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In Like Flint

"An actor? As president?"

Images Lorna Publié le Samedi 25 Août 2018 à 15:27:16

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Images Lorna Publié le Samedi 25 Août 2018 à 15:24:57

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Mister Freedom Publié le Mardi 5 Janvier 2010 à 23:30:00

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Genre : comédie satirique politico-ubuesque

 

Année : 1968

 

Pays d'origine : France


Réalisateur : William Klein


Distribution :
John Abbey, Delphine Seyrig, Donald Pleasence, Jean-Claude Drouot, Rufus, Serge Gainsbourg, Philippe Noiret, Catherine Rouvel, Sami Frey, Sabine Sun, Yves Montand

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La France est en plein chaos, confrontée d’une part au péril jaune, et de l’autre à la menace rouge. Une fois encore, la libération du pays passe par les Etats-Unis, qui envoient leur super-héros, Mister Freedom (John Abbey), afin de combattre les oppresseurs : Red China Man et Moujik Man (Philippe Noiret). Mr Freedom a également pour mission de découvrir qui a tué le Capitaine Formidable (Yves Montand), leur agent de liaison français. Arrivé à Paris, Mr Freedom est piloté par la jolie Marie-Madeleine (Delphine Seyrig), l’ex-fiancée de Capitaine Formidable. Elle le conduit au QG des partisans de la Freedom-Organisation. Si Mr Freedom possède de solides alliés, il peut également compter sur d’autres adversaires encore, en dehors des trotskistes et des maoïstes, comme les FAF : Factions Anti Freedom, dont le leader, Marie la Rouge (Catherine Rouvel), est la nouvelle Jeanne d’Arc.

 

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William Klein, né en 1928, est peut-être le plus français des américains. Ancien GI, il découvre Paris en 1947 et s’y installe l’année suivante. Il ne l’a plus quittée depuis. Connu en tant que photographe, peintre et réalisateur de documentaires, cet artiste engagé a également réalisé une poignée de longs métrages. Son premier, « Qui êtes-vous, Polly Maggoo », était une satire du monde de la mode. Le suivant, « Mister Freedom », est une grosse farce satirique qui dénonce, dans un style proche de la bande-dessinée, l’impérialisme américain. Mais les Etats-Unis ne sont pas les seuls à en prendre pour leur grade. William Klein prend aussi un malin plaisir à égratigner le trotskisme, le maoïsme, mais aussi le christianisme et certains travers de la culture française.

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L’idée de « Mister Freedom » a démarré en 1967. A l’origine, il s’agissait de réaliser un film collectif sur le Vietnam, dénonçant entres autres l’intervention américaine. Mais William Klein n’était pas satisfait des premiers résultats, et de plus il souhaitait s’éloigner finalement de ces films documentaires pas très bien perçus du public. Il a donc opté pour un style radicalement différent, à savoir une comédie loufoque dans un esprit très BD (un livre sera d’ailleurs publié en 1970 chez Eric Losfeld, sous forme de roman-photo).

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Le tournage de « Mister Freedom » fut achevé début avril 1968, et c’est incroyable comme il préfigure de manière saisissante les événements de mai. A un tel point, d’ailleurs, que le film fut interdit pendant neuf mois, la censure estimant qu’il s’agissait d’une œuvre sur Mai 1968. Du coup, William Klein profita de ce contretemps pour filmer un début de manifestation qui ferait office d’archive, et qu’il intégra a posteriori dans « Mister Freedom ».
Le Mr Freedom en question est l’antithèse de Superman. Bête et méchant, on le voit au début, dans une bourgade des USA où il est shérif, endosser son costume afin de récupérer des biens volés par une communauté de noirs lors d’émeutes. Freedom chante comme une passoire, assomme un touriste japonais sur la place du Trocadero avant de lui voler son appareil photo, et plus tard balance dans le vide un laveur de carreaux qui se trouvait sur le balcon de sa chambre d’hôtel.

