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Cancer

Cancer de la gorge

Vache folle Publié le Vendredi 17 Juin 2011 à 21:12:24

La crise de la vache folle

Bien que les nouveaux cas de vache folle se fassent rares, il est indispensable de faire le point sur les connaissances de cette maladie et de sa transmission à l'homme. Que peut-on réellement manger aujourd'hui sans risque ? Comment remplacer la viande de boeuf sans créer de déséquilibre nutritionnel ? Pourquoi les farines animales ont-elles été interdites ? Que sait-on de cet étrange prion ?

Que peut-on manger sans risques ?

La maladie de la vache folleL’épidémie de la vache folle se propage en France et la confusion règne chez les consommateurs. Malgré la multiplication des mesures de précaution, les rumeurs les plus "folles" circulent et le doute s’installe. Ce qu’il faut savoir pour ne pas céder à la panique.


 Vache folle : distinguer le vrai du faux
 Huit questions que vous pourriez poser à votre boucher
 Peut-on remplacer la viande de boeuf ?
La viande française est-elle vraiment plus sûre ?

 Que savez-vous de la vache folle ?

Les mesures de protection du consommateur

Protection des consommateurs et ESBCafouillage à tous les étages : que ce soit au niveau politique, scientifique ou opinion publique, la confusion s'est bel et bien installée. Quels sont les moyens de protection du consommateur ? Le programme de dépistage de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) est-il efficace ? En l'absence de certitudes scientifiques, le principe de précaution a toujours guidé les mesures. Retour sur le problème des farines animales ou l'interdiction du boeuf dans les cantines.

 Panique dans l’assiette
 Des mesures pour rassurer les consommateurs
 Le problème des farines animales
 Le boeuf ne fera plus l’andouille
Viande bovine française : quels contrôles ?

La crise de la vache folle en France et dans le monde

La crise de la vache folleInterdiction des farines, contrôles, embargo sur la viande bovine selon son origine. tous les pays ont pris des mesures pour éviter la contamination et protéger les consommateurs. Certains ont même interdit les dons du sang selon la provenance des donneurs ! Mais la crise semble s'éloigner et les embargos disparaissent. peu être un peu trop vite ! Le point sur les mesures de protection et la situation en Europe et dans le Monde.

 Médicaments dérivés du sang et Creutzfeld-Jakob : nouvelles inquiétudes
 Les raisons de l’embargo sur le boeuf anglais
 Vache folle : le rapport qui accuse les autorités
anglo-saxonnes
 Don du sang : alerte au prion !
Chronologie d’un embargo
Bientôt du boeuf anglais dans nos assiettes ?

Que nous réserve l’avenir ?

ESB et futurLe nombre de cas de la forme humaine de la maladie de la vache folle continue d'augmenter. Paradoxalement, les estimations sont revues à la baisse : de plusieurs millions à 136 000 cas. Compte tenu des nombreuses inconnues liées à cette maladie, l'épidémie s'affirme dès aujourd'hui comme un problème de santé publique, dont les conséquences à long terme pourraient devenir des plus préoccupantes.

 Des estimations de folie
 Des prévisions raisonnablement optimistes

Où en est la recherche ?

La recherche sur l'ESBL'encéphalopathie spongiforme bovine est due à un prion, une "simple" protéine. La découverte du plus petit agent infectieux connu fut l'objet d'une terrible controverse et valut le prix Nobel 1997 de médecine au biologiste américain le Dr Stanley Prusiner. Aujourd'hui encore, de nombreux points d'ombre subsistent sur ce microbe d'un nouveau genre, ses modes de transmission et les moyens de le détecter.

 Prion : le microbe nouveau est arrivé
 Vache folle : le prion bientôt piégé
 Le prion transmissible de la mère à l’enfant ?
 Jeanne Brugère-Picoux : "Je suis sceptique
    
quant à la transmission mère-enfant."
Vache folle : l'espoir d'un traitement
 Maladies à prions : demain un vaccin ?
Vers un vaccin anti-prions ?


