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Super Tzipi Publié le Samedi 19 Juillet 2008 à 00:15:39

Tzipi Livni, sur les traces de Golda Meir

 

Entrée tardivement en politique, la chef de la diplomatie israélienne a connu une ascension fulgurante grâce à son mentor, Ariel Sharon. Femme intelligente et intègre, réputée froide et ambitieuse, Tzipi Livni espère profiter des ennuis judiciaires d'Ehoud Olmert pour lui succéder.
Depuis qu'une nouvelle affaire de malversations fait vaciller dangereusement Ehoud Olmert, la chef de la diplomatie israélienne, Tzipi Livni, a décidé de mettre ses qualités au service d'une ambition : lui succéder au poste de premier ministre. Entrée sur le tard en politique, cette princesse de la droite nationaliste convertie au pragmatisme a connu une ascension météorique grâce à son mentor, Ariel Sharon. Elle est réputée incorruptible, intelligente, froide et calculatrice.

Les révélations du Sunday Times , levant un coin de voile sur son passé d'agent du Mossad, classé top secret, lui offrent une légitimité dans le domaine sécuritaire, qui lui faisait défaut. Cette femme élancée à la chevelure auburn était plus qu'un simple conseiller juridique au sein de la mythique agence de renseignements israélienne, comme l'indique son CV. Elle était un agent de terrain, travaillant dans des capitales européennes avec «des commandos chargés d'éliminer des terroristes arabes», a confié l'une de ses amies au Sunday Times.

Elle quitte le Mossad en 1984 pour poursuivre des études de droit en Israël et devient avocate spécialisée dans les affaires. Bien que toute son enfance ait été bercée par l'idéologie nationaliste de ses parents, qui s'opposent à toute concession territoriale, elle ne se lancera en politique que vers le milieu des années 1990. Elle est élue députée du Likoud (droite) à la Knesset en 1999 à l'âge de 41 ans. Ariel Sharon repère immédiatement sa rapidité d'esprit et la prend sous son aile.

Mariée et mère de deux fils, elle entre au cabinet israélien en 2001 et gère cinq portefeuilles avant de se voir attribuer celui de ministre des Affaires étrangères. Avant elle, Golda Meir, à laquelle elle voue une grande admiration, avait été la seule femme à occuper ce ministère clé. Livni a utilisé sa place pour tisser des relations amicales avec la secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, et pour nouer des contacts privilégiés aux États-Unis, partenaire stratégique d'Israël. Comme Golda, elle rêve de faire de son ministère un tremplin pour le poste de premier ministre.

Lorsque Sharon disparaît de la scène en janvier 2005, elle se range derrière Olmert, alors le numéro deux du gouvernement et du parti. À l'issue de la guerre du Liban, en 2006, elle réclame sa démission. Sans aller jusqu'au bout, se gardant de mettre sa propre démission dans la balance. Elle subit alors l'épreuve du feu médiatique israélien, la presse ralliant son manque de courage politique et la surnommant «Tzipi the Knife». Depuis, Tzipi Livni attendait patiemment son heure. Après le témoignage accablant de l'homme d'affaires américain, Morris Talansky, l'un des principaux témoins dans l'affaire de financements illégaux dont est accusé Olmert, elle appelle à l'organisation d'élections primaires au sein de Kadima. Elle critique son manque de probité ainsi que l'effondrement des valeurs dans le système politique israélien. Venant d'elle, la «Mme Propre» de la classe politique israélienne, connue pour son intégrité et sa droiture, la pique fait mouche. Désormais, elle est la seule dans les sondages capable de battre Benyamin Nétanyahou, le chef du Likoud, lors des prochaines élections législatives. D'après les médias, Olmert fera tout pour lui barrer la route. Le premier ministre serait ulcéré par son manque de loyauté. Elle a choisi d'agir comme si Olmert n'existait déjà plus et multiplie les réunions avec la base du parti. Cependant, Olmert en contrôle l'appareil. Et s'il n'est pas en position de se représenter, il poussera en avant Shaoul Mofaz, ancien ministre de la Défense, ex-chef d'état-major de Tsahal et actuel ministre des Transports et des Infrastructures. Livni partageait avec Sharon une conviction et se démarque ainsi de l'héritage de ses parents : en s'accrochant au rêve du grand Israël de la Bible, l'État juif risque la disparition à cause de la menace démographique palestinienne. Pour survivre en tant qu'État juif et démocratique, Israël doit céder des territoires aux Palestiniens et leur permettre de créer un État. C'est pourquoi elle soutient le retrait de Gaza et suit Sharon dans son nouveau parti, Kadima. Chef des négociations avec les Palestiniens, elle défend bec et ongles les intérêts et la sécurité d'Israël. Cependant, les Palestiniens louent son sérieux et son approche directe. Sa décontraction déconcerte parfois ses interlocuteurs. Elle avoue préférer les jeans aux costumes et ne pas apprécier les ambiances formelles. Elle dit vouloir atteindre le sommet, non pas par ambition, mais pour faire avancer les choses.