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Pour incarner ce parfait imbécile, William Klein a fait appel à un inconnu, ou presque : John Abbey. Acteur américain, il exercera son métier de comédien exclusivement en France, passant du cinéma au théâtre, jusqu’au milieu des années 70.
Mais le réalisateur a également eu l’idée géniale de vouloir transformer Delphine Seyrig, à l’époque considérée comme une actrice intello et sérieuse, en pin-up ! Cette métamorphose est une totale réussite, et voir évoluer Delphine Seyrig en bimbo est un réel plaisir, et anticipe en quelque sorte son rôle de vamp qu’elle tiendra un peu plus tard dans « Les lèvres rouges ».
Puisque l’on évoque le casting, il est étonnant de constater qu’un film réunissant autant de noms prestigieux ait pu à ce point tomber dans les oubliettes.

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Accrochez-vous, dans « Mister Freedom », vous pourrez voir Philippe Noiret dans une tenue proche d’un Casimir, Sami Frey en Jesus Christ, Jean-Claude Drouot et Rufus affublés de casques en forme de sèche-cheveux, Yves Montand s’amusant à jouer les fantômes en treillis militaire (sans la moindre ligne de texte). Et aussi Donald Pleasance, le boss de Freedom, qui donne les ordres par le biais d’un bracelet-montre-télévision ; Serge Gainsbourg, opérateur radio des « Fredom Boys », qui ne devait faire que la musique du film (avec Michel Colombier) mais qui, en voyant les premiers rushes, voulut absolument jouer dedans. Quant à Red China Man, il est incarné par… une structure gonflable, une sorte de dragon-baudruche tel qu’on peut en voir sur les plages en été, et qui dans le film arpente les couloirs du métro parisien pour l’occasion rempli d’affiches de propagande soviétique. De même, le Président de la République Française, rebaptisé pour l’occasion Super French Man, n’est en fait qu’une poupée gonflable géante bleu-blanc-rouge !

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Si le président des Français n’est qu’une marionnette, l’ambassade des Etats-Unis se limite à un supermarché, avec un ambassadeur/gérant et des vendeuses/pom-pom girls qui passent leur temps à sautiller dans les rayons du magasin, arborant un sourire « colgate » à rendre jalouses nos caissières de Prisunic !
Bref, William Klein n’épargne personne, et même si le propos est parfois confus, le fait de montrer ce superman qui, sous le couvert de la justice et de la morale, veut imposer sa vision de la liberté (qui est en réalité une forme de dictature), nous ouvre les yeux sur la façon dont certains gouvernants envisagent la démocratie et la politique extérieure (en cela, le film de Klein restait terriblement d’actualité jusqu’à la fin du second mandat de George Bush Jr).

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Malgré son côté un peu bordélique, et un rythme assez inégal, « Mister Freedom » reste un film délirant, mélangeant le cinéma, la bande-dessinée et le cirque, le tout sur un ton satirique politiquement incorrect plutôt jouissif. On imagine qu’à l’époque, certains n’ont pas dû apprécier les propos de Donald Pleasance qui, en tant que Dr Freedom, décrivait les français comme un peuple de pleurnichards morveux incapable de se prendre en main depuis la fin du règne de Napoléon ! Toujours est-il que les acteurs semblent avoir pris beaucoup de plaisir à avoir tourné pour William Klein. Si vous avez l’occasion de voir le film, et que vous êtes particulièrement observateur, vous pourrez même reconnaître l’espace d’une seconde, en arrière-plan, Simone Signoret attablée lors d’une réunion syndicale.

