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Incursion

L'homme qui voulait écrire la vie!

Les petits mouchoirs !!! Posté le Mardi 2 Novembre 2010 à 03h18

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Dans le courant de l’année 2002, la presse cinéma se fait l’écho que Guillaume CANET est entrain de réaliser son premier film – Mon idole – en tant que réalisateur, alors on se dit, forcément, que l’acteur fait un caprice de STAR, que la réalisation va être bâclée, servie par un casting faisandé.

Décembre 2002…

La découverte de son premier film sur les écrans sera finalement une comédie dramatique à la réalisation maîtrisée malgré quelques fêlures de débutant et que le casting est la hauteur.

Je dois avouer que j’ai passé un bon moment.

 

Année 2006…

Je lisais quelque part, sur une page glacée d’un « STUDIO MAGAZINE » de cette même année, que le Guillaume CANET réalisateur s’apprêtait à signer l’adaptation – Tell no one – d’un maître du polar américain, Monsieur Harlan COBEN en personne.

Je me suis dit alors, que le CANET avait des couilles et un égo-surdimensionné.

Le film est sorti sur les écrans français le 1er novembre 2006.

Je me souviens m’être installé le jour même dans une salle obscure d’un cinéma parisien, avec la certitude que le projet serait une farce malgré l’accueil public de « mon idole ».

Intérieurement, je me suis tu au moment où le générique du film débutait. Puis le titre en français – Ne le dis à personne – défilait comme un secret diablement bien gardé.

Pour preuve ce qui va suivre.

02 :05 :00 plus tard, je prenais une claque cinématographique.

L’adrénaline m’a emmené et m’a fait croire en l’histoire, qui se déroulait sous mes yeux. Le casting, comme dans le précédent film de Guillaume CANET, sonnait juste. La réalisation fut grandit par la maîtrise et le talent de son réalisateur. Enfin, l’adaptation fut tout simplement réussie.

Chapeau l’artiste.

 

Septembre 2010…

Au hasard d'une séance de ciné, j'ai aperçu la bande-annonce du prochain CANET – Les petits mouchoirs –. De ce que j’ai pu voir et comprendre, il s’agissait d’un film choral sur une bande de potes, qui à la suite d’un évènement troublant, décide de vivre malgré tout.

L’affiche était plus qu’alléchante.

Et la bande-annonce quelque peu racoleuse de par son casting.

Ne voulant pas être déçu, j’ai attendu quelques jours après la sortie nationale pour aller le voir. A reculons donc, j’ai fait la démarche de poser mon cul dans une salle obscure ce soir même. Au générique de début, j’ai chaussée ma paire de lunettes sur mon nez et je me suis laissé aller.

Et pour cause.

Le film m’a raconté son histoire et les personnages étaient convaincus par ce qu’ils vivaient. La bande-son m’a enivrée jusqu’à m’emporter vers une nostalgie naissante. Et puis fait rare, j’ai ris mais surtout pleuré à la fin, une boule m’ayant même noué la gorge.

Alors je ravise mon jugement que je mets au rancard.

Guillaume CANET est un grand.

Un de ceux que j’irai voir dorénavant les yeux fermés, parce qu’avec sa farce sociale et chorale, il a su me faire croire que j’étais un de ses personnages.

Que le drame du début, pouvait nous arriver.

Que la vie serait trop courte.

Et que l’amitié reste une jolie friandise sucrée dont on ne peut se défaire du goût à jamais.

 

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