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Graphonomie : science que peut constituer les lois naturelles de l’écriture

Graphotechnie : l’art de tirer de l’écriture de la personne les éléments de sa physionomie morale

Graphistique : embrasse toutes les techniques relatives à l’écriture

* On ne peut modifier volontairement à un moment donné son écriture naturelle, qu’en introduisant dans son tracé la marque même de l’effort que l’on fait pour obtenir un changement.

1-    Les marques qui montrent que la personne essai de changer son écriture, émietter l’écriture d’une autre personne ou a eu un moment de distraction sont :

  * Arrêt brusque           * Crochet            * Effilement       * Déviation                          

  * Brisure

2-    Les mouvements graphiques manifestant l’égocentrisme et l’allocentrisme :

* Les manifestations de l’égocentrisme dans le tracé consistent en des arrêts ou des retards du mouvement général vers la gauche, voir en des déviations anormales vers la gauche ou vers le bas.

* Les manifestations de l’allocentrisme se manifestent dans le maintien et l’accentuation du mouvement général vers la droite, voir en des déviations anormales vers la droite ou vers le haut.

- Les écritures les plus égocentriques sont celles qui sont essentiellement constituées de traits dirigés avec sécheresse

3- Les phénomènes qui montrent que le scripteur est paresseux ou couché mollement en écrivant :

* L’inclination des lettres

4-    Les phénomènes qui montrent l’état d’excitation ou de dépression :

* Les tracés ascendants sont des signes d’ardeur, d’entrain, d’excitation et de surexcitation. Ce sont ceux des personnes qui s’intéressent à ce qu’elles écrivent, qui concentrent leur attention sur leur sujet pour aller rapidement, qui travaillent sous l’influence de la bonne humeur. Indiquant un fond de gaîté ou une grade activité psychique.

* Les tracés descendants sont ceux des scripteurs qu le travail ennuie ou épuise, ou qui sont dominés par la tristesse ou la mélancolie, ou encore ceux qui se trouve en état de fatigue non accompagnée de réaction ou de surexcitation. Sur la meme personne, ils indiquent une nature physiquement faible, ou maladive ou moralement molle.

N.B. l’écriture évolue selon les états d’âme de la personne.

L’HOCINE M. Anis