaucoup d’actualités importantes sur les événements culturels, les décisions en matière de culture, les activités des créateurs qui devraient circuler du fait des médias restent bloquées en purgatoire en raison du désintérêt des médias. Il importe que dans la presse écrite, les journaux d’information à la radio et à la télévision, dans les autres programmes une attention particulière puisse être accordée à ces nouvelles.
Des émissions patrimoine assez fouillées : Ceci est important lorsqu’on s’aperçoit justement qu’il permet d’aller au-delà de ce qu’on voit et faire découvrir d’autres aspects souvent inconnus ou très mal connus. Des productions entières peuvent par exemple porter sur les musées du Burkina Faso, la réhabilitation des palais royaux au Cameroun, le concept du vaudou au Bénin, les sites naturels à valeur culturel au Burkina Faso, les panégyriques claniques dans les sociétés africaines. Il est évident que l’effort doit s’appuyer également sur des figures culturelles qui sont encore mal connues des publics. Globalement, il y a une large panoplie de possibilités dans ce sillage. Reste aux médias eux-mêmes de les explorer et d’en choisir les angles susceptibles de créer l’intérêt chez les cibles.
Mais il est important d’insister ici sur le sens critique que doivent développer les médias face à certains errements constatés dans la gestion du secteur. La langue de bois ne peut non plus arranger la situation. Bien au contraire. Elle peut contre toute attente produire l’effet contraire. La critique que peuvent émettre les médias sont également de nature à rendre professionnels aussi bien les spécialistes que les politiques dans leurs choix et dans leurs approches
Grille des genres de productions médiatiques
- Reportages : tous supports de médias
- Enquêtes : tous supports de médias
- Interviews diverses : tous supports de médias
- Débats : Radio et télévision
- Editorial : tous supports de médias
- Emission grand public
On peut choisir des périodicités qui auront l’avantage de créer une fixation ou une fidélisation des cibles : hebdomadairement par exemple pour être réaliste lorsqu’il s’agit de chaînes généralistes.
Créer le lobbying avec les professionnels de la culture
L’un des points qui représentent le talon d’Achille aussi bien des médias que des professionnels de la culture en Afrique est sans nul doute leur manque de collaboration. Le renouveau de la culture en Afrique se trouve, il est vrai, dans la témérité des politiques à prendre des décisions courageuses, à opérer des choix. Mais cela passe aussi par cette co-existence dynamique entre hommes de culture et homme de médias. C’est dans cette articulation que des initiatives relevées et nourries peuvent surgir pour porter loin et donner de l’oxygène à la culture. Rien ne peut se faire dans ce sillage sans un minimum de complicité qui donne à chacun toutes les habilitations dans le sens de l’action. Mais le préalable à cela est sans doute, l’ouverture de l’un à l’autre sans réserve exagérée. Car ce qui gêne à proprement parler les médias, c’est la tendance à la confidentialité affichée souvent par leurs interlocuteurs. Les professionnels du secteur culturel doivent servir de sources d’information fiables, disponibles et permanentes pour les médias dans la voie de l’atteinte des objectifs communs.
La communication pour les organisations culturelles
Si la mission première des médias, c’est l’information, il est clair aussi que pour des causes précises, le glissement vers la communication se fait de lui-même. Le rapport à la politique des médias semble plus éclatant que leur rapport à la culture en raison parfois de l’indolence des organisations culturelles qui profitent encore mal de la communication médiatique. Les échecs de beaucoup de festivals, de spectacles, de campagnes dans les musées s’expliquent par une mauvaise approche dans ce sillage. Loin de nous l’idée d’ignorer que la communication a un coût contrairement à l’information, mais l’idéal serait que les médias dans un élan désintéressé créé le rapprochement avec les institutions et organisations culturelles dans le souci d’un travail de médiation culturelle. Il faut opter pour une exception dans ce sillage pour prouver l’utilité des médias de masse à l’essor culturel. La radio et la télévision portent loin le message et peuvent s’imposer de ce fait comme des agents de transports du signal à même de créer la mobilisation sociale autour de la culture.
