Le blog de Chérif BOUTAFA

Commencement d’une histoire qui ne peut être comprise sur le coup, mais peut être en approfondissant le sujet.

L'Algérie, absente du Mondial depuis 1986, pensait bien tenir sa qualification samedi. Mais après le deuxième but égyptien synonyme de victoire (2-0) et de match d'appui, les Fennecs ont dû remettre leur rêve à plus tard. Le mercredi précisément (le coup d'envoi était à 18h30), journée à haute tension qui a déterminé qui de l'Algérie ou de l'Egypte (dernière participation en 1990) sera présente pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. L’avant-match était encore dominé par les tensions entre les deux camps et les problèmes de sécurité en résultant.

Le match s’est joué sous haute tension sur terrain neutre, à Khartoum, capitale du Soudan, dans un stade d'une capacité de 41.000 places, mais ramené à 35.000 pour des raisons de sécurité. Entre les deux rivaux et « ennemis » de l'Afrique du Nord, la tension est maximale après les incidents survenus au match allé (caillassage du bus algérien par des supporters égyptiens, violences après le match en Algérie, en Egypte et en France), même si de nombreux appels au calme ont été lancés.

La capitale soudanaise, investie par des milliers de supporters venus du Caire et d'Alger, était quadrillée par 15.000 policiers prêts à intervenir avant, pendant et après la rencontre en cas de débordements. Les risques de dérapages est malheureusement réels tant l'historique entre les deux camps est tristement riche.

Toutefois en France les actes de violence qui ont suivi le match Egypte/Algérie sont révélateurs d’une crise, la France d'aujourd'hui va mal.  C’est une crise d'identité.

Ailleurs, une quinzaine de personnes ont été interpellées mercredi soir à Marseille après la victoire de l'Algérie contre l'Egypte (1-0), qui lui assure la qualification. Il est précisé de source policière que la plupart des personnes interpellées l'ont été pour des jets de projectiles sur les forces de l'ordre, qui ont répliqué en faisant usage de gaz lacrymogènes. Aucun blessé n'a été signalé. Un important dispositif policier de 650 hommes avait été préventivement déployé dans le centre de Marseille.

Les français d’origines diverses ont les épaules larges. C'est une opportunité pour certains. Exemple : Casseurs = Algériens. Et bien non! Les casseurs sont les mêmes lors des manifestations des étudiants que lors d'un match OM-PSG. Quand à ceux qui se demandent comment peut-on supporter L'Algérie et la France, et bien à ceux là, il y a une réponse c'est possible tout simplement ! Même si certains réfractaires ne comprennent pas.

Il n'y a pas d'acharnement, mais une question se pose : les européens et hors Europe de souche, mais nés en France se sentent-ils Français ou étrangers? S'ils préfèrent un autre pays qu'ils y retournent. S'ils veulent être Français qu'ils se conduisent comme tels ! Il n'y a rien de raciste ou de provocateur en cela, mais ces questions autour de moi je les ai entendus!

Il est surprenant qu'en France ont ait laissé pendant si longtemps cette question au placard, seul Le Pen pouvait parler de ce sujet de l'identité nationale et de la France. Si bien qu'aujourd'hui quelqu'un qui va sortir un drapeau français ou témoigner de sa fierté d'être français va se faire traiter de facho, insulter ou agresser.

Je pense que l'identité nationale il faudrait arrêter d'en parler mais agir rapidement et concrètement, car encore une fois la France va mal. Comment voulez vous intégrer des étrangers si même les français de souche ne portent pas fièrement les couleurs de leur pays et si on ne réaffirme pas clairement certains principes. Il y a indéniablement un déficit d'intégration des immigrés et leurs enfants dû à un manque de volonté de ceux-ci et à d’autres paramètres (regroupement dans certains quartiers qui favorise le communautarisme etc.) et à une erreur de la France (ceux qui la gouvernent) qui n'a pas su ou pas voulu être ferme sur certains principes. Réaffirmer ces principes fondamentaux qui sont le fruit de notre histoire me paraît essentiel surtout quand on accueille des gens venant de cultures très éloignées et je suis bien placé pour le savoir en tant que fils d'immigré.

