Julaf's canadian life

Ce long week end tant attendu se profile enfin.

Un réveil matinal à 5h me hisse du lit, mais la motivation est bien là . Je prépare mes sacs, prends ma dernière douche et un dernier gros petit déjeuner pour être paré pour ces 4 prochains jours.

Je sors et... des torrents de pluie, seule chose que je n'ai pas regardé, la météo… un déluge, notre départ est légèrement décalé mais nous prenons la route vers 6h30 et 3h de route vers le Nord. Un arrêt symbolique dans un McDo pour un dernier café. Et c'est parti !

Bien que les photos soient loin de transcrire toutes les merveilles que j'ai pu voir, je vais essayer de vous partager mon histoire.

 

Jour 1 :

Arrivée sous le déluge, seule option pour nous : acheter des Pancho résistants et une grande bâche pour abriter le tout.
Nous commençons par acheter notre permis pour le campement et nous devons indiquer les emplacements où nous allons dormir chaque nuit pour des raisons de sécurité.

Puis on fait le plein de matériel, 3 canoës (finalement en kevlar, car plus léger), nos 2 tentes 4 places, les rames, les gilets de sauvetage, un baril étanche de 60L rajouté à la liste au vue de la pluie actuelle…

En route pour le premier campement, 18 km de canoë, nous traversons lacs et rivières, jusqu'à arriver à Lost Joe Lake. Les paysages, malgré la pluie sont superbes, typiquement ce que l'on peut se représenter du Canada : des forêts à perte de vue, des cabanes en bois, des grands lacs et quelques personnes en canoë qui communie avec cet immense nature sauvage.

Notre premier emplacement ; en pleine foret avec des petits rapides à coté. Nous montons les tentes entre deux averses, et allumons le feu pour déjà faire sécher les premières affaires. Surprise, il manque une pièce dans une des tentes, celle qui fait la connexion entre tous les piquets et qui maintien la tente droite. Que faire… ? Je prends une patate et hop, le tour est joué, aventurier jusqu'au bout.

Le truc sympa a Algonquin, c'est que les campements sont aménagés, au milieu de nulle part et on se sent vraiment perdus en pleine nature, les seuls invités sont les moustiques et ça… c'est un cauchemar, particulièrement lorsqu'on a un sang qu'ils aiment, visiblement le mien. Je passe donc la première soirée à me taper sur le bras et le visage.

Direction les rapides pour le premier lavage personnel, dans une eau avoisinant les 17°C… trop génial.

Réunis autour d'un grand et vrai feu de bois, premier diner poulet et patates à la braise, on profite du premier soir pour manger des ingrédients frais.

Première nuit, légère, dormir à même le sol après cette journée éreintante, avec un colloc de tente qui ronfle comme un ours et des bruits environnants comme jamais nous avons entendu. Particulièrement un bruit qui ressemble fortement à un brame de cerf, on se rend compte le lendemain matin que c'est un crapaud qui fait ce bruit… lol