Des journalistes spécialisés en culture : L’Université Senghor d’Alexandrie comme opportunité
Le problème dans les pays africains c’est l’absence ou le déficit de spécialisation des journalistes. Ceci n’est pas qu’observable dans les autres domaines d’activités. Le secteur culturel est aussi confronté à cette dure réalité. Cela a eu comme conséquences l’existence de plusieurs générations de journalistes peu avisés et avec beaucoup de lacunes dans le domaine. La tendance aujourd’hui est à la spécialisation. Et en l’absence d’une spécialisation directe à l’école de journalisme, il devient impérieux de saisir d’autres opportunités. A côté des stages de courte durée, de mini formations etc, il y a des possibilités parfois peu connues à tort ou à raison. Parmi celles-ci, la formation en Gestion du Patrimoine culturel de l’Université Senghor d’Alexandrie. Partant du principe que l’Université Senghor créé un lien entre le profil professionnel antérieur et la formation, il y a lieu que les journalistes africains en fassent leur repère pour relever les défis liés à la culture en Afrique. En permettant de toucher à la culture dans toutes ses sphères, la formation en Gestion du Patrimoine culturel devra s’imposer durement dans les années à venir comme un lieu de spécialisation des hommes de médias épris des enjeux culturels en Afrique.
Des médias thématiques sur la culture
La réflexion sur la spécialisation doit être poussée loin pour prendre en compte la création de médias thématiques sur la culture. Par exemple des journaux peuvent choisir de n’aborder que des sujets d’ordre culturel et laisser le soin des thèmes politiques et de société aux médias généralistes. Les médias qui choisissent d’évoluer dans cette voie s’écartent parfois en raison de certaines contraintes, surtout financières. C’est le cas au Bénin de
Une banque africaine d’images sur la culture
L’ambition pour la culture a besoin d’aller loin pour aboutir éventuellement à la création sur le continent d’une banque d’images spécifiques sur la culture, que les pays en réseau peuvent exploiter sans exclusif, selon des critères de droits bien déterminés, dans le souci d’une bonne circulation sur le continent, voire au-delà, des cultures africaines. Il est important de souligner qu’une telle initiative peut rejoindre l’esprit des banques d’archives audiovisuelles généralistes.
Le cinéma, comme nouvelle voie mal exploitée
Même si on a reproché à certains cinéastes africains de faire du cinéma calebasse, on voit bien là que cela représente un début d’invitation de la culture au cinéma. Citons Fynié de Soulémane Cissé, Sia le rêve du python de Dani Kouyaté et nous en oublions.
Le cinéma quoiqu’on ait pu en dire et quoi qu’on en dise représente un vrai canal de diffusion et de promotion des éléments caractéristiques de la diversité culturelle du continent africain.
Il est alors urgent de sensibiliser les cinéastes africains d’évoluer sur ce terrain tout en sachant faire le savant dosage entre la nécessité de mise en évidence de la culture et les impératifs économiques du nouveau cinéma, qui donneront une carrière acceptable et vitale à leurs œuvres sur la scène internationale
Le rôle de l’Etat dans la dynamique
L’Etat a parfois minimisé le secteur culturel en Afrique. L’on voit bien que les ministères de la culture représentent le dernier souci de certains gouvernements. S’ils ne connaissent pas une valse de leurs dirigeants, ils sont souvent en proie à certaines associations qui inhibent la valeur de la culture.
Il est important que la culture soit remise en scelle dans les Etats pour créer un intérêt dans les médias. Car parfois des priorités des gouvernants découlent ceux des médias.
V- Faut il aller vers les médias numériques et électroniques ?
