L’aïoli
ne se mange pas l’été et surtout pas le soir, mais pour des raisons
d’évolution de société je vais vous donnez la recette de l’aïoli qui se
mangeait auparavant l’hiver et le vendredi à midi, et oui c’était le
jour du poisson, c’est un plat de pauvre comme expliquée dans l’aïoli
des estivants.
Je prépare toujours les légumes avant et je fait l’aïoli (ou sauce aillade en français) proprement dite au dernier moment, c’est très facile vous verrez.
- 1 bonne trentaines d’escargots grisés des restanques (préparation : faire jeûner avec des branches de fenouil fraîches, rincer dans plusieurs eau additionner de vinaigre et de sel pour les faire baver, lorsqu’il ne bave plus les faire cuire dans de l’eau salée avec un feuille de laurier et des bâtons de fenouil) prévoir les piques à escargots, ne pas trop faire cuire sinon ils vont devenir caoutchouteux.
Dans un mortier en marbre (attention prévoir un mortier assez gros) et à l’aide d’un pilon en buis, *anéantir 12 gousses d’ail dégermées et 2 amandes douce mondées, aidez vous d’une pincée de gros sel les cristaux serviront de meule en quelque sorte. Ajouter deux jaunes d’œufs (la véritable aïoli se monte sans œufs, mais c’est galère), quelques gouttes de vinaigre et donner deux tours de fouet (je vous épargne le pilon, car la « vraie » se monte uniquement avec le pilon) attendre deux minutes et commencez à tourner en versant lentement l’huile d’olive extra vierge première pression à froid, mettez un bec verseur genre Pastis de cette façon vous aurez un débit régulier.
C’est parti, bonne chance, l’aïoli doit être assez ferme pour que le pilon reste planté droit.