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Septembre 2008 ..... Pétard de Zeus, je serais cynique, je dirais que c'est encore de la faute de Ben Laden qui est un fan du mois de septembre !! Il n'y pas eu un politique pour le dire ...... C'est vrai que cela faisait encore plus gros que les armes de destructions massives irakiennes.

Bref, nous sommes en mars 2009 et dans le pétrin jusqu'au front (  j'ai dit le pétrin, pas le purin ..... quoi que, en y réfléchissant bien  .... ). Le CAC 40 a dévissé de plus de la moitié en 6 mois. A l'heure ou j'écris ces lignes il culmine royalement à 2792 points alors qu'il dépassait les 6000 points en 2008. Bon, c'est vrai que le CAC 40, c'est comme le panier de la ménagère pour le calcul de la hausse des prix par l'INSEE. Cela fait un peu sourire. Mais cela reste quand même un indicateur.

Cela fait donc 6 mois que tout pète de partout, se fissure, craquèle, agonise dans un lent crissement de métal brisé évoquant une bielle coulée ou une salade de soupapes. La mécanique est grippée, figée, bloquée. On me dit que la crise est due initialement  à la non circulation de l'argent entre les banques par un manque de confiance découlant des actif  "toxiques" générés par les subprimes. Ok.

Mais voila, les banques ne se prêtant plus d'argent entre elles, et les USA ayant laissé tomber Lehman Brother, le signal a été lancé. Quoi ? Comment ? Qu'ouïs-je ? les banques se cassent la gueule ? Oh pétard, vite je récupère mon magot et je fonce au supermarché du coin pour stocker du sucre, du sel, de l'huile, de la farine et des pâtes ( ne rigolez pas, les derniers chiffres montrent que le prix des pâtes a grimpé de 7.7%. Vous croyez vraiment que c'est une coïncidence ? ) !!!!

Autrement dit, la confiance dans le système bancaire s'est effondrée plus vite que la cote de popularité d'un moine tibétain sur la place Tien An Men au passage d'une patrouille de flics. Et lorsqu'on a peur, on se replie sur soi. La voiture tiendra bien encore un an ou deux, les vacances au Maroc en avion au départ de Roissy attendront un peu plus tard, le barbecue que je voulais monter dans le jardin se fera attendre, l'écran plat LCD de 42" attendra que mon bon vieil écran lâche, l'appartement sur lequel je lorgnais sera encore là dans deux ans et beaucoup moins cher, le neuf que je voulais acheter attendra bien que je me sente plus en sécurité, etc, etc ...... Résultat, un ralentissement immédiat de la consommation et, forcément, une baisse de la production inhérente.

La baisse a été telle que les industries françaises et l'immobilier se sont retrouvés avec un stock monstrueux en point de temps. Là déja, je me pose une question : Travaillant avec l'industrie, et un secteur qui est plus ou moins en cheville avec l'automobile, je m'interroge quant au stock de voiture. Les constructeurs gonflent les gonades des sous-traitants avec des commandes en flux hyper tendus .... Comment peut-il y avoir autant de stock ??? Passons ..... je ne suis pas économiste et il y a sûrement des paramêtres qui m'échappent.

Alors quoi faire ? consommer ? Mais voila, c'est un peu tard. La récession a généré des réductions de travail, et donc de salaire, et carrément du chômage partiel ou complet. Exit le pouvoir d'achat, exit la consommation. En novembre 2008, je poussais déja un coup de gueule par le biais d'un texte envoyé à deux journaux locaux. Voici le texte intégral au format PDF :

Lettre ouverte à France ( 19/11/2008 )

La seule réponse possible à cette crise est une reprise de la confiance des consommateurs dans les divers systèmes, qu'ils soient bancaires, politiques, commerciaux ou autre. Et ça, c'est une autre paire de manche.