Ils entrent progressivement sans le vouloir dans la catégorie des médias de masse. Il y a une réserve certaine par rapport à eux car ils échappent à tout contrôle. A priori, permettre à la culture d’emprunter cette voie peut être risqué. la culture peut elle s’en servir comme passerelle sans se dénaturer et se prostituer?
Il y a naturellement des points de vue divergents sur la question. Pour peu qu’on fasse preuve d’un minimum de réalisme, les médias numériques et électroniques peuvent bel et bien contribuer à la campagne massive de mobilisation autour de la culture. Il faudra pour cela, mettre en route un bon système de cadrage soutenu par un arsenal fort de protections.
Car vouloir faire connaître la culture africaine et lui permettre de jouer un rôle d’ambassadeur en ignorant les nouveaux médias peut se révéler très maladroit.
Conclusion
En définitive, les enjeux culturels africains sont vastes et étendus. Les politiques culturelles restent un projet dans beaucoup de pays. Les atouts culturels somnolent par endroits. L’invasion culturelle est perceptible et laisse du souci aux partisans de la diversité culturelle. Les médias africains doivent prendre leur partition et la jouer à fond. Ceci est capital lorsque sait que les médias sont les faiseurs d’opinion en raison de leur impact dans le processus de construction et de déconstruction psychologique.
En s’implantant au cœur des enjeux culturels, les médias ont le devoir d’impulser une culture économiquement rentable par le tourisme culturel par exemple. Car la promotion pour la promotion est vaine. Elle doit être sertie sur une ambition, celle d’un développement durable.
(Complete CV in French)
CURRICULUM VITAE
………………………………………………………
04 BP 1276 Cotonou Bénin
( (229) 90989832 (229) 90989833 mail : ogouloui@yahoo.fr
Godefroy Macaire CHABI
Je suis Journaliste avec presque 10 ans d’expérience. Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Professionnelles Approfondie ou équivalent
BAC+ 6 ans (CAMES) en Gestion du Patrimoine culturel (Option Information et Communication culturelles pour le développement) à l’Université Internationale de Langue Française au service du Développement Africain, Université Senghor, Opérateur de
J’exerce en qualité de Journaliste- Producteur à l’Office de Radiodiffusion et télévision du Bénin, ORTB.
J’ai notamment fait mon stage à Radio France Internationale (RFI), à TF1, la chaîne privée de TV en France et à l’INA, Institut National de l’Audiovisuel en France, puis collaboré à plusieurs médias internationaux comme FRANCE INFO et SYFIA INTERNATIONAL (Système Francophone d’informations agricoles),
Correspondant de IRIN/PlusNews, Agence de Presse exclusivement dédiée à l’information sur le SIDA et les grandes causes humanitaires
Correspondant de Scidev.net, Réseau d’information sur
J’ai également été plusieurs fois lauréat de prix en production audiovisuelle sur le SIDA.
