Pastorale Comique
Croyez-moi, hâtons-nous ma Sylvie,
Usons bien des moments précieux ;
Contentons ici notre envie,
De nos ans le feu nous y convie ;
Nous ne saurions, vous et moi, faire mieux.
Quand l’hiver a glacé nos guérets,
Le printemps vient reprendre sa place,
Et ramène à nos champs leurs attraits ;
Mais, hélas ! Quand l’âge nous glace,
Nos beaux jours ne reviennent jamais.
Ne cherchons tous les jours qu’à nous plaire,
Soyons-y l’un et l’autre empressés ;
Du plaisir faisons notre affaire,
Des chagrins songeons à nous défaire :
Il vient un temps ou l’on prend assez.
Quand l’hiver a glacé nos guérets,
Le printemps vient reprendre sa place,
Et ramène à nos champs leurs attraits ;
Mais, hélas ! Quand l’âge nous glace,
Nos beaux jours ne reviennent jamais.
Jean Baptiste Poclain
De Molière
· Quand vous vous aimez, il ne faut surtout pas attendre, réunissez vous avant que la flamme de votre amour s’éteigne avec le temps car attendre est la pire chose qui peut arriver à des amants, il y a nombre de femmes qui disent : je vais étudier ensuite travailler pour acheter une maison et une voiture, tous ça est de votre droit mais ne laissez pas passer la chance d’avoir votre propre famille, vous pouvez étudier et partager les responsabilités de la maison avec votre mari, mais les enfants ça peut attendre car ils prennent tous votre temps et bonne chance à vous.
L’HOCINE M. Anis
La pratique de la méditation
L’Homme n’a pas besoin d’avoir recours à des forces extérieures pour arriver à un but désiré. Il possède à l’intérieur de lui-même, de manière intrinsèque, de grandes ressources de forces inexploitées ou utilisées partiellement. Parce qu’il a dispersé ses facultés en des centaines de choses différentes, il n’arrive pas à accomplir quelque chose d’important, en dépit de ses potentialités inhérentes. S’il les dirige et les emploie intelligemment, il est sur d’obtenir des résultats concrets. Pour utiliser ses forces rationnellement et efficacement, il n’a pas besoin d’attendre l’invention de nouvelles méthodes pour le guider. La nature elle-même abonde des leçons instructives.
Swami Sivananda
La pratique de la méditation
L’Homme n’a pas besoin d’avoir recours à des forces extérieures pour arriver à un but désiré. Il possède à l’intérieur de lui-même, de manière intrinsèque, de grandes ressources de forces inexploitées ou utilisées partiellement. Parce qu’il a dispersé ses facultés en des centaines de choses différentes, il n’arrive pas à accomplir quelque chose d’important, en dépit de ses potentialités inhérentes. S’il les dirige et les emploie intelligemment, il est sur d’obtenir des résultats concrets. Pour utiliser ses forces rationnellement et efficacement, il n’a pas besoin d’attendre l’invention de nouvelles méthodes pour le guider. La nature elle-même abonde des leçons instructives.
Swami Sivananda
Les amants magnifiques
Ah ! Que sur notre cœur la sévère loi de l’honneur
Prend un cruel empire !
Je ne fais voir que rigueurs pour Tircis,
Et cependant, sensible à ces cuisants soucis,
De sa langueur en secret je soupire,
Et voudrais bien soulager son martyre.
C’est à vous seuls que je le dis :
Arbres, n’allez pas le redire.
Puisque le ciel a voulu nous former
Avec un cœur qu’Amour peut enflammer,
Quelle rigueur impitoyable
Contre des traits si doux nous force à nous armer,
Et pourquoi, sans être blâmable,
Ne peut-on pas aimer
Ce que l’on trouve aimable ?
Hélas ! Que vous étés heureux,
Innocents animaux, de vivre sans contrainte,
Et de pouvoir suivre sans crainte
Les doux emportements de vos cœurs amoureux !
Hélas ! Petits oiseaux, que vous etes heureux
De ne sentir nulle contrainte,
Et de pouvoir suivre sans crainte
Les doux emportements de vos cœurs amoureux !
Mais le sommeil sur ma paupière
Verse de ses pavots l’agréable fraîcheur ;
Donnons-nous à lui toute entière :
Nous n’avons point de loi sévère
Qui défende à nos sens d’en goûter la douceur.
Jean Baptiste Poclain
De Molière
Le Sicilien
D’un cœur ardent, en tous lieux
Un amant suit sa belle ;
Mais un jaloux odieux
La vigilance éternelle
Fait qu’il ne peut que des yeux
S’entretenir avec elle :
Est-il peine plus cruelle
Pour un cœur bien amoureux ?
…
C’est un supplice, à tous coups,
Sous qui cet amant expire ;
Mais si d’un œil un peu doux
La belle voit son martyre,
Et consent qu’aux yeux de tous
Pour ses attraits il soupire,
Il pourrait bientôt se rire
De tous les soins du jaloux.
Jean baptiste Poclain
De Molière