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autour des mots

élucubrations

salut à tous!!! Posté le Samedi 3 Novembre 2007 à 03h06

 Salut à tous!!!!

 Oui, je sais, je suis impardonnable de ne pas avoir donné de nouvelles...

 Mais la vie a ses raisons que le temps ignore...

 Enfin, dans mon premier article j'esquissai l'existence d'un site, intitulé " La pleiade fantastique", omettant d'en donner l'adresse.

 Corrigeons cela tout de suite:

 http://www.lapleiadefantastique.fr.gd/

Normalement, je dis bien normalement, le lien ci-dessus devrait fonctionnait, cependant si cela n'était pas le cas essayez en inscrivant l'adresse entière dans la barre d'adresse en haut...

 Voilà, ce site a été crée il y a quelques semaines...

 Il est  tout neuf, les travaux virtuels ont donc été terminés.

 Si le site est achevé, le contenu en revanche est encore en chantier...

 Vous y trouverez quelques contes, j'en ferai paraitre d'autres à la fin de la semaine.

 Parmis ces histoires pour enfants il y en a une qui m'a rapporté le prix Flaubert ( Mais qu'est-ce donc que le prix Flaubert me demanderez vous à juste titre?

Et bien c'est un concours rouennais ouvert à tous, un concours d'écriture évidemment et pour les enfants. En effet le C.H.U. ainsi que les éditions "petit à petit", auxquelles on doit notamment les chansons en bd, sont à l'origine de ce concours, à l'issue duquel douze auteurs amateurs ont été lauréats du prix Flaubert.

Un très beau livre a été publié et les fonds ont été intégralement reversés pour les enfants hospitalisés.

Il y eu un tirage à 5000 exemplaires, 1800 ont été écoulés...

Ce qui a rapporté 18000 euros pour l'hopital, qui compte utilisé cet argent à la création d'une gigantesque fresque dans les couloirs menant au bloc opératoire, rendant ainsi le séjour hospitalier moins angoissant.

D'ailleurs pour info, la troisième édition a déjà débuté, je fais partie du jury.)

En feuilletant ces contes, vous verrez des araignées qui chantent du reggae, des chauffeurs de bus qui sentent le nougat, des vampires pirates et meme des rois à petits pois...

Le site contient également une pièce de théatre, intitulée " Les inconstances de l'amour, ou quand le diable s'en mele"...

Je l'ai laissé dans sa forme d'origine, vous y trouverez donc quelques coquilles.

J'ai écrit cette pièce il y a au moins sept ou huit ans, plongé à cette époque entre Musset et Calderon, mais j'ai découvert Maldoror depuis...

C'est une pièce très sombre et dont j'ai une affection particulière car elle grandit au son des musiques qui m'accompagnèrent à cet instant, en prenant le rythme et les intonations...

Vous croiserez, dans cette fable insensée, des princes rompus d'orgueil et de désespoir, des princesses aussi belles que lunatiques, un poète ridiculement romantique, et vice et versa, un démon aussi malin qu'un Lorenzaccio vénitien, des chats morts-vivants...

Vous trouverez également le carnet de bord d'une randonnée que j'ai faite il y a deux ans, le G.R. 2...

De Saint Martin de Boscherville jusqu'à Montivilliers, en longeant la Seine je parcouru la route des abbayes, dont certaines d'entre elles m'ont profondemment marqué.

Je ne suis pas croyant, plutot mystique...

En tout cas la marche et la spiritualité vont très bien ensemble.

Vous verrez enfin le début de mon premier roman...

Ce projet me tient particulièrement à coeur.

C'est un roman que j'envisage comme une saga...

Il conte l'histoire, du point de vue d'un humble agnostique, des Cieux...

La race des anges luttant contre celle des démons, entre deux l'humanité...

Une Humanité qui s'agite, se déchire, tantot sous l'aile blanche, tantot contre la bacchante noire...

Mon site, comme je l'ai déjà dit, est dédié principalement à la littérature fantastique.

Pour ma part, et je ne saurai l'expliquer, le diable m'a toujours fasciné ( Rassurez vous, mon lit n'est pas cerné de bougies, mon canapé n'est pas enchassé dans un quelconque pentacle de craie et je n'ai pas de corbeau perché sur l'épaule, tout juste une modeste fiente sur la veste...)

Non mais l'Univers infernal, ainsi que toute la mythologie qui s'y rattache, et cela est de meme pour l'angélologie, me passionne et m'attire.

J'ai toujours vu dans la figure du diable qu'un pauvre bougre...

Un bouc oui, émissaire sans conteste...

Portant sur l'échine le poids du péché originel, qu'il partage volontiers avec la Femme.

D'ailleurs, comme par hasard, cette dernière a toujours été sous-estimée, moquée dans le meilleur des cas et brulée dans le pire.

Oui, car Satan  a cette beauté féminine...

Si Eve est née d'une cote d'Adam, Lucifer quant à lui naquit assurément d'un sein alourdi.

 Enfin bref lisez le début de ce roman et faites moi part de vos impressions.

L'offre est toujours, et plus que jamais, valable pour faire partie de cette troupe fantastique.

