Si cela continue il faudra peut être bien s'éclairer avec des vers luisants
Cet article concerne les ampoules à basse consommation, mais faites un tour sur le site et vous verrez que la Wifi est dangereuse aussi, il conseille que la Wimax passe par fibre optique, et bien d'autres sujets
Les scientifiques du (riirem
et d’Arca Ibérica (Espagne) ont réalisé un banc d’essai
sur les ampoules fluo-compactes, dites aussi lampe basse
consommation , aujourd’hui recommandées dans le cadre de la
lutte contre le réchauffement de la planète et les économies
d'énergie. L'expérimentation, menée près de Valence, en
Espagne, et réalisée en chambre anéchoïque avec différentes lampes,
de marques et puissances variées, montre que les ampoules basse
conso, dès l’allumage, sont à l'origine d'importants
rayonnements radioélectriques... Alors que les autres ampoules
n’en émettent pas ! Contrairement aux ampoules
classiques, les champs détectés autour des LBC allumées atteignent,
à 20 cm, entre 180 V/m et 4 V/m pour des puissances allant de 20 à
11 Watts. Avec des puissances de 7 ou 5 Watts, les champs
électriques radiofréquences mesurées vont de 34 à 2 V/m à moins de
20 centimètres. Il faut s'éloigner de 1 mètre pour retrouver une
valeur de 0,2 V/m, correspondant au bruit de fond radiofréquences
ambiant. La
technique des ballasts électroniques présente dans le culot des
lampes basse consommation est la cause des rayonnements
radioélectriques émis par les ampoules. Ces circuits
électroniques, caractéristiques de ampoules, régulent la
tension électrique entrant dans l'ampoule – ce qui optimise
l'énergie consommée et accroît la durée de vie de l'ampoule. Les
ballasts sont aussi chargés, pour éviter un effet de scintillement,
d'augmenter la fréquence du courant traversant l'ampoule,
transformant ainsi les émissions basse fréquence des ampoules en
des fréquences bien plus élevées, à l'origine des rayonnements
radioélectriques relevés. Aucun blindage
électromagnétique du culot n’a été constaté dans le culot des
ampoules expertisées, or celui-ci permettrait d’abaisser
considérablement les valeurs des rayonnements radioélectriques
observés. En raison des valeurs détectées afférentes
au fonctionnement de ces ampoules, les personnes qui utilisent ce
type d’ampoules, par exemple comme lampe de chevet, sur leur
table de travail ou leur bureau, peuvent être exposées, selon la
distance et la puissance à des champs électriques allant de 2
à 100 V/m, voire plus. De plus, des risques importants
de compatibilité électromagnétique (CEM) sont à craindre chez les
personnes appareillées d'implants ou de prothèse médicales, actif
ou non, car elles peuvent être exposées lors de la mise en service
des ampoules à économie d’énergie, de façon instantanée, à
des pics de champs électriques de l’ordre de 100 à 300
V/m. Ces valeurs, en fonction des distances et des
puissances impliquées, sont supérieures aux limites recommandées
par le Conseil de l’Europe (1999/519/CE), visant à éviter au
public tout effet thermique et fixée à 28 V/m, et la directive
relative à la compatibilité électromagnétique des équipements
électroniques et électriques (2004/108/CE), dont les niveaux sont
de 3 V/m, voire de 10 V/m selon les références.