Cet
article est encore chaud de hier au soir, il faut reconnaitre que c'est
pas terrible mais je n'arrive plus à retrouver mes galèjades d'avant.
La source d'inspiration est quasiment sèche et vous n'y pouvez rien.
La journée s'annonçait pas trop mal, bref encore du soleil d'hiver finissant ou de printemps sur le début, comme vous voulez. J'avais encore les yeux bouffis de sommeil , car je m'étais endormi sur le tard, ben voui, je compte les pièces d'or de ma pignate la nuit, avec juste une bougie et les volets pleins bien tirés, alors ça fatigue.
En plus il y avait un enfoiré de renard qui était venu sentir le poulailler. Pas con celui la, il pouvait pas bouffer les croquettes du chat comme tout le monde. Avec les économies qu'il faut faire pour la nation, je me suis mis aux croquettes, le sarko va être content.
Au niveau économie il y avait aussi le café, et ce matin j'étais passé aux glands torréfiés comme mes parents pendant la "guerre", berk, même la cafetière m'avait fait la tronche ce matin.
Bon c'est pas tout , il fallait que je trouve quelqu'un à faire marronner et il fallait que je fasse goûter mon nouveau café ! Allez , hop quatre glands encore chauds dans la poche je me pointe chez le vendeur de champignons noirs.
Pas
de pot pour le café, l'artiste était déjà occupé à son tracteur. Putain
con, je voyais encore arriver la corvée de "coupdemainage" obligatoire.
- Vé qui je vois ! tu tombes bien il faut que tu m'aides à atteler
- Atteler quoi ?
- Con , pas le mulet ! le tracteur
Bref,
après le coup des bretelles qui cassent, la terre dans les souliers,
les vapeurs d'échappement, les chevilles tordues, j'avais ramassé un
petit saladier de merde de rabassettes, les rataillons de fin de saison.