Membre Fédération Mondiale des Journalistes scientifiques (WFSJ)
Nationalité : Béninoise
Age : 31 ans, né le 08 novembre 1975
Situation matrimoniale : Marié, père d’une fille
OBJECTIFS Travailler dans le secteur de l’Information et
Promouvoir le développement durable sous toutes ses formes
Contribuer à la promotion de la paix par le respect des diversités et le dialogue des cultures
INTERETS
PROFESSIONNELS
Communication axée sur le développement, Santé, Information, TIC, Science, Médias, Gouvernance, Population, Education, Culture
EXPERIENCES
PROFESSIONNELLES Durée de l’expérience : 10 ans
En cours: JOURNALISTE A L’OFFICE DE RADIODIFFUSION ET TELEVISION DU BENIN (ORTB)
1997-2001 : ATLANTIC FM, la chaîne de proximité de l’ORTB
- Présentation de flashes d’information
- Animation de l’émission politique « Tête d’affiche »
- Animation d’émissions de développement
- Rédacteur en Chef
2001 à ce jour : Service de l’information de
- Présentateur du journal
- Rédacteur
- Reporter
- Producteur
- Animateur d’émission de presse
- Animateur du Magazine «Ecrans » sur le cinéma
- Animateur de Chronique société et culture
- Ancien Chef du Desk Culture et Société
- Grande retransmission d’événements politiques et de société
- Couverture des élections présidentielles depuis 2001, des législatives depuis 1999 et d’une municipale
- Rédacteur en chef par intérim à
2007, Correspondant Pigiste au Journal de recherche scientifique SciDEV.NET
2006, Membre Radio Associative RADIO INTER-ACTION
Activités : solidarité, apport psychologique, conseils
2006, Correspondant au Bénin de l'Agence de Presse IRIN/ PlusNews (Agence de Presse internationale dédiée à l’Information sur le VIH/SIDA)
2006, Collaboration aux programmes de coopération internationale de l'ambassade de France en Afrique du Sud
2005-2006, Correspondant- Présentateur du Journal Bénin sur FRANCE INFO (RADIO FRANCE)
2004, Stage à Radio France Internationale Paris, France
Service Afrique
- Traitement d’informations
- Dossiers d’informations
- Conduite d’une conférence de rédaction
- Gestion d’une rédaction d’information
- Initiation et conduite de dossiers et d’enquêtes journalistiques
- Interviews radiophoniques
- Sélection et hiérarchisation de l’information dans le contexte d’une chaîne internationale
2004, Stage à l’Institut National de l’audiovisuel (INA), Paris, France
2004 : Stage à TF1, la chaîne privée de télévision française Paris, France
- Montage télévisuel
- Journalisme
2004 : Collaborateur au journal francophone FRACAS
- Rédaction d’articles
2003 : Magazine «Mieux Vivre» dédié à la santé environnementale
- Rédaction d’articles de santé et d’environnement
2002 : Chargé de communication et relations Presse, groupe associatif « Succès francophone »
2000 : Magazine «Préférence Magazine»
- Rédaction d’articles de culture, santé, société et sport
1999, Journal électronique «Le Cordon»
- Rédaction d’articles
1999, Correspondant SYFIA International /Proximités, Cotonou Bénin
- Production d’émissions Fréquence Verte (santé, environnement, culture etc)
- Mise en boîte Emissions radio, télévision et presse écrite
2007 : Responsable à
2007 : Président de l’Association des Journalistes scientifiques du Bénin
2005 : Chargé de communication, Réseau des journalistes pour l’Union Fédérative Africaine (REJUFA)
- Contacts presse
- Rédaction dossiers de presse
- Relations médias
2005 : 3ème cycle, Université SENGHOR d’Alexandrie en Egypte, Université Internationale de Langue Française au service du Développement Africain, Opérateur de
Diplôme d’Etudes professionnelles approfondies DEPA, équivalent BAC+ 6 ans (CAMES) en Gestion du Patrimoine culturel (Option Information et communication pour le développement), Mention Bien
2002 : Université Nationale du Bénin
Maîtrise d’Histoire à l’Université Nationale du Bénin, Mention Bien
2002 : Formation sur le journalisme Radio Ecole Supérieure de Journalisme ESJ Lilles- Wanad à Cotonou
Certificat de journalisme
AUTRES FORMATIONS
2006, Formation sur le Journalisme scientifique avec
2005, Formation sur le journalisme d’agence avec REUTERS à Dakar
2002, Cours sur le journalisme d’investigation organisé par l’Institut de
COMPETENCES
ET ATOUTS - Conception et Gestion de projets
- Collecte, traitement et diffusion de l’information
-Coaching d’activités
- Production d’émissions et de magazines radio télévisés
- Rédaction d’articles de presse, de rapports
- Conception de TDR (TERMES DE REFERENCES)
- Relations publiques
- Conduite de partenariat
- Elaboration de budgets programmes
- Bonne connaissance des milieux de médias
- Bon carnet d’adresses
- Expérience confirmée des relations avec les médias et les journalistes
- Qualités relationnelles, sens du service et du délai
- Capacité à travailler dans un environnement multiculturel et sous pression
- Bonne expression orale
- Capacités rédactionnelles confirmées
- Gestion des priorités, respect des délais et sens de l’organisation
- Autonomie, grande rigueur
- Dynamisme et esprit d’équipe
- Capacité à travailler dans l’urgence
- Maîtrise de la bureautique.
