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Le blog de Chérif BOUTAFA

Parler de Grenoble, etc.

Le viol conjugal, d'un homme ou d'une femme! Posté le Samedi 18 Juin 2011 à 21h10

Qu'entend-on par « viol conjugal » ? Quelle est la réalité et que prévoit la loi française ?

Le viol conjugal n'est pas à proprement parler défini par la loi. Depuis la réforme de 1980, la loi française a donné une définition précise du viol, qui est un crime passible de quinze ans de réclusion criminelle. L'article L 222-23 dispose que : « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise, est un viol ». En étendant ce crime aux époux dans une jurisprudence de 1990, le législateur s'est simplement opposé au postulat de la soumission d'une épouse au désir de son conjoint, au nom du sacro-saint mais archaïque « devoir conjugal ». Dans une décision du 11 juin 1992, la Cour de cassation a confirmé cette jurisprudence en affirmant clairement que « la présomption de consentement des époux aux actes sexuels ne vaut que jusqu'à preuve contraire ». Être marié ne peut plus signifier le pouvoir de disposer du corps de l'autre, ne pas tenir compte de son désir ou de son refus. Le consentement s'impose donc toujours, même au sein du couple. Ce point de vue est d'ailleurs celui adopté par la Cour européenne des droits de l'homme.

Depuis la loi du 4 avril 2006, renforce la prévention et la répression des violences au sein du couple, le viol d'une épouse est d'ailleurs plus sévèrement puni que celui d'une inconnue. Cette loi  qualifie de circonstance aggravante le fait que le viol est commis par le conjoint et également pour les concubins et les couples pacsés. Il est désormais beaucoup plus grave, au moins sous l'angle de la loi, d'être violé par son conjoint que par un inconnu dans une ruelle obscure. Très concrètement, c'est une peine de 20 années de réclusion criminelle qui menace le mari brutal ou égocentrique, au lieu des 15 années pour un violeur inconnu de sa victime.

Le viol est un « acte de violence par lequel une personne (violeur) impose des relations sexuelles avec pénétration à une autre personne, contre sa volonté. En droit français, le viol est un crime. » C'est une agression sexuelle impliquant tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit. (Source Wikipédia).

Le Collectif féministe contre le viol a lancé mardi 14 juin 2011 une campagne médiatique pour dénoncer le viol conjugal. Une première en France. Chaque année en France, 75000 femmes sont victimes de viol, commis dans huit cas sur dix par des hommes qu'elles connaissent.

C'est la première fois qu'une association lance une telle campagne sur le viol conjugal, un sujet de société sensible, voire tabou. Un chiffre sous estimé selon le collectif, qui évoque plutôt « 120.000 victimes par an », mais seulement 10% des tentatives de viol et viols sont signalés à la police ou à la gendarmerie. Autre statistique alarmante : environ 30% de ces actes seraient des viols conjugaux. D'où l'absolue nécessité d'informer, d'expliquer et de sensibiliser le plus grand nombre.

Un spot de trente secondes. Marquant, voire choquant. Ce micro film doit permettre de rappeler à tous qu'un rapport sans consentement est un viol et cela d’autant plus au sein du couple, puisque c’est une circonstance aggravante lorsqu'il s'agit d'un « conjoint », explique le collectif dans un communiqué.

Les féministes sont pathétiques et elles ont un souci d’analyse. « Les hommes n'ont qu'à aller voir ailleurs au lieu de violer leur femme ». Ce sont les premières à dire, quand l'adultère est commis, « quelle bande de salauds les hommes, ils trompent leur femme », « ils divorcent, abandonnent femme et enfants ». Elle est bien bonne celle-là ! Bien entendu, on blâme l'homme et la femme est toujours symbole de perfection dans nos sociétés, alors que le mot adultère est formulé pour deux êtres. Ce regroupement de femmes est à éradiquer. Elles n'ont pas su trouver le bonheur auprès d'un homme et essaient par tous les moyens, aussi pathétiques soient-ils, de détruire l'image des couples. Qui s'accordent souvent sur le plan sexuel (avec des baisses de libido, des remontées, mais qu'importe, ça fait partie de la vie matrimoniale).