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Cancer de la gorge Publié le Mardi 17 Mai 2011 à 20:28:16

Cancer de la gorge

Avec plus de 10 000 nouveaux cas par an, la France fait partie des pays du monde où la fréquence des cancers de la gorge est la plus forte ! En cause, dans la plupart des cas : le tabac et l'alcool. Revenons sur les conditions de son apparition, ses symptômes, ses traitements et les meilleurs moyens de prévention...

Qu'est-ce que le cancer de la gorge ?

Le cancer de la gorge est une tumeur maligne qui se développe au niveau du pharynx ou du larynx.

  • Un cancer est toujours le résultat de la multiplication anarchique de cellules anormales, qui se divisent sans interruption. Elles forment une tumeur dite "maligne". En l'absence de traitement, elle s'étend de façon progressive dans son tissu d'origine, puis infiltre les tissus voisins, voire se répand à distance (métastase).
  • Le cancer de la gorge peut naître au niveau du pharynx (60% des cas) : on l'aperçoit en ouvrant la bouche en grand. Il contient les amygdales. Le pharynx assure le passage de l'air vers le larynx, et des aliments vers l'oesophage.
  • Il peut également apparaître au niveau du larynx (40% des cas) : situé juste en dessous du pharynx, il se continue en bas par la trachée. Ses parois sont formées d'anneaux de cartilages. Le plus visible est la pomme d'Adam. Le larynx contient les deux cordes vocales, dont la vibration permet de parler. La plupart des cancers du larynx débutent près des cordes vocales.

La fréquence du cancer de la gorge est-elle élevée ?

On compte chaque année 10 200 nouveaux cas de cancers de la gorge. C'est quatre fois moins que les cancers de la prostate ou du sein, mais deux fois plus que ceux du cerveau.

La fréquence du cancer de la gorge est très différente dans les deux sexes : les hommes sont beaucoup plus touchés que les femmes. Cependant, le nombre de nouveaux cas annuels augmente sans pause depuis 30 ans dans la gent féminine, alors qu'elle diminue chez leurs compagnons.

Quels sont les symptômes du cancer de la gorge ?

Simple gêne, modification de la voix ou ganglion, le cancer de la gorge peut se manifester par des symptômes très différents selon sa localisation. Leur point commun ? Ils persistent et s'aggravent au fil du temps. Il faut alors consulter !

  • La liste des symptômes possibles est longue : gêne, sensation de brûlure ou douleur d'un côté de la gorge, impression d'avoir une angine traînante, sensation permanente d'avoir un corps étranger dans la gorge, douleur à une oreille, gêne ou difficulté à avaler ou à respirer, douleur quand on avale qui irradie vers l'oreille, modification progressive de la voix qui devient de plus en plus enrouée, voilée ou rauque, apparition d'une boule (un ganglion) dans le cou ou sous l'angle de la mâchoire, crachats sanglants...
  • Si l'un de ces symptômes persiste plus de 2 semaines, une consultation s'impose chez le médecin traitant. Si nécessaire, il oriente vers un médecin spécialisé.
  • Plus un cancer de la gorge est dépisté tôt, moins son traitement sera lourd et meilleures seront ses chances de guérison. Par ailleurs, certaines lésions dites "précancéreuses" peuvent donner des symptômes comparables à ceux d'un cancer. Se faire examiner permet de les détecter, puis de les enlever. On évite ainsi leur transformation en cancer.

Quels sont les facteurs de risque du cancer de la gorge ?

Le profil type est un homme de 60 ans, fumeur et qui boit trop de boissons alcoolisées.

