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la cachina

cuisine et galéjades

Haute tension au Bessillon Posté le Mercredi 16 Mai 2007 à 23h28
Ou comment se faire maudire par son beauf et par mes invités.


Comme vous ne le savez peut être pas, dans le centre Var, plus précisément sur la commune de Cotignac (quel menteur, car une partie de cette colline appartient à Ponteves, mais on est pas à une guerre près avec nos voisins) est située une colline dominante appelée gros Bessillon (814 mètres) de ce perchoir il y a une vue magnifique sur la quasi totalité du Var et même au delà.


Cela se passait dimanche, jour où nos amis blogueurs Marseillais que vous connaissez bien, plus Joël et la Varlope que vous connaissez aussi bien, s'étaient restaurés légèrement chez cet abruti de Jupi.


Pour faire encore plus bête, ce couillon de Jupi décidât de les emmener visiter le sommet de cette fameuse colline. Tout le monde avait prévu des souliers de marche à cette occasion, même la varlope pensait qu'il fallait marcher.
Mais non, une route goudronnée, je dirais même une autoroute mène au sommet, pour dire que c'est roulant, la chaussée est hérissée de ralentisseurs pour modérer les fous du volant


Nous voilà parti 4 dans la première voiture de Mamiekéké conduite pas son Cricri, suivait la Varlope et son épouse dans sa 206 flambante neuve.

Je croyais qu'il connaissait la route depuis qu'il habite à Cotignac !!!

Le chemin d'accès au sommet fait tout de même 7 km et il est sans issue.
Le temps était assez mitigé et un vent de Sud-Est soutenu soufflait, mais bon j'y suis habitué, Mes visiteurs étaient tous mascara * , noirs , gris , brefs dans un état lamentable, sauf notre gentil Joël qui avait su rester raisonnable.
Image
On attaque le chemin, qui n'est pas très bon au départ, du goudron et des trous, il faut slalomer entre les nids de poules, disons heuu!!! des nids d'autruches plutôt.

Ensuite une partie du chemin est vraiment en terre et assez ravinée (c'est en fait voulu pour décourager les "estrangers", je savais qu'ensuite le chemin était goudronné, mais déjà quelques murmures se faisait entendre, et j'imaginais ce que mon beauf dans la seconde voiture pouvais me casser sur le dos.

Ouf le goudron, mais quel goudron, un goudron qui a la pelade, coumo ùn mari can (comme un mauvais chien) il restait juste quelques plaques, le reste des trous et encore des trous, "le salaire de la peur" multiplier par dix, oui c'est vrai j'exagère, mais moi je n'y fais pas attention.

Mais déjà, une petite demande révélatrice:
- on redescend par la même route ?
- bè, oui !
- aïe.

Je pensais aussi au beauf qui me maudissait à distance, et je sentais ses ondes meurtrières me transpercer.
Les trous c'est de la rigolade, juste un petit apéritif, maintenant les ralentisseurs étaient là , déjà qu'on ne va pas vite à part faire marche arrière je ne vois pas comment on peut nous ralentir. Bref ces méchants ralentisseurs sont disposés en biais, et là tout le monde ralenti car autrement cela dégargaille (désosse) la voiture, même les 4x4.
Doucement je m'hasarde à dire qu'il y en a 27 jusqu'au sommet, je crois que j'aurais mieux fait de me taire.
J'avais des picotements dans tout le corps, je suis sûr que mon beauf avait mené sa poupée vaudou pour me martyriser à distance.
Le panorama je le connais par coeur, mais mes amis ne le regardaient pas vraiment, ils étaient un peu crispés, alors pour détendre l'atmosphère j'en sort une grosse et lourde :
- ce n'est pas dangereux, mais la dernière voiture qui est tombée, et bè, c'est une semaine après que l'on a retrouvé les corps, et encore grâce aux corbeaux qui étaient en train de les bouffer.
Heu .... Ambiance Igloo porte ouverte avec un ours blanc qui monte la garde.

Merde alors, ils ne vont pas me vomir ma bonne daube (pas si bonne que ça d'ailleurs).

Après quelques ralentisseurs, grincements, raclement et quelques piqûres dans le dos (oui les ondes maléfiques du beauf me poignardaient le dos) nous somme arrivés sur le plateau sommital qui se termine sur un précipice et en parking occasionnel.

oh putain ! une sisempe , (vent fort), putan lou vènt bouffe fouar aqui, (putain le vent souffle fort ici) et frais en plus, je met mon anorak et là je vois arrivé mon beauf qui fais un demi tour rapidos rapidos, Why ? juste le temps de dire :
- mais t'es pas calu (fada) tu veux me tuer

Je ne me rappelais plus que le sommet était littéralement clafi (rempli aux maximum) d'antennes de toute sortes et dans toutes les fréquences, et cela est très très dangereux pour La Varlope

Alors excuse moi Dédé, je n'ai pas fait exprès, allez, la prochaine fois on ira à Cadarache ou à Tchernobyl


Le reste des commentaires et photos c'est Mamiekéké qui va vous les donner, avec moult détails aussi épineux et sous un autre éclairage

*mascara : mâchurés, mais ici cela veut dire aussi noirs, torchés, bref un peu gais

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