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Le blog de Chérif BOUTAFA

Parler de Grenoble, etc.

QUI A TORT, QUI A RAISON? Posté le Lundi 5 Janvier 2009 à 00h45

Une guerre sans nom, comme les  nombreuses guerres qui ont eu lieu dans le monde entier et depuis tous les temps. Mais voilà, nous sommes au 21e siècle, en 2009 !

 

Au moins 500 palestiniens ont été tués et 2450 blessés dans cette malheureuse guerre, une offensive israélienne dans la bande de Gaza.

 

Coté Palestinien :

 

Depuis le début des bombardements le 27 décembre, huit jours après la fin de la trêve de six mois conclue entre Israël et le Hamas sous l'égide des Egyptiens, plus de 500 habitants de Gaza ont été tués lors de l'opération « Plomb durci ».

 

Soldats et blindés ont pris position dans les faubourgs de la ville, où vit un tiers du million et demi de Gazaouis.

 

L'offensive terrestre israélienne à Gaza, lancée samedi soir après huit jours de bombardements aériens, a permis à Tsahal de couper en deux la petite enclave palestinienne et d'encercler la ville de Gaza.

 

Au moins 42 personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées dimanche quand des obus israéliens sont tombés sur le quartier commerçant de la ville de Gaza, ont annoncé les services médicaux palestiniens.

 

Si tous les palestiniens sont loin de se reconnaître dans le Hamas, l'offensive de l'armée israélienne renforce la solidarité face à Israël.

 

Les tirs des blindés israéliens et la poursuite des raids aériens n'ont pas empêché roquettes et obus de mortier de continuer de tomber sur le sud d'Israël.

 

Environ 25 roquettes ont été tirées dimanche sur l'Etat juif.

 

Les forces du Hamas sont estimées à environ 25.000 hommes.

 

Samedi, à Paris dans la capitale plus de 20.000 personnes avaient manifesté pour réclamer l'arrêt de l'opération israélienne à Gaza. Des incidents avaient émaillé la dispersion du défilé.

 

Le cessez-le-feu exclu :

 

Le président israélien Shimon Peres a exclu un cessez-le-feu.

 

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert : « cette opération a été rendue inévitable, nous n'avons l'intention ni d'occuper Gaza, ni d'écraser le Hamas, mais d'écraser le terrorisme. Et le Hamas a besoin d'une leçon véritable et sérieuse. Il est en train de la prendre », a-t-il dit à la chaîne de télévision américaine ABC.

 

Dimanche matin, des fusillades ont opposé les combattants des deux camps mais, la journée s'avançant, les opérations militaires se sont progressivement limitées à des échanges d'artillerie, roquettes et obus de mortier des Palestiniens répondant aux tirs des blindés de Tsahal.

 

Coté Israélien :

 

Israël affirme ne pas chercher à réoccuper et accuse les hommes du Hama de recourir à des « boucliers humains » dans la bande de Gaza, en s'embusquant derrière les civils.

 

Environ 10 000 militaires israéliens étaient massés à la frontière. Un soldat tué, trente-deux autres militaires ont été blessés depuis samedi soir.

 

Les avions israéliens ont continué à viser des dizaines d'objectifs.

 

En France des milliers de personnes ont répondu à l'appel des associations juives de France dimanche et se sont rassemblées à proximité de l'ambassade d'Israël à Paris pour un soutien et le droit d'Israël à la légitime défense et rappeler la mémoire des victimes israéliennes du Hamas.

 

Ils scandaient : « Hamas, terroriste », « Israël vaincra », réunis avenue de Matignon, dans le 8e arrondissement, entre deux chants en hébreu.

 

Certains manifestants agitaient des drapeaux israéliens, d'autres des portraits du soldat Gilad Shalit, détenu en otage depuis juin 2006 par des groupes activistes palestiniens.

 

Une personne rapportait, « J'ai des neveux dans l'armée israélienne et mes enfants, qui sont en France, peuvent partir demain. Mais si c'est le cas, ils se battront pour la démocratie. »

 

Pourtant à ce moment là, quatre Israéliens ont été tués par des tirs de roquettes sur le sud de l'Etat juif. La nécessité d'empêcher la poursuite de ces tirs en détruisant l'infrastructure offensive du Hamas est le motif invoqué par Israël pour expliquer son offensive.

 

Plusieurs représentants de la communauté juive, dont le grand rabbin Gilles Bernheim et le président du Crif, Richard Prasquier, se sont exprimés à la tribune « La guerre n'est pas contre les Palestiniens, la guerre est contre le Hamas, obstacle insurmontable sur la route de la paix » et il a ajouté « Israël s'est désengagé de la bande de Gaza spontanément, aujourd'hui, il est obligé d'y revenir car le Hamas ne s'est pas désengagé de sa culture de la mort. »

 

De son côté, le grand rabbin Gilles Bernheim a appelé communautés juive et arabe de France à tout faire "pour préserver la qualité de notre vivre ensemble". Il y avait également le chanteur Enrico Macias.

Les manifestants se sont dispersés vers 16h00, après avoir chanté la Marseillaise, sans qu'aucun incident violent ne soit signalé dans l'immédiat.

 

Pendant ce temps le Président Nicolas Sarkozy :

 

Est en mission périlleuse au Proche-Orient.

 

Il a maintenu sa tournée au Proche-Orient lundi malgré le lancement par Israël, samedi soir, d'une offensive terrestre contre le Hamas dans la bande de Gaza, cela lui rend difficile la tâche.

 

Dimanche, le président français s'est entretenu par téléphone avec la chancelière allemande, Angéla Merkel, le président du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, et le chef du gouvernement israélien, Ehud Olmert.

 

Lundi, il déjeunera lundi dans la station de Charm el-Cheikh, sur la Mer rouge, avec le président égyptien Hosni Moubarak, avec qui il préside l'Union pour la Méditerranée.

 

Il rencontrera en fin d'après-midi le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, avant un dîner de travail avec Ehud Olmert.

 

Mardi, il verra le président syrien Bachar el-Assad à Damas, puis les dirigeants libanais à Beyrouth.

 

Même s'il faut lui reconnaître un certain talent en temps de crise, Nicolas Sarkozy se présente en ami à la fois d'Israël et des Palestiniens, il a annoncé "C'est la vocation de la France de chercher partout les chemins de la paix", mais a refusé jusqu'ici tout contact direct avec le Hamas.

 

La France est aujourd'hui avec la Turquie l'un des pays les plus actifs dans la recherche d'une issue au conflit israélo-palestinien.

 

La Syrie, l'Iran, l'Egypte, les Etats-Unis, principal soutien d'Israël, et l'Union Européenne ne font pas d'effort sur une éventuelle négociation avec Israël et une demande d'arrêt total de cette mauvaise guerre.

 

Et l'Onu quels sont ces intérêts dans cette confrontation entre ces deux peuples ?

 

Le sort des habitants du territoire devient de plus en plus désespéré et les agences humanitaires ont prévenu que les stocks d'eau, de nourriture et de médicaments s'épuisaient.

 

Ce qui rend plus hypothétique toute perspective rapide de trêve entre Israël et le Hamas.

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