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la cachina

cuisine et galéjades

back in the Provence Tipi Posté le Dimanche 5 Août 2007 à 14h43
Suite et fin du Tipi électrique.

.......quelques uns et unes étaient vaguement réveillés , mais sans doute en plein rêves éveillés. J'étais téméraire en ce temps là, mais pas rassuré pour la suite.
- putain , anette t'as pas un truc fort pour les réveiller tes zoizeaux de nuit.
- bien tu sais on a plutôt des trucs qui endormen, des trucs cool
- tu vas voir je vais leur balancer le jus où je pense ils vont se bouger le cul!
- cool patrick, je te vois bien énnervé, positive un max , prends-le du bon coté (je vous évite les blagues à deux sous grivoises , à souhait)
- Cool, cool, cool, évidemment avec l'herbe et autre subtances que vous prenez, tout est cool, oh ça fait deux heures que je suis ici, juste pour une ampoule de merde perchée en galère dans une tente de mes couilles , hoooo annette je crise là. ! et mon patron il va dire quoi ?
- et alors prends ton temps, krishna nous enseigne la patience
- et la fornication aussi ! non la j'invente
- je te préviens je vais poser l'échelle contre la toile , te plaint pas après !
- ah non !
- alors réveilles un de tes singes et fait le monter au poteau !
- ils sont si fatigués de la nuit
- je vais le secouer ou les griller comme des porcs , oui!
Manifestement la fumée et les thés ne faisaient pas bon mélange, le pire c'est que je m'en appercevais presque.
- allez viens dehors tu vas te calmer, à ce stade là on va se fumer une clop tranquille tous les deux et ça ira mieux
J'ai pas percuté, je devais avoir pris déjà une bonne dose dedans, clop, clop, pourquoi pas .
- ça vas pas tu as l'air tout drôle, je préfèrais quand tu étais énervé
- beuuuuuh, c'est bizarre on dirait que je plane sur le dos d'une libellule qui a des hoquets.
- viens sous la terrasse , près de la maison , je vais te mettre un linge mouillé sur la tête
- oui anette , mais une serviette avec des fleurs oranges alors !
Me voila allongé sous la terrasse au frais avec une espèce de turban humide autour de la tête qui devait avoir triplé de volume. malgré la tête qui flottait vaguement, me voila parti en train de lutiner Annette qui était fort appétissante. Qoâ, vous n'avez jamais été jeune en 70 ?
Bref l'affaire était bien engagée , lorsque j'apperçois  la R16 Renault bleu flashi de mon patron arriver.
- oh, petit couillon c'est Léopold qui te parles
Mauvaise limonade, quand il disait son vrai prénom , c'était pas bon.
- tu joues au fakir lubrique maintenant, pendant les heures de travail, t'as fini au moins.
- heuuu, presque, j'attends de l'aide
- en ce moment je vois que tu es bien aidé, tu te démemerdes pas mal , t'as pas choisi une vilaine, debout et qu'on en finisse, c'est où feignasse.
Gniii, gniii, quelques explications plus loin on arrive au Tipi
- c'est quoi ce "chose" ?
- rien patron , juste un Tipi, il y en a beaucoup dans la région
- pfeuuuuuuuuuuu ! ce qu'il ne faut pas entendre! oh t'as fumé quoi ?
Anette restait muette, les colère à Léopold étaient connues dans tout le village (vrai)
Bref;

J'ai oublié de vous dire que l'été mon patron marchait tout le temps avec des tongues infâmes, alors que moi en short j'étais obligé de mettre de gros souliers en cuir (dans le batiment il ya toujours de méchantes choses qui trainent, rester sur les barreaux d'une échelle pendant deux par exemple avec des semelles fines c'est une torture) avec de fortes chaussettes, vous voyez la dégaine lorsque j'allais boire un coup au bar pleines d'estivantes, Casséééé !!!
Et crac le Monsieur se pique le pied juste en entrant dans le Tipi, mais non pas sur une seringue , hola on était en 70 , mais juste période herbes de chanvre.
C'était tout bêtement une épine de cade sèche, ces couillons faisait brûler du cade pour que la fumée les purifie.
Il venait donc de s'imaginer le pire, en plus c'était un sanguin le Monsieur, je vous dis pas le cri, même le grand manitou aurait perdu toutes ses plumes. Les indiens d'occasions aussi. Pardon eux ils perdaient les poils.
- lopettes , tas d'enculés de merde, c'est une porcherie ici, "vaou garça fué qui dedin per tout désinfecta, dgens et besti" -je vais foutre le feu la dedans pour tout désinfecter, gens et bêtes- et où elle est cette panne ?
- la haut, j'attendais que les gens , pardon lopettes, se réveillent pour qu'ils me tiennent l'échelle à coulisses
- vouai, vouai ! en attendant c'était pas l'échelle que tu avais dans les mains. Tu vas voir un coup de tronçonneuse et je vais te la raccourcir moi, la perche. Si je ne vais pas à l'ampoule ............(là, jupi t'es nul)
- non dit annette d'un coup, on se la changera  nous même.
- c'est pas beau çà, trois heures que mon couillon de biche (c'est moi) branle rien , et il faut plus rien toucher en plus ! non mais !
- allez zou , arrives toi, tu viendra finir ce dépannage ce soir après tes heures de travail, et gratis.
- pas de problème patron, je vais y arrivé tout seul, j'en suis sûr.
- je l'aiderais dit anette
- j'y compte dit Léopold

Heureuse époque, patron compréhensif, pas de DRH, no problemo, ainsi se passait la vie dans nos petits villages


Plus tard dans l'atelier au retour , Léopold me dit : il faut toujours satisfaire la clientèle, mais , après avoir encaissée la facture.
Pas folle la guêpe.

Je m'excuse de vous avoir obligé à lire ce tissu de bêtises.


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