- Pratique opérationnelle de l’anglais
TRAVAUX REALISES
2007, Magazine sur les musées au Bénin
2007, Le bois peut il devenir un danger ? Débat radiophonique sur l’environnement
2007, Magazine sur gouvernance et TIC au Bénin
2006, Magazine sur TIC et Santé, « Clavier anti Sida »
2006, L’audiovisuel au Bénin et en Afrique, diversité en panne, Dictionnaire mondial des images
2006, Le rôle des médias de masse face aux enjeux culturels en Afrique, Symposium sur les formations universitaires aux carrières du développement, Ouagadougou
2006, Le reportage et le compte rendu, deux genres qui se toisent, Communication à
2006, Collecte de l’information journalistique, Communication à
2005, Approches pour une valorisation culturelle du patrimoine audiovisuel au Bénin : Les archives audiovisuelles des chaînes nationales publiques
2005, Emploi des jeunes au Bénin, la quadrature du cercle, publié dans le journal francophones des jeunes, FRACAS de l’Université Laval au Canada
2005, Bénin : tout reste à faire à l’ORTB, Les nouveaux dossiers de l’audiovisuel, n°61 SEPT-OCT 2005
2005, Bénin : premiers pas numériques, Les nouveaux dossiers de l’audiovisuel, n°61 SEPT-OCT 2005
2004, Développement durable et culture, Communication dans le cadre du Colloque des auditeurs de l’Université Senghor d’Alexandrie sur le développement durable
2004, La situation des archives audiovisuelles au Bénin : 25 ans de télévision et 50 ans de radio, que reste t-il ? Et que faire ? Communication à
2003, Le cinéma africain, écrans brouillés, publié dans
2003, Le reportage radio, éléments de subtilités, Communication à la radio estudiantine « Radio Univers », Cotonou
2002,
2002, « Au tribunal de la rue », Magazine sur la vindicte populaire, Prix de la meilleure production de presse au Bénin
2002, Magazine sur NTIC et lutte contre le Sida
DISTINCTIONS
2006 : Lauréat Prix Eco journalisme, meilleure production de presse au Bénin dans le cadre de
2005 : Lauréat Prix AFAL « les 10 mots de la francophonie » Catégorie Journaliste dans le cadre de la journée internationale de
2003 : Prix RFI Langue française dans le cadre de la journée internationale de
2002 : Prix de la meilleure production médiatique dans le cadre de la journée internationale de la presse (thème : droit et développement)
2002 : Prix de la meilleure production de presse sur le SIDA
2001 : Prix de la meilleure production de presse sur le SIDA
2000 : Participation au Grand Prix URTI (Union Radiophonique et Télévisuelle Internationale), présélection parmi les 8 finalistes
LANGUES Français : Parlé : Excellent Lu : Excellent Ecrit : Excellent
Anglais : Très Bonnes connaissances opérationnelles
Espagnol : Connaissances opérationnelles
CONNAISSANCES
INFORMATIQUES Word, Excel, Power point, Publisher, Internet,
Montage numérique d’émissions (logiciels WAVELAB, DALET, COOL EDIT etc)
REFERENCES Gilles Provost, Journaliste scientifique à Radio Canada
Myriame Morel-Deledalle, Directrice du Département Patrimoine culturel à l’Université Senghor d’Alexandrie
Vincent Garrigues, Journaliste RFI, Actuel attaché audiovisuel Afrique Australe à l’Ambassade de France à Pretoria
DIVERS Titulaire d’un permis de conduire B
Pays visités : Afrique du Sud, Australie, Belgique, Burkina Faso, Egypte, Ethiopie, France, Hollande, Kenya, Libye, Nigeria, Sénégal, Togo
Voyages professionnels
2007 : Participation à Melbourne en Australie à la 5eme Conférence Mondiale des journalistes scientifiques
2007 : Participation à Paris à
2007, 2003, Couverture de la 18è édition du FESPACO Ouagadougou (Burkina Faso)