                                                               ...

Ce blog a également pour vocation d'étre un espace de libre échange, de libre gouts:

Parlons cinéma:

En ce doux mois d'octobre et meme si le temps incite aux échappées buccoliques j'ai fréquenté de façon assidue les salles obscures, comme d'ailleurs tous les autres mois de l'année.

Ce mois-ci quelques films marqueront la fin de l'année et, pour certains meme, l'année entière.

La semaine dernière je suis allé voir , accompagné d'un ami dubitatif, c'est à dire quelqu'un qui se gratte le menton d'une main et l'entre jambe de l'autre en se demandant

 lequel des deux le gratte vraiment, un film extraordinaire.

Le titre, à lui seul est une bande annonce: " L'assassinat de Jessie James par le lache Robert Ford".

Derrière ce titre on ne peut plus clair, sans compromis et au parti plus que pris se cache une toute autre vérité...

 Sourde et rampante, comme le serpent se lovant entre les mains de Brad Pitt.

Jessie James était, et restera, sans aucun doute une légende du panthéon américain, qui fait la part belle aux hors-la-loi...

Mais, comme dans tout mythe, la vérité est toujours moins reluisante que l'or dont elle se pare...

Car Jessie James n'était finalement pas aussi courageux que ces feuilletons bon marché qui le peignirent...

Oui, Oyez mesdames et messieurs! Le grand Jessie James tirait dans le dos et tapait sur des gosses!

On découvre avec douleur que derrière la mythologie se terre l'Humanité...

Et vous savez quoi, ça fait un bien fou!

On assiste, comme une lente agonie ( La photographie y est d'ailleurs pour beaucoup, ces couleurs délavées, ce flou semblant figé le l'espace et rendant l'instant intemporel, presque magique...), à la chute de l'ange déchu...

L'idole s'est cassé la gueule de son piedestal.

Mais ici, dans le public pas un rire, meme étouffé...

 Touché par son humanité chacun d'entre nous s'interroge sur la sienne...

Car qui sommes nous au fond?

Ce n'est surement pas cette société dépeinte ( Et décolorée) qui apportera la réponse.

Car, de tous les dogues lachés aux trousses de l'insaisissable Jessie James, pas un n'ose  l'affronter, poser le bleu de son regard dans le sien.

Le monde n'est donc peuplé que de betes?

Betes de foires, comme ces fameux clichés du bandit pris sur son lit de glace...

Bete de somme comme ces frères Ford qui, n'osant réveiller la Bete, préfère s'assoupir dans leur lacheté...

Ou petite bebete qui reve de devenir Calife à la place du Calife, comme ce gamin de Robert Ford.

Cette scène troublante où, dans la lueur dansante d'une lanterne, Jessie demande à Robert de lui lire ce qu'on dit de lui et, qui finalement, préfère sourire:

" Tout ceci ne sont que des mensonges..."

Triste vérité...

Ou celle où le bandit devine , derrière l'angélique ( Maléfique?) sourire et la peau nacrée de son disciple:

" Tu veux etre comme moi ou tu veux etre moi?"

Troublante vérité...

Ou encore celle où Jessie James offre à Robert un magnifique révolver pour, dit-il remplacer sa vieille pétoire, alors qu'il sait déjà parfaitement que ce cadeau scellera son destin.

Terrible vérité...

Mais c'est sans conteste la fin du film qui reste le moment le plus sublime.

Se sachant définitivement trahi et aussi surement fatigué et las de cette vie insensée ( La vision de cette chaussure d'enfant perdue sur la pelouse quand il regarde par la fenetre, symbole subtile et clairvoyant d'une vie en fuite et l'utilisation quasi inhérente tout au long du film de la caméra à travers la vitre, déformant les visages et transfigurant la réalité qui finalement n'est jamais vraiment comme elle parait etre) se détache de ses flingues, eux qui pourtant ne le quittent jamais car Jessie vivait dans la peur de son ombre ou du moins de celle de sa légende, faisant l'acte le plus courageux de toute sa vie et s'élève (Sur son piedestal?) pour épousseter un tableau et...mourir.

C'est sans nul doute cet acte qui scella sa légende et enterra celle de Robert, qui se voyait déjà en haut de l'affiche.

On peut se dire également que sur ce coup là le grand Jessie James fut diablement malin...

Et le pauvre couard de Robert Ford finit sa misérable existence dans l'ombre de la mort de son idole, comme il l'a toujours vécue.

Reste, au milieu de ces hommes en ruines, le coeur des femmes...

Car ce sont bien elles qui nous apparaissent ici vraiment courageuses...

La preuve puisque la femme du plus célèbre despérado de l'ouest, l'ayant toujours appelé par son vrai nom, ne sachant pas l'identité du père de ses enfants, prenant son mari ensanglanté dans les bras ose enfin:

" Jessie, Jessie! Mon amour!"

Ce film est tout simplement magnifique, à voir et à avoir!!!!!

 

2 commentaires. Dernier par les auteurs populaires le 14-07-2013 à 10h47 - Permalien - Partager
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