 

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Afficher le commentaire. Dernier par chiens en peluche le 12-09-2013 à 10h29 - Permalien - Partager
La porte aux sept serrures Publié le Jeudi 17 Décembre 2009 à 20:46:00

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Titre original : Die Tür mit den 7 Schlössern)


Genre : Krimi

 

Année : 1962


Pays d'origine : Allemagne


Réalisateur : Alfred Vohrer


Distribution : Heinz Drache, Sabine Sesselmann , Eddi Arent, Pinkas Braun, Werner Peters, Gisela Uhlen, Hans Nielsen, Klaus Kinski

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Scotland Yard est une fois encore aux abois. Deux hommes ont en effet été tués en l’espace de 48 heures, à Londres. Le premier a été repêché dans la Tamise ; le second, un prêtre, a été assassiné à la gare de Waterloo. Point commun entre les deux victimes : elles portaient une clé en or rattachée à une chaîne. L’homme d’église, qui venait d’Ecosse, avait aussi dans une poche une lettre où il est écrit qu’il devait rencontrer un certain Haveloc.
L’enquête est confiée à l’inspecteur Richard Martin (Heinz Drache) et son adjoint Holms (Eddi Arent). Martin reçoit la visite d’un cambrioleur notoire, Pheeny (Klaus Kinski). Celui-ci paraît très nerveux. Il raconte au policier qu’il a été engagé pour ouvrir une porte protégée par sept serrures différentes, en échange d’une forte somme d’argent. Il a été conduit sur place les yeux bandés. Tout ce dont il se souvient c’est un blason, et le fait que ses commanditaires ne possédaient qu’une seule clé. N’ayant pu réussir à ouvrir la porte, Pheeny pense que sa vie est menacée.
Martin part ensuite à la recherche du dénommé Haveloc. L’homme était en fait l’exécuteur testamentaire d’Angus Selford, un riche Lord décédé voici quelques années, et qui lui avait confié la gestion de sa fortune à son héritier. Celui-ci, Percy, aura bientôt 21 ans, date butoir à laquelle la fortune de son père lui reviendra totalement. En attendant, le jeune homme parcourt le monde et demeure inaccessible. Le policier apprend aussi que le prêtre assassiné avait entendu en confession l’un de ses fidèles, qui connaissait Lord Angus. Ce dernier, avant de mourir, avait réuni sept de ses proches les plus sûrs, et leur avait remis une clé à chacun… Une clé identique à celles retrouvées sur les cadavres.

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« La porte aux sept serrures » avait déjà connu une première adaptation anglaise, dès 1940. Le film avait même été distribué aux Etats-Unis sous le titre « Chamber of Horror », et il s’agissait là de la deuxième œuvre basée sur un roman d’Edgar Wallace à être diffusée sur le continent américain, après « The Human Monster » (« Les mystères de Londres ») en 1939.
Cette version de 1962, réalisée par l’incontournable Alfred Vohrer, frise la perfection. Assurément, le metteur en scène a su exploiter tous les ingrédients du livre et les retranscrire sur pellicule, tout en y apposant son style. La trame de cette histoire est à la fois originale et passionnante ; et l’intrigue tient le spectateur en haleine pendant tout le film, avec, cerise sur le gâteau, un dénouement inattendu mais parfaitement logique. Oui, pas de scénario tiré par les cheveux, comme c’est parfois le cas dans le krimi. Alors, même si « La porte aux sept serrures » comporte peu de scènes spectaculaires, elle n’en est pas moins fort réjouissante dans l’ensemble, avec un scénario complexe mais parfaitement huilé, et d’une limpidité qui force au respect. On est pourtant dans un schéma classique du genre puisque, encore une fois, il est question d’une sombre histoire d’héritage, thème récurrent du krimi. Inspecteur de police fin limier et demoiselle en détresse sont également au menu, avec en bonus un savant fou se livrant à des expériences secrètes au fin fond d’un laboratoire souterrain.

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Le flic de service est cette fois incarné par le sympathique Heinz Drache, dont le style rappelle un peu celui de Joachim Fuchsberger, l’acteur jouant en toute décontraction. Mais Drache, lui, ne mâche pas de chewing-gum. Il a comme passe-temps la prestidigitation, un talent qui s’avèrera évidemment utile à un moment du film. Cet acteur avait déjà joué dans « The Avenger » (1960), et on le verra par la suite dans d’autres krimis (neuf en tout), mais aussi dans « Casse-tête chinois pour le judoka », de Maurice Labro. L’héroïne de « La porte aux sept serrures », Sabine Sesselmann, est loin d’être aussi connue qu’Uschi Glas ou Karin Dor. Cette jolie blonde avait néanmoins tourné l’année précédente dans « Le Narcisse Jaune intrigue Scotland Yard ». Mais son rôle le plus connu reste celui d’Aurore de Nevers dans  « Le Bossu » d’André Hunebelle, aux côtés de Bourvil et Jean Marais.