  • Le cancer de la gorge touche un homme dans 90 % des cas. La tranche d'âge 50-70 ans est la plus touchée, mais ce n'est pas la seule. On peut voir de cancers du larynx ou du pharynx dès la quarantaine.
  • Fumer élève énormément le risque de faire un cancer de la gorge. Avoir une consommation excessive de boissons alcoolisées (bière, vin, alcools forts) l'augmente aussi. Lorsque les deux sont associés, leurs effets toxiques font plus que s'additionner. Ils s'amplifient mutuellement. Un fumeur et buveur excessif multiplie par 15 son risque d'avoir un cancer de la gorge !
  • Il existe d'autres facteurs de risque, bien moins puissants, de développer un cancer de la gorge : inhalation de vapeurs irritantes ou de poussières en milieu professionnel (amiante, acide sulfurique, hydrocarbures, etc.), contamination de la gorge par le papillomavirus humain (HPV), alimentation pauvre en fruits et légumes.

Comment se fait le diagnostic du cancer de la gorge ?

Seule l'analyse d'un prélèvement de la tumeur permet d'affirmer qu'il s'agit bien d'un cancer.

  • Qui consulter ? Devant des symptômes évocateurs, le médecin traitant oriente le plus souvent vers un oto-rhino-laryngologiste (ORL) ou un chirurgien maxillo-facial.
  • En quoi consiste le bilan ? Le spécialiste pratique un examen approfondi de la gorge sous anesthésie locale et recherche des ganglions. Il réalise ensuite une endoscopie (laryngoscopie), pour bien voir toute la gorge et l'oesophage. Elle est effectuée sous anesthésie générale, à l'aide d'un tube souple introduit par la bouche. Au cours de cet examen, le médecin effectue des prélèvements (biopsies) de micro-fragments de tissu suspect. Ils sont analysés au microscope afin de savoir avec certitude s'il s'agit d'un cancer ou non. Une fois le diagnostic certain, le médecin demandent des examens qui l'aideront à déterminer le traitement le plus adapté : scanner ou IRM (imagerie par résonance magnétique), bilan de l'état général.

Peut-on prévenir le cancer de la gorge ?

Oui ! L'arrêt du tabac et la réduction majeure de la consommation de boissons alcoolisées permettraient d'empêcher l'apparition de 75 % des cancers de la gorge.

  • Cigarette, pipe ou cigare, l'objectif à atteindre pour se protéger vraiment est toujours l'arrêt total. Il est bénéfique à tout âge. En ce qui concerne l'alcool, les spécialistes recommandent de ne pas dépasser l'équivalent d'1 verre de vin par jour pour une femme, 2 verres par jour pour un homme, pas plus de 4 verres par occasion et un jour sans alcool par semaine.
  • En complément, on recommande également, une alimentation riche en fruits et en légumes (au moins 5 portions par jour), le contrôle du risque d'exposition professionnelle à des substances cancérigènes pour la gorge (s'adresser à son médecin du travail).
  • Si l'on fume et/ou boit de façon excessive, il faut consulter une fois par an pour un examen ORL. Il permet de détecter une éventuelle lésion précancéreuse, avant qu'elle ne dégénère.

Quels sont les principaux traitements du cancer de la gorge ?

La chirurgie et la radiothérapie sont les deux méthodes le plus souvent utilisées pour soigner un cancer de la gorge.

  • Le traitement dépend de l'endroit précis où se trouve la tumeur et de sa taille. Certains cancers ne nécessitent qu'une opération, d'autres uniquement des séances de radiothérapie, d'autres la combinaison des deux, d'autres enfin font appel à la chimiothérapie.
  • La chirurgie consiste à enlever la totalité de la tumeur ainsi que les ganglions du cou. Les techniques d'opérations ont fait de grands progrès. La tendance est à pratiquer des opérations le moins mutilantes. Cependant, dans certains cas, le chirurgien peut être obligé d'enlever la totalité du larynx (laryngectomie totale) donc les cordes vocales. Dans ce cas, un petit trou (trachéotomie) est pratiqué à la base du cou pour permettre le passage de l'air vers les poumons, de façon définitive. L'alimentation se fait par la bouche, comme avant. Une rééducation de la voix est possible.
  • La radiothérapie (rayons) consiste à appliquer, le plus souvent depuis l'extérieur du corps, une dose forte de radiations ionisantes afin de détruire la tumeur. Elle permet d'irradier aussi les ganglions du cou.
  • La chimiothérapie est parfois utilisée avant la radiothérapie et/ ou la chirurgie, pour réduire le volume de la tumeur et éviter ainsi une opération trop importante.
  • Dans tous les cas, l'arrêt complet du tabac et des boissons alcoolisées s'impose.

