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les risques Posté le Jeudi 14 Mai 2009 à 11h03

·       les niveaux du risque de crédit :

 

a-    niveau individuel :

 

   Il est spécifique à l’entreprise en fonction de sa situation financière, industrielle et financière.

 

1-    fonction financière :

 

-         des affaires qui : manquent de ressources

                                 se sont immobilisées

                                 n’ont pas un fonds de roulement suffisant

                                 sont endettées ou ayant une trésorerie lourde

 

2-    fonction industrielle :

 

-         installations industrielles vétustes

-         une production de mauvaise qualité

 

3-    fonction commerciale :

 

-         frais généraux excessifs

-         prix de revient exagéré

 

   Le risque particulier se distingue aussi en fonction de la nature de l‘opération à financer, de sa durée et de son montant

 

   Il se mesure également à la compétence technique des dirigeants de l’entreprise et leur moralité

 

b-    niveau sectoriel :

 

   Il est appelé également risque professionnel ou corporatif, il est lié à la branche d’activité, il réside essentiellement dans les brusques changements qui peuvent se produire dans les conditions d’exploitation commerciale ou industrielle d’une activité suite à :

 

-         pénurie de matière première

-         effondrement des prix

-         apparition de produits équivalents et moins chers

-         évolution de la mode ou désaffection des clients

-         modification profonde dans les procédés de fabrication

   Ces changements peuvent entraîner un important rétrécissement du marché habituel de l’entreprise, et compromettre le remboursement des crédits.

 

   Ce risque menace les banques trop engagées financièrement dans un secteur d’activité donné. Il suffit que ce secteur soit durement frappé par une forte crise (saturation, contraction du marché, concurrence produits étrangers de meilleure qualité et prix) pour que la banque connaisse de graves difficultés.

 

c-     niveau général :

 

   Il est lié à la survenance de crises politiques ou économiques internes ou encore d’événements naturels tels que les inondations, la sécheresse et les épidémies qui peuvent causer des préjudices importants aux entreprises à déposer leurs bilans.

 

d-    le risque pays (souverain) :

 

   C’est un cas particulier, il n’apparaît que dans le cadre d’une exportation, il ne concerne pas directement l’acheteur local et non pas de son inaptitude à faire face à ses engagements vis-à-vis de son fournisseur, mais d’une incapacité des autorités monétaires de son propre pays et dans la monnaie convenue entre les deux.

 

 

·       limitation du risque crédit :

 

-         La limitation du risque par sa division :

 

   C'est-à-dire limiter en volume les crédits qui peuvent être accordés à un seul client, autrement dit l’atomisation du montant des crédits possibles sur le plus grand nombre d’emprunteurs possibles.

 

Exemple : j’ai en caisse 12 000 D.A. au lieu de les donner à un seul client je donne 3000 D.A. à chaque client qui fait 4 personnes, comme ça si l’un d’eux ne rembourse pas je perds seulement 3000 D.A. et non pas la totalité de mon argent.

 

   En principe pour chaque année, la banque détermine un plafond global de crédits, à l’intérieur de cette enveloppe des limites par type de concours.

 

   Il y aussi ce qu’on appelle le crédit consortial, lorsqu’un pool bancaire est constitué sous la direction d’un chef de file et l’aspect administratif est pris en charge par le chef de file qui doit exercer une surveillance soutenue des activités de l’entreprise.

 

Exemple : une entreprise qui demande un crédit de 1000 000 D.A., au lieu qu’une seule banque lui octroi le crédit, le crédit sera octroyé par 4 banques chacune prête 200 000 D.A., le client rembourse une seule banque (le chef de file) qui va partager l’argent entre les banques prêteuses.

 

-         la limitation du risque par le contrôle de la commission bancaire :

 

   C’est la banque centrale qui met en place un plafond qu’il ne faut pas dépasser pour les commissions des banques commerciales afin de contrôler et réguler le marché bancaire, c’est une politique économique.

 

-         la limitation du risque par une politique sélective de crédit :

 

   Cette fois, la banque centrale fixe une limite de réescompte pour les banques commerciales.

 

-         la limitation du risque par le respect des règles prudentielles :

 

Elles ont notamment pour objet :

 

* d’éviter le risque de concentration des engagements sur un seul et même bénéficiaire ou groupes de bénéficiaires

 

* d’interrompre la détérioration du ratio de solvabilité de la banque et de garantir les dépôts de sa clientèle en assurant une couverture minimale permanente des crédits distribués par ses fonds propres.

 

* d’harmoniser les pratiques du secteur bancaire et financier national et de les rapprocher des normes et pratiques internationales.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

·       Gestion du risque crédit :

 

-         surveillance de l’entreprise à tous les niveaux de risques :

 

Gérer le risque, c’est exercer une surveillance de l’entreprise pendant toute la durée de vie du crédit, au niveau de ces 4 éléments :

 

   * les hommes (le facteur humain)           * les moyens d’exploitation

   * le couple produit/marché                      * les moyens financiers

 

   Le facteur humain représente le 1/3 du risque soit au niveau des dirigeants (leurs capacités techniques et leur moralité) soit au niveau des employés (leurs qualifications et motivations).

 

   Concernant les moyens d’exploitation, on peut citer l’exemple du mauvais choix de l’équipement qui conduit à la perturbation de production et qui touche directement à la rentabilité de l’activité.

 

 

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