Lisons le témoignage par exemple d’Anyss Arbib, jeune Français d’origine marocaine victime de violences policières après le match Égypte-Algérie, mercredi dernier. Il raconte sur sa page Face book comment un CRS l’a aspergé de gaz lacrymogènes et l’a gratifié d’un "Dégage, sale Arabe !" : "Il ne pouvais même pas lui répondre qu’il était au moins aussi français que lui, la menace physique et l’impunité étaient bien trop grandes." Puis il poursuit : "Il regarde, effaré, un CRS fracturer - d’un coup de matraque net et précis - le nez d’un jeune en voiture. Motif ? Aucun, en apparence. Le CRS vient alors vers nous en demandant ce que l’on regardait. Je réponds que l’on regarde simplement devant nous. Un 'Ferme ta gueule' qu’il lance alors doit couper court à l’échange. Mais quand je réponds - encore - que l’on est correct avec lui et qu’il n’a pas à user d’un tel langage, la sanction est immédiate : il me pulvérisa d’un gaz lacrymogène, dans les yeux, et à bout portant (…). La respiration coupée, j’ai cru mourir étouffé (…). Révolté, j’ai quand même demandé des explications à un CRS en repli, ou tout du moins tenté de le faire : ‘Allez, dégage, sale Arabe, aujourd'hui c'est la fête pour vous mais surtout pour nous. On peut vous tabasser comme on veut’. Toujours cette origine qui nous est renvoyée à la face, tel un défaut…". " Il a quand même demandé des explications à un CRS en repli, ou tout du moins tenté de le faire : ‘Allez, dégage, sale Arabe, aujourd'hui c'est la fête pour vous mais surtout pour nous. On peut vous tabasser comme on veut’.

Ce genre de dérive est régulièrement dénoncé par les citoyens lambda. Mais ce témoignage est porté par un étudiant ambitieux, étudiant en quatrième année à Sciences Po Paris, qui habite Bondy (Seine-Saint-Denis).

Que ce soit en Egypte ou en France, les casseurs sont toujours les mêmes !! Qu'ils perdent ou qu’ils gagnent, ils démolissent tout et s'en prennent à des gens qui n'y sont pour rien. Ils font vraiment tout pour se faire rejeter et détester alors que la demande est simple c’est un comportement tout simplement normal. Qu'ils réfléchissent un peu de temps en temps car il y a un ras le bol.

Il ne faut pas dans un premier temps mettre tout le monde dans le même sac ; beaucoup d'autres personnes ayant d'autre origines ont participé aux casses qu'il y a eu, tout le monde en profite, il ne faut pas se voiler la face, les casseurs n'était pas tous des Algériens.

Les personnes Françaises d'origines diverses soutiennent de tout cœur le pays de leurs ancêtres, de leurs parents, de leurs racines.

Pourtant ce qu’il faut savoir, c’est que ce sont toujours les mêmes qui composent majoritairement ces groupes de casseurs. Ce sont aussi les mêmes qui se disent discriminés et victimes de racisme. Ceci explique pourtant en très grande partie cela. Non pas qu’il faut empêcher de célébrer les joies ou les deuils à l'issue d'un match de foot, mais sont-ils Français ou étrangers ? Que font-ils en France ?

Dans le 1er match certains ont dit que les CRS n'avaient pas agit assez tôt et lorsqu'ils l'ont fait dans le second match comme prévu les mêmes ont dit que c'était de la provocation, vous ne trouvez pas que c'est facile et surtout très démagogique de prétendre que c'est à cause des forces de l'ordre qu'il y a eu des violences ? Pourquoi la violence et la casse sont obligatoires ? Le déploiement des forces de l'ordre est-il la conséquence des violences de la première rencontre Algérie-Égypte.

Pourtant les responsables, ce sont les casseurs, des gens sans mérites et ni respect d’autrui puisque qu’ils ne sont pas assez intelligents. Ils mettent leur communauté à mal.

Une guerre, voilà comment nous pourrions définir de ces confrontations.

Ce qui me fait penser, au lieu de parler de l'identité nationale (on en parle souvent après certains faits marquants comme ce match ou les sifflets pendant la marseillaise) il faudrait agir au sein de la société par des actions pacifistes, des débats pour décrisper le bien pensant, sinon l’extrême l’emportera.

Vive la France! Vive tous les pays du monde!