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Ma vie avec l'Hallux Valgus

Hallux Valgus

Un mois après Posté le Mercredi 4 Mars 2009 à 16h38
Je n'ai pas écris depuis un petit moment mais ma consultation post-opératoire de ce matin est l'occasion de relancer les nouvelles.
Je n'avais donc pas revu le chirurgien depuis l'opération. Je suis partie au rendez-vous assez confiante, l'état de mon pied me paraissant satisfaisant.

Le docteur était très content de son aspect et dans l'ensemble en général. Je l'ai trouvé beaucoup plus sympathique et "humain" que lors de nos derniers échanges. Il n'a même pas proposé de me prolonger mon arrêt maladie, ce qui m'a bien arrangée car la tentation aurait été grande ... je reprends donc mon travail lundi (aïe aïe ...).

Il m'a prescrit des séances de kiné, ce qui m'enchante car cela me permettra je l'espère, de bien remarcher plus vite. J'ai un autre rendez-vous prévu dans un mois.

Je m'habitue de plus en plus à "marcher" avec des baskets. Aujourd'hui j'ai peut-être un peu trop forcé car mon pied avait tellement enflé que le gros orteil venait toucher les autres. En revanche, je ne pose pas encore mon pied à plat, m'épargnant ainsi d'appuyer sur le gros orteil qui est encore trop sensible. Mais je peux me déplacer et sortir, même si ma démarche est disgracieuse.

D'un point de vue "moral", je ne suis pas très guillerette en ce moment, à l'approche de mon retour au travail. Je suis quelque peu anxieuse à l'idée de devoir de nouveau me lever tôt, surmonter la fatigue, courir après le temps et affronter les autres. Et à nouveau avoir le sentiment de ne plus du tout avoir de temps pour moi. Ce break d'un mois a été salvateur, mais je pensais qu'il m'aurait redonné envie de travailler, de reprendre mon rôle, tout compte fait je suis un peu triste, un peu amère, comme la fin de quelque chose.

Mais il n'était pas concevable de m'absenter plus longtemps, vu le contexte économique je ne peux me permettre de jouer avec le feu et perdre mon emploi.
Je suis triste aussi à l'idée de beaucoup moins voir mes parents qui, je dois le préciser ici, se sont relayés tour à tour pour me tenir compagnie chaque jour de ma convalescence, je leur suis très reconnaissante pour leur présence et leur disponibilité.
Malheureusement en temps normal, comme je vis à quarante kilomètres d'eux, je ne les vois que très rarement, surtout ma mère que finalement je ne peux voir qu'en gros tous les trois mois, voire davantage, n'ayant que les week-ends pour éventuellement envisager de recevoir ou d'aller chez mes proches. C'est donc le cœur un peu lourd que je vois s'achever cette période qui est passée si vite.

Et en plus de cela le temps fait grise mine. On a eu deux magnifiques journées, vendredi et samedi derniers, mais à présent le ciel est gris, il pleut même un peu ... difficile de s'enthousiasmer avec tout cela.

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