Alors je veux dire seulement que dans ce phénomène de violence conjugale dans la plupart de temps on considère les hommes comme des bourreaux et des femmes victimes, toutefois cette violence est réciproque, elle est subie tantôt par les femmes, tantôt par les hommes. C'est une question de pouvoir et de force dans la vie conjugale. Alors elle s'exerce selon cette notion, elle se manifeste souvent au moment ou la personne se sent faible dans les discussions conjugales et dont le recourt à la violence demeure une façon malheureusement efficace pour accaparer l'autre dans le couple.

On parle ici de viol physique, mais il y a aussi le viol moral. Une personne non consentante qui est mise sous pression (l'ignorer, la boycotter, l'injurier, faire l'offensé, etc.) est également violée. Que le viol conjugal soit reconnu est une bonne chose. Mais il faudrait aussi admettre les autres types de violence au sein des couples tels que la soumission, l'isolement, la maltraitance psychologique!

Effectivement, il reste beaucoup de travail tant pour les hommes que pour les femmes. Certes certaines femmes sont soumises et abusées et c’est intolérable, mais certains hommes ne sont pas mieux lotis.

La violence en générale est à condamner, que ce soit dans un couple ou ailleurs. C’est navrant de trouver des excuses à la violence conjugale qu'elle provienne d'un homme ou d'une femme, peu importe. Que je sache ça vous semblerait choquant qu'un viol non commis par le conjoint reste impuni. Hommes/Femmes, même combat, égalité des droits. N'en déplaise à certain (es).

Etant un homme et père de deux enfants et entendre que des hommes (ou femmes) frappent et/ou violent une femme pour leur besoins démontre des origines animales.

Les hommes doivent apprendre à dire NON ! Il y a des hommes qui sont victime de femmes terribles. Un homme doit rester un homme, l'être dominant! Cela a toujours été comme ça, car bientôt nous devrons nous battre pour les droits de l'homme.

Les femmes aussi doivent dire NON quand cela n'est pas possible c'est tout à fait normal. Cela fait aussi partie de la vie de couple, et le mari doit comprendre et accepter de facto, et il doit aussi prendre soin de son épouse. Sinon ce n'est pas une vie de couple, et la femme ne doit pas être un objet, mais simplement être une femme !

En tant qu’être humain, je ne comprends pas cette manière de voire les choses: franchement, Même une victime de violence sexuelle au sens large serait beaucoup trop.

Le poids de la religion y est sans doute pour quelque chose. «Beaucoup considèrent que l’acte sexuel fait partie du mariage et du devoir conjugal, pour le meilleur et pour le pire et ont du mal à considérer qu’une relation sexuelle non consentie avec son mari est un viol», «les clients des prostituées sont aussi des hommes mariés, peu satisfaits de leur vie sexuelle à la maison, alors on peut s’imaginer que certains peuvent déjà avoir forcé leur conjointe».

Qui n’a pas connu une femme « maltraitée » de diverses façons par son mari et à laquelle ses collègues ont offert toute l'aide nécessaire pour qu'elle soit tranquille et demander le divorce : hébergement, avance financière, etc. Son mari ne pouvait absolument pas la retrouver et il ne l'a pas retrouvée. Qu'est-il arrivé ? Au bout d'un mois, elle est retournée chez son mari et à recommencé à jouer les victimes. Un rôle qui lui convenait, au fond.

Les rapports tordus et la violence existe dans les deux camps ou sexes.

Lorsqu'une femme dit NON, que ce soit à son mari ou à tout autre homme et que l'homme se passe de son consentement, c'est un viol. C'est ce que dit la loi. La différence entre un viol et un viol conjugal c'est que dans le viol conjugal la victime est quasiment certaine que son agresseur (son mari) ne la tuera pas, pour le reste.

Pourtant, une femme qui a été forcée par son mari peut tout à fait aller le faire constater aux Urgences et obtenir un certificat médical qui lui permettra de porter plainte.

Depuis 1980, le législateur a pensé bien faire en introduisant comme critère discriminant majeur, pour qualifier le viol, la notion de consentement. Cette notion s'étend au couple, pour lequel : "la présomption de consentement des époux aux actes sexuels ne vaut que jusqu'à preuve contraire". Mais le consentement à la sexualité est-il si facile à apprécier ? Qu'est-ce que « consentir » lorsque l'on n'aime plus, que l'on ne désire plus, que l'on se dispute quotidiennement ? Devrait-on, comme le proposent les féministes les plus radicales, considérer tout rapport sexuel non désiré comme un viol ? Comment qualifier l'insistance d'un homme qui parvient à extorquer sans violence, mais avec insistance, une relation sexuelle à une épouse qui n'en éprouve plus le désir ?

