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Incursion

L'homme qui voulait écrire la vie!

Des héros ordinaires qui carburent au super !!! Publié le Samedi 13 Novembre 2010 à 13:48:51

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La nuit gerbe son trop plein dans l’attente de l’arrivée du jour et de son compagnon de toujours, le soleil. Elle fait ce qu’elle affectionne le plus : dormir. De temps à autre, elle voudrait vivre à la diurne et pense n’être que le double de Maître journée. Alors elle râle dès qu’elle le peut !

Plus bas dans la vallée…

Un être étrange, emmailloté dans une cape rose fuchsia bien trop grande pour lui, tente de voler. C’est son premier envol depuis qu’il s’est découvert deux pouvoirs : le premier, voler vous l’aurez compris mais pour lui c’est vivre en toute liberté, un rêve de gosse en somme. C’est ce qu’il pense depuis qu’un matin il s’est retrouvé en lévitation au dessus de sa couche. Le second qu’il juge être une infortune et qu’il garde secrètement pour lui, de peur de passer pour un idiot, est de confondre les jours, de les mélanger et de les associer. Absurde, n’est-ce pas (il ne sait pas encore qu’un jour, cela va lui servir) !

Ce petit être n’est autre que moi.

Dans le monde des héros qui carburent au super, j’ai le pseudo de JOURMAN. Je l’ai choisi après avoir lu et décrypté la guilde des super-héros de fond en comble. Ce guide référence toutes les personnes comme moi. Je l’ai commandé après m’être renseigné sur internet et dans des bouquins sur le sujet et je l’ai reçu dans une boîte aux lettres secrète. A l’intérieur, j’ai pu lire que mon pseudo n’était pas utilisé.

Depuis j’ai eu dans l’idée de m’en servir.

Et maintenant, devant vos yeux ébahis, je fais crisser la gomme de mes semelles et m’élance d’une butte située au beau milieu du lieu idéal : un terrain vague de la banlieue bordelaise, un endroit reculé du monde à cette heure tardive.

Je m’élance.

L’adrénaline propulse mon corps dans l’air.

A l'instant où j’arrive à me maintenir en position stationnaire, enfin un minimum, mon cœur s’emballe. Fier de mon petit exploit de héros ordinaire, un sourire se colle sur ma face qui très rapidement devient grimaçante, car la chute, lourde, se fait dans la douleur (mon derrière s’en rappelle encore).

Je me relève.

Et escalade à nouveau le monceau de terre à pas déterminés.

Le même rituel s’exécute avec réussite.

Bêtement je m’applaudis, commence mon ascension vers le haut. Le masque à gaz ainsi que les recharges que j’ai prévu, ces dernières bien calées dans mon sac à dos, servent au bon déroulement de ma progression. Ma nature d’homme extra ordinaire me protège de tout élément extérieur et par ce biais j’en déduis que mon organisme est un pouvoir à lui tout seul.

Avec entrain, je m’en vais vers la lune.

Quelque peu rempli d’ambition et d'un d'un égo sur-dimensionné, je la dépasse et continue mon périple, direction l’inconnu. J’ai la sensation d’invincibilité quand j’arrive à accélérer de plus belle. La trace de vapeur que je laisse derrière-moi en est la preuve !

J’ai même pensé toucher le soleil du doigt, mais je me suis vite ravisé. Pas envie d’être une pâle copie d’un Icare d’infortune.

L’espace vu du haut regorge de belles pépites. Les étoiles sont merveilleuses dans leur écrin de poussière, quant à la multitude d’astéroïdes, elles tentent à plusieurs reprises de me percuter. Je crois discerner que je suis un ennemi, moi l'élément extèrieur à cet univers.

Rapidement je suis à court d’oxygène.

Une solution s’impose, trouver une terre d’accueil.

Une planète, aux contours verts-bouteilles et d’apparence paisible, s’impose à moi. Petite de loin, mais plus je me rapproche, plus elle me paraît immense.

Je pénètre l'atmosphère.

L’air se fait rare.

Ma vue se trouble.

Les alentours se floutent.

Je me laisse tomber.

 

A mon réveil, un être étrange.

Et quelque peu loquace me fait sursauter.

Alors je m’évanouis.

 

à Suivre (ou pas)...

 

                                                                                                                     D.S.

Afficher les 3 commentaires. Dernier par eberjey le 09-09-2013 à 21h23 - Permalien - Partager
Un petit pas vers l'avant, un grand pas dans ma vie !!! Publié le Mercredi 10 Novembre 2010 à 14:20:27

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      Chers lecteurs, chères lectrices,

 

J'ai fait le premier pas, de ceux qui nous changent (ou pas) la vie.