Les médecines naturelles ont-elles leur place en complément du traitement du cancer de la gorge ?

Un mode de vie "anticancer" a toute sa place en complément du traitement conventionnel

Le mode de vie "Anticancer" consiste à augmenter vos défenses naturelles pour mieux combattre la tumeur. Il comporte un volet nutritif, physique, mental et émotionnel.

  • Dans votre alimentation, il est important de privilégier les aliments "anticancer" et d'organiser vos menus principalement autour des fruits et légumes, des céréales complètes (pain complet, riz, quinoa, etc.), de l'huile d'olive ou de colza (ou un mélange des deux), et du poisson. Le thé vert préparé avec des feuilles entières longuement infusées est aussi très efficace, notamment pour son pouvoir anti-angiogenèse.
  • Sur le plan physique, la sédentarité est votre pire ennemi. Avoir une activité physique quotidienne de l'ordre de 30 minutes est fondamental, y compris de la marche. La pratique d'un sport est très bénéfique.
  • Sur le plan mental, de nombreuses techniques permettent à la fois de se relaxer et de mieux vivre sa vie : contemplation, yoga, cohérence cardiaque, vie en pleine conscience, etc.
  • L'expression des émotions nous fait souvent défaut. Pourtant, de nombreuses études ont montré que permettre leur extériorisation est important pour se sentir mieux. Il s'agit de parler des émotions "toxiques" comme la peur de la mort, mais aussi des émotions "sociales" liées à nos relations avec les autres. Vivre un cancer est souvent un moment clé de sa vie qui permet de reconsidérer ses priorités et d'être plus tolérant avec soi-même.

 

Mutuelle dentaire

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Cancer de la gorge Publié le Mardi 17 Mai 2011 à 20:27:16

Cancer de la gorge

Avec plus de 10 000 nouveaux cas par an, la France fait partie des pays du monde où la fréquence des cancers de la gorge est la plus forte ! En cause, dans la plupart des cas : le tabac et l'alcool. Revenons sur les conditions de son apparition, ses symptômes, ses traitements et les meilleurs moyens de prévention...

Qu'est-ce que le cancer de la gorge ?

Le cancer de la gorge est une tumeur maligne qui se développe au niveau du pharynx ou du larynx.

  • Un cancer est toujours le résultat de la multiplication anarchique de cellules anormales, qui se divisent sans interruption. Elles forment une tumeur dite "maligne". En l'absence de traitement, elle s'étend de façon progressive dans son tissu d'origine, puis infiltre les tissus voisins, voire se répand à distance (métastase).
  • Le cancer de la gorge peut naître au niveau du pharynx (60% des cas) : on l'aperçoit en ouvrant la bouche en grand. Il contient les amygdales. Le pharynx assure le passage de l'air vers le larynx, et des aliments vers l'oesophage.
  • Il peut également apparaître au niveau du larynx (40% des cas) : situé juste en dessous du pharynx, il se continue en bas par la trachée. Ses parois sont formées d'anneaux de cartilages. Le plus visible est la pomme d'Adam. Le larynx contient les deux cordes vocales, dont la vibration permet de parler. La plupart des cancers du larynx débutent près des cordes vocales.

La fréquence du cancer de la gorge est-elle élevée ?

On compte chaque année 10 200 nouveaux cas de cancers de la gorge. C'est quatre fois moins que les cancers de la prostate ou du sein, mais deux fois plus que ceux du cerveau.

La fréquence du cancer de la gorge est très différente dans les deux sexes : les hommes sont beaucoup plus touchés que les femmes. Cependant, le nombre de nouveaux cas annuels augmente sans pause depuis 30 ans dans la gent féminine, alors qu'elle diminue chez leurs compagnons.

