Bien que la journée de Dimanche était printanière, je suis resté enfermé, la chromathérapie ne fonctionne pas sur moi.
Cet
article est assez décousu, j'aurai tant aimé vous mettre quelque chose
d'un peu plus rigolo, j'ai des histoires bien d'ici qui sont encore
bien présentes dans ma cervelle, mais je n'y arrive pas.
Je
vais vous parler juste un peu de Sériciculture, plus communément
appelée "la culture du vers à soie", si vous voulez de plus amples
détails il faudra aller chez Nadine qui , elle, relate bien mieux que
moi les activités de notre passé pas si lointain.
Bref le vers à
soie est la larve du Bombix du Mûrier, vous avez aussi le verre à soi
pour les habitués qui allaient dans les Bars, nombreux sur ma commune,
et bien sûr pour la production de la soie, tout le monde avait un ver à
soie. Il faut dire que qu'ici tout est exagéré, un peu comme la sardine de Marseille. Nos
paysans pas si fada que ça avaient croisé deux espèces pour obtenir des
vers à soie bien plus gros, le fameux Bombix du Mûrier et le Lombricus
Gigantus. Ce n'est pas la peine que je vous fasse un dessin,
d'ailleurs il n'en reste plus, ou alors bien cachés. Par contre je vais
vous montrer les vestiges de leur habitat
Je
vais vous parler juste un peu de Sériciculture, plus communément
appelée "la culture du ver à soie", si vous voulez de plus amples
détails il faudra aller ICI
La magnanerie est le lieux où sont traités les cocons, celle de mon
village qui s'apellait "le Grainage" , car les oeufs du ver à soie
étaient appelées "graines" a fermé ses porte juste après 1950
Bref le ver à soie est la larve du Bombix du Mûrier qui ne mange que
les feuilles de mûriers fraîches du jour. Vous avez aussi le verre à
soi pour les habitués qui allaient dans les Bars, nombreux sur ma
commune, et bien sûr pour la production de la soie, tout le monde avait
un ver à soi. Vous voyez jupi est nul, vraiment nul. Il faut dire qu'ici tout est exagéré, un peu comme la sardine qui boucha le port de Marseille.
Nos paysans pas si fadas que ça avaient croisé deux espèces pour
obtenir des vers à soie bien plus gros, le fameux Bombix du Mûrier et
le Lombricus Gigantus. Avec cette soie il avaient l'exclusivité pour
fournir la Marine Nationale de Toulon, en cordages.
Ce n'est pas la peine que je vous fasse un dessin de ces hybrides,
d'ailleurs il n'en reste plus, ou alors bien au tréfond de la falaise.
Par contre je vais vous montrer les vestiges de leur habitat
Au début la tailles de ces mutants resta acceptable, témoin cette petite galerie
Puis à force de sélection ceux ci grossirent
Témoin cette galerie déjà un peu plus grosse
ensuite ils devinvent très gros et cela posa un problème
Un problème de surpopulation
Tous
ces trous fragilisèrent la falaise et le sous sol du village,et je
pense qu'à ce moment la, les apprentis sorciers durent mettre fin à cet
élevage, et supprimer ces Bombix Lombricus Enormus. Comme c'étaient
des invertébrés, aucun "squelette" ne fût retrouvé. La photo,
n'existait pas non plus, alors contentez vous de ces vestiges.
Toutefois
il reste l'abreuvoir où ces monstres venaient étancher leur soif le
soir, ils venaient nombreux paraît il, car cet abreuvoir était tenu par
Dame "Ver Luisant"
En
réalité ces voûtes étaient, pour les plus petites , des adductions
d'eau, pour le reste la plupart servaient de cochonniers, ou d'étables
pour les ânes et mulets, de remises aussi, certaines servent encore
pour abriter des voitures, beaucoup se sont effondrées, ou ont
disparues sous d'autres constructions. Un jour lorsque j'irai un peu mieux, peut être, je vous ferais visiter des galeries et plein de choses inconnues des touristes. Espérons !!!
3 commentaires. Dernier par jupiter le 05-03-2007 à 20h05 - Permalien -