Il était temps. Enfin, je crois !

Alors que je me trouvais dans un rayon littéraire d’un grand magasin commençant par F. et dont je tairais le nom, je suis tombé par hasard sur la couverture d’un livre, aux couleurs chatoyantes. J’ai glissé mon regard à l’intérieur, effleuré les pages, puis rapidement ce dernier s'est figé sur la quatrième de couverture où j’ai pu lire que l’auteur avait été édité par le biais d’internautes et plus précisément par le site « Mymajorcompanybooks.com ».

Je suis rentré chez-moi.

Et j’ai mis de côté ce site.

Ce jour, le projet a ricoché de plus belle dans ma boîte à réflexions et a surgit comme une entité bien réelle. J’ai pris mes petits doigts, chargé mon cerveau, créé mon statut sur ledit site et écrit cet article d’un seul trait. J’ai eu cette démarche, car malgré ma fainéantise, j’ai l’envie de faire partager des idées, mettre en concurrence ce que l’on pourrait nommer mon œuvre d’amateur-tout-frais, mais avec le respect d’écriture de l’autre. Et ma page d'auteur à titre expérimental est apparue en lettre capitale :

 

http://www.mymajorcompanybooks.com/Auteurs/incursion/

 

J’espère que vous aurez à votre tour la démarche de me lire.

Un artiste qui vous veut du bien.                                          

                                                                                                               D.S

 

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Aux armes, ô ! citoyennes !!! Publié le Jeudi 4 Novembre 2010 à 16:05:40

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L’aube touche à sa fin.

Le point du jour grossit à vu d’œil.

Le soleil est de plomb, anormal au commencement de l’automne.

Le village qui nous entoure est reculé du monde, un des rares univers loin du tout. Ce qui marque le plus quand on y pénètre, juste au dessus de la pancarte du village, c’est l’arrêté municipal qui oblige chaque habitant à porter une arme à feu, dès l’âge de dix ans.

Le texte est en gras.

Le fait est troublant.

L’opinion publique, encore sous le choc.

Le maire a pris cette décision après avoir vu sa femme se faire égorger sous ses yeux, par un déséquilibré. Il était pétrifié, complètement impuissant. L’assassin a été arrêté.

Depuis, le premier officier municipal paye encore sa pénitence.

Presque tout le monde est endormi, à part le coq du village, chantant sa faim. Au même instant, un fermier effleure le sol d’une de ses terres brûlées, par cette canicule inhabituelle. Puis il pointe son regard vers la boule de feu un bon moment, et s’en-va retrouver sa demeure. Sur le trajet, on l’entend grogner.

Midi...

Le soleil touche du doigt le zénith.

La chaleur est un peu plus étouffante.

La directrice de l’unique école élémentaire des contrées alentours prend la décision de fermer l’école, emmenant les enfants vers la piscine municipale. Ces derniers pataugent, encore insouciants.

A l’autre bout du village, le drame se joue déjà.

Un enfant de quatre ans, légèrement grippé, entre dans la chambre de ses parents. Il rampe sous le lit. Son œil est attiré par une lueur. Il s’en approche. La clarté n’est autre qu’une boîte où le soleil se reflète sur un des coins fait d'aluminium. Difficilement, il arrive à soulever le couvercle. Dedans, il y voit un nouveau jouet, tout de métal vêtu. Il s’agit d’un véritable Glock 25, chargé à souhait de cartouches 9 mm court.

Les prunelles de l’enfant pétillent.

Des deux mains, il saisit l’arme que son père devrait venir récupérer dans quelques minutes avant d’aller bosser, dans l’entreprise dont il est directeur, en somme. Sur la bouille de l’enfant se dessine un sourire innocent, de ceux qui nous renvoient une vérité irrationnelle. Le bambin sort du dessous du lit, l’arme à la main. Il caresse le canon et commence à viser des ennemis fantômes à travers la pièce.

PAN !

Des pas résonnent dans le couloir menant à la chambre.

Ils se font plus inquisiteurs.

PAN ! PAN !

Un visage passe le chambranle de la porte.

Le sourire sur ce dernier s’efface, pour faire place à des expressions de peur. L’effroi gagne un peu plus de terrain sur la face du paternel, surtout quand l’enfant place l'extrémité du canon sur son œil droit.

PAAANNNNNNN !!!

L'innocent voulait simplement voir ce qui se cachait à l’intérieur, mais le coup part sans que le père ne puisse réagir. L’enfant est propulsé contre le mur le plus proche, terrassé par la puissance de feu.

NOOONNNNNN !!!

Le père coure vers son fils et le prend dans ses bras.

Il pleure son saoule plus que de raison et saisit l’arme à son tour et se suicide.