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Le reste du casting est beaucoup plus familier, puisqu’on y retrouve des habitués du genre, et dont tous ou la plupart ont travaillé pour la firme Rialto. En tête de liste citons Eddi Arent, qui bien que s’appelant Holms dans le film est pourtant, comme souvent, l’adjoint du héros. Arent se montre cette fois assez sobre dans le registre comique, tout comme Siegfried Schürenberg (l’inamovible Sir John), et l’on ne s’en plaindra pas. Côté méchants, Pinkas Braun remporte la palme haut la main, dans un rôle de médecin dément proche d’un Mengele. Décédé l’année dernière, le Suisse a lui aussi écumé les krimis, mais aussi la SF avec « 4.3.2.1. Opération Lune », de Primo Zeglio. L’une de ses dernières prestations mémorables sera celle qu’il tenait dans le « K » d’Alexandre Arcady. En dehors de Werner Peters (vu dans plusieurs volets des « Docteur Mabuse ») et Jan Hendriks (« College Girl Murders »), notons également les présences du « kolossal » Ady Berber, dans un emploi quasi-identique à celui des « Mystères de Londres », et de Klaus Kinski, ce dernier disparaissant toutefois rapidement de l’intrigue.
Bref, « La porte aux sept serrures » compte parmi les très bonnes adaptations des œuvres d’Edgar Wallace, et le film d’Alfred Vohrer est une réussite, à laquelle il ne manque qu’un ou deux moments forts pour atteindre les sommets. On peut aussi regretter une prestation en demi-teinte de Peter Thomas en ce qui concerne la bande originale, ce qui est plutôt rare de sa part. Mais dans l’ensemble, ce krimi millésimé 1962 est un fort bon cru, à déguster de ce fait sans modération.

 

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Der Gorilla von Soho Publié le Mardi 17 Novembre 2009 à 20:31:00

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Genre : Krimi

 

Année : 1968

 

Origine : Allemagne

Réalisateur : Alfred Vohrer


Distribution : Horst Tappert, Uschi Glas, Uwe Friedrichsen, Herbert Fux, Hubert von Meyerinck, Inge Langen, Beate Hasenau


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L’inspecteur David Perkins (Horst Tappert) enquête sur la mort d’un homme retrouvé noyé dans la Tamise. La victime avait pour nom Richard Ellis, australien d’origine, la soixantaine bien sonnée. Bien qu’il s’agisse apparemment d’une mort naturelle, Perkins est sceptique, Ellis étant le troisième individu à être repêché dans le fleuve. Détail curieux, on a retrouvé dans les effets personnels du défunt une petite poupée sur laquelle des mots ont été inscrits dans un dialecte africain. Le policier, flanqué de son adjoint le sergent Pepper ( !), fait donc équipe avec la jolie Susan Mc Pherson (Uschi Glas), ex-infirmière maîtrisant les langues africaines. Leurs investigations les conduit vers une association philanthropique : "Love and Peace for People", organisme du genre "Armée du Salut", qui recueille notamment les jeunes femmes en détresse. Il se trouve que les trois noyés de la Tamise, outre le fait qu’ils étaient tous étrangers et d’un âge avancé, avaient légué par testament leur fortune à cette association.

