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histoire sans fin

mes débuts dans l'écriture

Partie I Posté le Samedi 19 Septembre 2009 à 15h30

          Un bruit, une chaleur intense, une douleur atroce. Puis plus rien. Que s'est-il passé ? il n'en sait rien. Les ténèbres l'entourent. Il entend qu'on lui parle doucement, une main fraîche sur son front brûlant. Il veut parler, il veut bouger mais son corps refuse. On lui fait avaler un liquide brûlant qu'il recrache. Il ouvre les yeux difficilement pour voir une ombre disparaître et de nouveau, les ténèbres l'enveloppèrent, le happèrent, l'emprisonnèrent. Le bruit, la chaleur et la douleur revinrent avec force. De nouveau, des cris, des gémissements, des pleurs. De nouveau, il crie, il hurle, il supplie, il appelle, il pleure. Mais rien. Personne. Seul l'écho, le vide le néant, les ténèbres lui répondent. Il finit par se taire, après des heures. Espérant la mort, la souhaitant, la désirant, l'appelant pour qu'elle le libère, qu'elle le soulage de cette douleur insoutenable.

 

          Il ne sait combien de temps il est resté plongé dans les ténèbres. Lorsqu'il put enfin ouvrir les yeux, il distingua des livres autour de lui posés sur des étagères à même la pierre. Il vit arriver sur lui une ombre. Il tenta de faire un geste, de se protéger.

          _ Ne bougez pas ! lui recommanda l'ombre. Vous avez une jambe et un bras cassés, une épaule luxée, un trauma crânien et de multiples hématome, contusions et brûlures un peu partout.

Il ne réussit qu'à articuler péniblement les mots « faim » et « mal ». Après avoir mangé, bu et prit un médicament, son mal de tête passa et il put penser convenablement.

          _ Où suis-je ? demanda-t-il d'une voix rauque. Qui êtes-vous,

L'ombre finit de laver sa vaisselle, et s'assit en s'essuyant les mains avant de répondre d'une voix douce.

          _ Vous êtes chez moi dans les Monts Septentrionaux. Je me nomme Valera Saad.        

          _ Que fais-je chez vous ? redemanda-t-il inquiet.

Dans la semi-pénombre de la pièce que seule une lampe sur la table éclairait, il ne distinguait pas les traits de la jeune femme en face de lui.

          _ Je vais vous soigner. Nous sommes à des kilomètres de l'hôpital le plus proche. Une fois remis sur pieds, vous pourrez partir, mais je vous préviens, ce n'est pas pour tout de suite.

          _ Cette grotte est votre maison ?

          _ Non dit-elle en riant. C'est la cave, mon jardin secret si vous préférez. Ma maison se trouve au-dessus. Vous aviez une telle fièvre et vous êtes si lourd que je vous aie installé ici. En plus, là-haut, il fait une chaleur étouffante.

          _ Je suis votre prisonnier alors ?

          _ Non. A moins que vous vous considériez comme tel.

          _ Je ne sais pas. Dit-il d'une voix rauque. Plusieurs choses vont dans ce sens. Vous gardez votre tête dans l'ombre, vous éclairez à peine la pièce comme si vous aviez peur que je vous voie.

          _ Oui, j'ai peur que vous me voyiez acquiesça la jeune femme. Mais pas pour ce que vous croyiez. J'ai mes raisons et je vous demande de les respecter. Je ne veux que vous soigner. Une fois guéris, vous pourrez partir. Vous devez dormir dit-elle soudain. Il faut que vous vous reposiez, vous avez été au bord de la mort.

Il acquiesça en grognant de douleur. Il sombra doucement dans le sommeil. De nouveau, bruit, chaleur, douleur revinrent. De nouveau, il cria et appela sans réponse. Ce cauchemar devait devenir habituel et pour finir, avec le temps par passer. Il ne lui avait pas dit son nom. Il ne savait qui elle était ni pourquoi elle vivait ici. Que lui cachait-elle ?

 

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