Quels sont les symptômes du cancer de la gorge ?

Simple gêne, modification de la voix ou ganglion, le cancer de la gorge peut se manifester par des symptômes très différents selon sa localisation. Leur point commun ? Ils persistent et s'aggravent au fil du temps. Il faut alors consulter !

  • La liste des symptômes possibles est longue : gêne, sensation de brûlure ou douleur d'un côté de la gorge, impression d'avoir une angine traînante, sensation permanente d'avoir un corps étranger dans la gorge, douleur à une oreille, gêne ou difficulté à avaler ou à respirer, douleur quand on avale qui irradie vers l'oreille, modification progressive de la voix qui devient de plus en plus enrouée, voilée ou rauque, apparition d'une boule (un ganglion) dans le cou ou sous l'angle de la mâchoire, crachats sanglants...
  • Si l'un de ces symptômes persiste plus de 2 semaines, une consultation s'impose chez le médecin traitant. Si nécessaire, il oriente vers un médecin spécialisé.
  • Plus un cancer de la gorge est dépisté tôt, moins son traitement sera lourd et meilleures seront ses chances de guérison. Par ailleurs, certaines lésions dites "précancéreuses" peuvent donner des symptômes comparables à ceux d'un cancer. Se faire examiner permet de les détecter, puis de les enlever. On évite ainsi leur transformation en cancer.

Quels sont les facteurs de risque du cancer de la gorge ?

Le profil type est un homme de 60 ans, fumeur et qui boit trop de boissons alcoolisées.

  • Le cancer de la gorge touche un homme dans 90 % des cas. La tranche d'âge 50-70 ans est la plus touchée, mais ce n'est pas la seule. On peut voir de cancers du larynx ou du pharynx dès la quarantaine.
  • Fumer élève énormément le risque de faire un cancer de la gorge. Avoir une consommation excessive de boissons alcoolisées (bière, vin, alcools forts) l'augmente aussi. Lorsque les deux sont associés, leurs effets toxiques font plus que s'additionner. Ils s'amplifient mutuellement. Un fumeur et buveur excessif multiplie par 15 son risque d'avoir un cancer de la gorge !
  • Il existe d'autres facteurs de risque, bien moins puissants, de développer un cancer de la gorge : inhalation de vapeurs irritantes ou de poussières en milieu professionnel (amiante, acide sulfurique, hydrocarbures, etc.), contamination de la gorge par le papillomavirus humain (HPV), alimentation pauvre en fruits et légumes.

Comment se fait le diagnostic du cancer de la gorge ?

Seule l'analyse d'un prélèvement de la tumeur permet d'affirmer qu'il s'agit bien d'un cancer.

  • Qui consulter ? Devant des symptômes évocateurs, le médecin traitant oriente le plus souvent vers un oto-rhino-laryngologiste (ORL) ou un chirurgien maxillo-facial.
  • En quoi consiste le bilan ? Le spécialiste pratique un examen approfondi de la gorge sous anesthésie locale et recherche des ganglions. Il réalise ensuite une endoscopie (laryngoscopie), pour bien voir toute la gorge et l'oesophage. Elle est effectuée sous anesthésie générale, à l'aide d'un tube souple introduit par la bouche. Au cours de cet examen, le médecin effectue des prélèvements (biopsies) de micro-fragments de tissu suspect. Ils sont analysés au microscope afin de savoir avec certitude s'il s'agit d'un cancer ou non. Une fois le diagnostic certain, le médecin demandent des examens qui l'aideront à déterminer le traitement le plus adapté : scanner ou IRM (imagerie par résonance magnétique), bilan de l'état général.

Peut-on prévenir le cancer de la gorge ?

Oui ! L'arrêt du tabac et la réduction majeure de la consommation de boissons alcoolisées permettraient d'empêcher l'apparition de 75 % des cancers de la gorge.