On est là aux confins de ce que le droit pénal a désormais permis de qualifier de crime : le viol conjugal est plus volontiers allégué dans un contexte de crise ou de séparation conflictuelle. En y réfléchissant, combien de couples se sont-ils séparés sans qu'une dégradation de leur sexualité n'ait précédé leur décision? N'est-il pas fréquent que des rapports extorqués ou subis viennent abîmer, davantage encore, la relation ou ce qu'il en reste? Lorsqu'on sait que selon les enquêtes, la proportion de femmes à travers le monde disant avoir été victimes de viol conjugal varie de 7% à 50%, on voit que les mots perdent véritablement leur sens. De sorte que je m'interroge de plus en plus, sur la pertinence du terme de viol pour désigner des agressions aussi différentes que le viol par un inconnu (qui entraîne, avant tout, une angoisse de mort et un syndrome de stress post-traumatique) et une sexualité imposée par un mari aveugle ou égocentrique.

Que répondre à cette personne : Marié depuis 15 ans, il connait sa femme depuis 25 ans. Après le premier enfant, la libido de sa femme s'est dégradée au deuxième, les relations (sexuelles) se sont dégradées également puis arrêtées, elle n'avait plus envie. Au bout de trois ans, il lui demande de faire quelque chose. Qu’ils en discutent. Pas de réponse, pourtant il cherche la discussion en vain... Il change de comportement au cas où. Il prend le soin de demander, mais toujours rien. Cinq années plus tard, il désespère, il demande à effectuer une thérapie de couple, mais elle arrête au bout de deux séances. Maintenant, il en est arrivé à attendre qu'elle demande, c'est à dire une fois tous les dix jours et avec un peu de chance. Quand il part en déplacement, il attend plusieurs jours. Aujourd’hui, dix ans après rien n'a bougé, il est réduit à un objet dans un coin de la maison.

C'est un problème très personnel. Si la libido de l’homme est encore active, mais ce n'est plus le cas de sa femme et qu'elle n'a visiblement pas envie de combler ce manque, les raisons de la baisse de libido peuvent être liées à de la fatigue (deux enfants, le foyer à entretenir et éventuellement un travail, rajouté à cela le stress de la société), un manque d'intérêt croissant pour son partenaire ou pour son propre corps (ne plus se voir comme une femme, mais comme une mère, une amie, une chose), l'absence de piment dans les relations ( l'ennui), ou un problème de santé. On n'est pas la chose de son conjoint, un couple c'est avant tout deux personnes qui vivent ensemble et partagent. Attendre que votre femme ait envie d'une relation sexuelle avec vous ne doit pas vous donner une image négative de vous. Elle ne vous voit visiblement pas comme un objet.

Autre exemple : Comment parler d'un viol quand la vie des enfants est en jeu ? Elle a vécu pendant des années. Si elle ne faisait pas ce qu'il voulait, il s'en prenait aux enfants. Quand il l'a violé, elle était enceinte d'un mois. Il lui a fait tellement mal qu’elle a perdu le fœtus. Il était le père de ses fils, très calme, très social à l’extérieur, mais dans son domicile c'était l'enfer.

Ce n'est pas évident de porter plainte contre le viol, surtout quand les enfants ne veulent pas que vous le fassiez pour avoir la paix. Et puis chaque situation autour de ce viol est différente dans chaque cas, il faut bien le comprendre. Mais c'est déjà important que l'on puisse maintenant avoir des gens à l'écoute.

D'après les féministes, l'homme doit régler ses désirs sur ceux de sa conjointe. Dans ce cas, il fait des efforts et, par conséquent, devient « soumis ». Si une femme qui « se force » à faire l'amour pour satisfaire son mari est « soumise », je ne vois pas pourquoi ce qualificatif ne s'appliquerait pas à l'homme qui, doit s'abstenir par amour. La logique féministe ne marche que dans un sens...C'est du grand guignol (je ne parle pas de « viols » avec gestes violents bien entendu).

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