2003, 2005, 2007, Couverture Festival International du film de Ouidah au Bénin
2006, Participation à la 12ème Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, Nairobi, Kenya
2004, Participation à la 27éme Conférence annuelle de
2002, Couverture du dialogue sur les droits de propriété intellectuelle, le commerce et les ressources biologiques en Afrique Occidentale et Centrale à Dakar (Sénégal)
Je certifie exactes ces informations
Fait à Cotonou le 10 octobre 2007
(Short CV in English)
CURRICULUM VITAE
Firstname : Godefroy Macaire
Name : CHABI
Age: 31 years
Nationality: Beninese
Address :
04 BP 1276
Mail: ogouloui@yahoo.fr
Occupation :
Journalist, Reporter and Producer, at ORTB (Benin Broadcasting Corporation)
President of the Association of
Goals :
Improve my work in information and communication field
Contribute to the promotion of Sustainable Development
Contribute to the promotion of the peace and the respect of diversity
Interests
Environment, TIC, Ecology,
Degrees
2005: Master degree in Development Option Information and Communication, obtained at the International University of French language, Senghor University of Alexandria, operator of the Francophonie, Well
2002: History at the
2002 Diploma ESJ Lilles (France) Wanad (Bénin) on journalism
1995: Levels Series A, Rather Well
Professional experiences
1997- today: Journalist at Benin Broadcasting Corporation (ORTB) since
1997: Presenter, writer, producer, reporter
2007: President of
Journalists
2007: Participation at the 5th world Conference of Science journalists
2007: Correspondent to SCIDEV.NET (Science and development networking) in Bénin
2006: Correspondent to IRIN/PLUSNEWS in Bénin
2006: Member of World Federation of Science journalist
2006: Participation at world dictionary of pictures (2006)
2006: Coverage of COP
2005: Training course on the journalism of agency with REUTERS to
2004: Training course in Radio International France (
2004: Training course at the National Institute of audio-visual (INA), Paris, France
2004: Training course with TF1, the private chain of French television
2004: Participation in the 27th annual Conference of the International Federation of the Files of television,
2003: Collaborator Writer to the news paper “Mieux Vivre” dedicated to environmental health Agency of press Proximités Cotonou Production Radio operator Magazine “Fréquence Verte”
2002: Run on the journalism of `investigation organized by the Institute of the World Bank
2002: Correspondent SYFIA Cotonou, Radio Occupation: Production of the environmental programme
« Fréquence Verte »
2002: Coverage of the dialogue on the rights of ownership intellectual, the trade and the living resources in Western and Central Africa in Dakar (Senegal), 2002
Awards
2006: Best production in Ecological Journalism
2005: Price AFAL "10 words of the Francophony" Journalist Category at the celebration of the international day of “
2002: Best media production at the celebration of the international day of the press
2002: Best production of press on the AIDS
2001: Best production of press on the AIDS
2000: Participation at the Great Price URTI, selected among the 8 finalists
Language
French: Excellent
English: good writing, reader and understanding
Spanish: knowledge
Informatics knowledge
Word, Excel, Power point, Publisher, Internet,
Use of sound software: Cool Edit, Wave Lab, Dalet
Recommendations
Gilles Provost, Journalist at Radio
Vincent Garrigues, Film/TV e media Adviser, France Embassy at
Others
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