  • Cigarette, pipe ou cigare, l'objectif à atteindre pour se protéger vraiment est toujours l'arrêt total. Il est bénéfique à tout âge. En ce qui concerne l'alcool, les spécialistes recommandent de ne pas dépasser l'équivalent d'1 verre de vin par jour pour une femme, 2 verres par jour pour un homme, pas plus de 4 verres par occasion et un jour sans alcool par semaine.
  • En complément, on recommande également, une alimentation riche en fruits et en légumes (au moins 5 portions par jour), le contrôle du risque d'exposition professionnelle à des substances cancérigènes pour la gorge (s'adresser à son médecin du travail).
  • Si l'on fume et/ou boit de façon excessive, il faut consulter une fois par an pour un examen ORL. Il permet de détecter une éventuelle lésion précancéreuse, avant qu'elle ne dégénère.

Quels sont les principaux traitements du cancer de la gorge ?

La chirurgie et la radiothérapie sont les deux méthodes le plus souvent utilisées pour soigner un cancer de la gorge.

  • Le traitement dépend de l'endroit précis où se trouve la tumeur et de sa taille. Certains cancers ne nécessitent qu'une opération, d'autres uniquement des séances de radiothérapie, d'autres la combinaison des deux, d'autres enfin font appel à la chimiothérapie.
  • La chirurgie consiste à enlever la totalité de la tumeur ainsi que les ganglions du cou. Les techniques d'opérations ont fait de grands progrès. La tendance est à pratiquer des opérations le moins mutilantes. Cependant, dans certains cas, le chirurgien peut être obligé d'enlever la totalité du larynx (laryngectomie totale) donc les cordes vocales. Dans ce cas, un petit trou (trachéotomie) est pratiqué à la base du cou pour permettre le passage de l'air vers les poumons, de façon définitive. L'alimentation se fait par la bouche, comme avant. Une rééducation de la voix est possible.
  • La radiothérapie (rayons) consiste à appliquer, le plus souvent depuis l'extérieur du corps, une dose forte de radiations ionisantes afin de détruire la tumeur. Elle permet d'irradier aussi les ganglions du cou.
  • La chimiothérapie est parfois utilisée avant la radiothérapie et/ ou la chirurgie, pour réduire le volume de la tumeur et éviter ainsi une opération trop importante.
  • Dans tous les cas, l'arrêt complet du tabac et des boissons alcoolisées s'impose.

Les médecines naturelles ont-elles leur place en complément du traitement du cancer de la gorge ?

Un mode de vie "anticancer" a toute sa place en complément du traitement conventionnel

Le mode de vie "Anticancer" consiste à augmenter vos défenses naturelles pour mieux combattre la tumeur. Il comporte un volet nutritif, physique, mental et émotionnel.

  • Dans votre alimentation, il est important de privilégier les aliments "anticancer" et d'organiser vos menus principalement autour des fruits et légumes, des céréales complètes (pain complet, riz, quinoa, etc.), de l'huile d'olive ou de colza (ou un mélange des deux), et du poisson. Le thé vert préparé avec des feuilles entières longuement infusées est aussi très efficace, notamment pour son pouvoir anti-angiogenèse.
  • Sur le plan physique, la sédentarité est votre pire ennemi. Avoir une activité physique quotidienne de l'ordre de 30 minutes est fondamental, y compris de la marche. La pratique d'un sport est très bénéfique.
  • Sur le plan mental, de nombreuses techniques permettent à la fois de se relaxer et de mieux vivre sa vie : contemplation, yoga, cohérence cardiaque, vie en pleine conscience, etc.
  • L'expression des émotions nous fait souvent défaut. Pourtant, de nombreuses études ont montré que permettre leur extériorisation est important pour se sentir mieux. Il s'agit de parler des émotions "toxiques" comme la peur de la mort, mais aussi des émotions "sociales" liées à nos relations avec les autres. Vivre un cancer est souvent un moment clé de sa vie qui permet de reconsidérer ses priorités et d'être plus tolérant avec soi-même.

 

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