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Ce résumé vous dit quelque chose ? Pas impossible, surtout si vous avez lu la précédente chronique sur « Les mystères de Londres ». En effet, « Der Gorilla von Soho » est une nouvelle adaptation du roman d’Edgar Wallace, « The testament of Gordon Stewart », et de ce fait une relecture du film de 1961. Curieusement, c’est encore Alfred Vohrer qui l’a réalisé, livrant une copie presque conforme de sa première version. Du moins dans les grandes lignes. Car indéniablement, « Der Gorilla von Soho » est inférieur, notamment au niveau de l’ambiance. Disparue la ville de Londres noyée sous le brouillard avec un Ady Berber diablement inquiétant. A la place, on se retrouve avec un meurtrier se dissimulant dans un costume de gorille (indiscrétion garantie, mais peut-être Vohrer a-t-il voulu faire un clin d’œil à la nouvelle d’Edgar Poe, « Double assassinat dans la rue Morgue »). Si le trio Tappert/Glas/Friedrichsen reprend honorablement les rôles de Joachim Fuchsberger, Karin Baal et Eddy Arent (avec moins de panache, néanmoins), les méchants s’avèrent moins « colorés » (bien que le film le soit, lui). Pas de Kinski (mais un clone aux lunettes noires moins impressionnant), pas de Berber, donc ; mais heureusement Herbert Fux, dans le rôle d’un malfrat maître chanteur, sauve les meubles.

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Fux, décédé en 2007, fut une figure incontournable du cinéma de genre allemand durant de nombreuses années. On a pu voir son visage coupé au couteau dans des œuvres aussi diverses que « Commissaire X, halte au L.S.D. », « La marque du Diable », « Sonny and Jed » et la version de « Jack l’Eventreur » par Jess Franco. Il fut également un pilier du cinéma érotique teuton durant la décennie 70. A ce propos, on notera la première apparition dans ce krimi d’une future vedette des productions « cochono-teutonnes » d’Erwin Dietrich, à savoir la mignonne Ingrid Steeger, jouant l’une des nombreuses serveuses nues (ou presque, seule une feuille de vigne leur cache la toison pubienne) fréquentant un cabaret de Soho où Derrick, pardon… Perkins vient enquêter, et où Sir Arthur (le remplaçant de Sir John, chef de Scotland Yard) vient lui s’encanailler. C’est d’ailleurs là qu’on voit l’évolution du krimi en cette fin de décennie. L’ambiance gothique des années noir et blanc s’est peu à peu dissoute, et l’érotisme a commencé à s’y faire une petite place. « Der Gorilla von Soho » possède la même intrigue tarabiscotée (et diablement tirée par les cheveux) que « Les mystères de Londres », mais l’aura de mystère du premier opus est ici noyée par la légèreté du cadre de ce cabaret (même si cela reste un plaisir certain pour les yeux), et l’humour ici particulièrement lourd du personnage de Sir Arthur, véritable obsédé sexuel, et de celui de Friedrichsen, l’adjoint de Perkins, un rien benêt et ne pensant qu’à draguer Susan Mc Pherson.

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Il faut avouer qu’elle est bien mignonne, Uschi Glas (et son interprétation est peut-être la plus satisfaisante, avec celle d’Herbert Fux). A son actif, elle possède une bonne expérience du krimi, puisqu’elle jouait déjà dans « The sinister Monk » et « College girl murders » ; et qu’on la verra ensuite dans « La morte de la Tamise », et « Le tueur à l’Orchidée », un giallo celui-ci, puisque la Rialto, lors de ses dernières années, avait coproduit ses films avec l’Italie.
Si l’on est finalement déçu par cette resucée des « Mystères de Londres », on est par contre en droit d’être satisfait (voire emballé) par la musique du génial Peter Thomas, dont les rythmes jazz-pop si particuliers donnent furieusement envie d’acheter le CD.
Pour le reste, on se dit qu’Alfred Vohrer a quand même fait bien mieux. « Der Gorilla von Soho » se suit d’un œil tout au plus amusé, et l’on peut sourire des « farces » du metteur en scène, appelant l’un de ses personnages « Docteur Jekyll ». Sans oublier l’incroyable Sergent Pepper ! On aurait pu croire à un hasard, jusqu’au moment où lors d’une scène se situant dans la chambre d’une entraîneuse, la caméra s’attarde sur un poster des Beatles, celui du Lonely Hearts Club Band ! Sacré Alfred…

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Afficher le commentaire. Dernier par le 17-07-2013 à 10h05 - Permalien - Partager