Contrairement à l'a priori reçu, le sirop d'érable n'est pas produit à partir de la sève d'érable, mais à partir de l'eau d'érable ou de la sève du début de printemps (bien moins concentrée que la sève en général), que l'on concentre ensuite par ébullition.
La technique était déjà bien maîtrisée par les populations indigènes du Canada lors de l'arrivée des Européens. On s'en servait en particulier comme aliment tonique (vin de paille?), au printemps. De nombreuses légendes amérindiennes mettent en scène le sirop d'érable.
Les acériculteurs collectent la sève de la fin de l'hiver jusqu'au début du printemps au travers des gelées successives : la neige doit encore recouvrir le sol, et les nuits de gels doivent succéder aux jours de dégel !
Quelques similitudes avec les vins de glace non?
L'eau d'érable contient 2 à 3% de sucre : stocké dans les racines à l'automne et durant tout l'hiver, ce sucre remonte entre le corps et l'écorce afin de fournir l'énergie suffisante pour relancer le métabolisme de l'arbre.
Il suffit donc de planter un "robinet" avec son petit sceau, et d'attendre que le précieux liquide s'écoule, goutte à goutte....
Amis de la nature, n'ayez crainte : on ne récolte jamais l'eau d'un érable dont le tronc fait moins de
La température idéale à donner au sirop d'érable est de
Après ce long interlude culturel qui je l'espères aura satisfait les plus curieux (alors Morgane, Heureuse?), et que les auront fuit (oui c'est très long...), je vous propose de retourner à nos moutons...euh, à notre troupeau de 15!