Plus tard dans la soirée, la mère découvrira les corps après être rentrée des courses de la semaine.

 

Avec courage, elle a organisé les funérailles de ses êtres aimés.

Au cimetière, ses amies du club de lecture ainsi que tout le village est présent, y compris le maire, en retrait. D’un commun accord, la mairie a payé les frais d’enterrement. Après la messe, la mère courageuse s’approche du trou où on était déposé les cercueils. Elle sort d’une chemise cartonnée, l’arrêté municipal qui se trouvait à l’entrée du village et qu’elle a arraché sans état d’âme.

Avec l’arme qui a servi au gâchis, elle jette le tout dans la cavité.

Le bruit et le geste font mouches.

Le fermier du début de l’histoire s’approche de la mère, la prend dans ses bras puis regardant le magistrat droit dans les yeux, lance à son tour son Beretta à même le vide.

Son geste sera suivi par tout le village.

Il est vrai que certaines paroles et certaines vérités dérangent.

 

Après le drame, le maire n’a pas eu le courage de démissionner.

Et la vie a repris ses droits.

Sans arme, ô, citoyennes !

 

                                                                                                                      D.S.

Afficher les 2 commentaires. Dernier par Pailleman le 09-11-2010 à 17h06 - Permalien - Partager
Les petits mouchoirs !!! Publié le Mardi 2 Novembre 2010 à 03:18:53

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Dans le courant de l’année 2002, la presse cinéma se fait l’écho que Guillaume CANET est entrain de réaliser son premier film – Mon idole – en tant que réalisateur, alors on se dit, forcément, que l’acteur fait un caprice de STAR, que la réalisation va être bâclée, servie par un casting faisandé.

Décembre 2002…

La découverte de son premier film sur les écrans sera finalement une comédie dramatique à la réalisation maîtrisée malgré quelques fêlures de débutant et que le casting est la hauteur.

Je dois avouer que j’ai passé un bon moment.

 

Année 2006…

Je lisais quelque part, sur une page glacée d’un « STUDIO MAGAZINE » de cette même année, que le Guillaume CANET réalisateur s’apprêtait à signer l’adaptation – Tell no one – d’un maître du polar américain, Monsieur Harlan COBEN en personne.

Je me suis dit alors, que le CANET avait des couilles et un égo-surdimensionné.

Le film est sorti sur les écrans français le 1er novembre 2006.

Je me souviens m’être installé le jour même dans une salle obscure d’un cinéma parisien, avec la certitude que le projet serait une farce malgré l’accueil public de « mon idole ».

Intérieurement, je me suis tu au moment où le générique du film débutait. Puis le titre en français – Ne le dis à personne – défilait comme un secret diablement bien gardé.

Pour preuve ce qui va suivre.

02 :05 :00 plus tard, je prenais une claque cinématographique.

L’adrénaline m’a emmené et m’a fait croire en l’histoire, qui se déroulait sous mes yeux. Le casting, comme dans le précédent film de Guillaume CANET, sonnait juste. La réalisation fut grandit par la maîtrise et le talent de son réalisateur. Enfin, l’adaptation fut tout simplement réussie.

Chapeau l’artiste.

 

Septembre 2010…

Au hasard d'une séance de ciné, j'ai aperçu la bande-annonce du prochain CANET – Les petits mouchoirs –. De ce que j’ai pu voir et comprendre, il s’agissait d’un film choral sur une bande de potes, qui à la suite d’un évènement troublant, décide de vivre malgré tout.

L’affiche était plus qu’alléchante.

Et la bande-annonce quelque peu racoleuse de par son casting.

Ne voulant pas être déçu, j’ai attendu quelques jours après la sortie nationale pour aller le voir. A reculons donc, j’ai fait la démarche de poser mon cul dans une salle obscure ce soir même. Au générique de début, j’ai chaussée ma paire de lunettes sur mon nez et je me suis laissé aller.

Et pour cause.

Le film m’a raconté son histoire et les personnages étaient convaincus par ce qu’ils vivaient. La bande-son m’a enivrée jusqu’à m’emporter vers une nostalgie naissante. Et puis fait rare, j’ai ris mais surtout pleuré à la fin, une boule m’ayant même noué la gorge.

Alors je ravise mon jugement que je mets au rancard.

Guillaume CANET est un grand.

Un de ceux que j’irai voir dorénavant les yeux fermés, parce qu’avec sa farce sociale et chorale, il a su me faire croire que j’étais un de ses personnages.

Que le drame du début, pouvait nous arriver.

Que la vie serait trop courte.

Et que l’amitié reste une jolie friandise sucrée dont on ne peut se défaire du goût à jamais.

 

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