source : [url=http://www.lefigaro.fr/international/2008/06/26/01003-20080626ARTFIG00476-tzipi-livni-sur-les-traces-de-golda-meir.php][b]lefigaro[/b][/url]

[color=red][b]Livni : "l'étoile jaune est devenue une étoile de David"

La ministre des Affaires étrangères, Tsippi Livni, a affirmé mercredi : "Après des milliers d'années le peuple juif a un bouclier. L'étoile jaune du détenu est devenue une étoile de David gravée sur des avions de combats, symbolisant une immense puissance qui fait notre fierté". Livni a fait cette déclaration lors d'une cérémonie de commémoration du Yom HaShoah VéHaGvoura à l'institut "Massoa" d'études de la Shoah au Kibboutz Tel Itshak. [/b][/color]

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par Jean-Pierre Bensimon

Mahmoud Abbas s'est empressé d'adresser ses félicitations à la famille de Samir Kuntar, dès son élargissement vers le Liban mercredi dernier. L'hommage du représentant palestinien à la fine crème du terrorisme, à un tueur d'enfant jamais repenti, au plus abominable ennemi de toute paix et de toute conciliation entre les Arabes et Israël, à ce symbole de la barbarie islamiste à l'état pur, n'est pas un événement secondaire qui sera emporté par le tourbillon de l'actualité.

La vidéo référencée ci-dessus, mise en ligne par les autorités israéliennes et traduite en français par Objectif-info, donne une idée du personnage qui justifie les félicitations du chef palestinien. Elle en dit autant sur ce chef que sur le terroriste dont elle évoque les glorieux faits d'armes.

Mahmoud Abbas vient de signer un acte politique de premier ordre, ratifiant des appartenances parfaitement incompatibles avec toute référence aux droits de l'homme, à la démocratie, aux valeurs du libéralisme civil et politique occidental.

L'attitude du président palestinien était en réalité parfaitement prévisible. Le vieux compagnon de terrorisme d'Arafat, auteur d'une thèse négationniste rédigée à Moscou, a été baptisé "Palestinien modéré" par les Occidentaux lorsqu'il s'est agi de trouver un successeur à Arafat. Mahmoud Abbas avait l'avantage d'avoir pris ses distances avec le raïs sanguinaire et corrompu jusqu'à plus soif, qui lui servait de guide. Il ne lui reprochait pas ses méthodes terroristes ni ses penchants pédocides – lui qui appelait en permanence les enfants palestiniens à aller se faire déchiqueter par une bombe pour tuer des Juifs –, mais une utilisation maladroite de la force contre Israël, alors que l'on pouvait obtenir plus par des moyens politiques.

Récemment, il s'est vanté d'avoir été tiré la première balle contre Israël et d'avoir organisé des camps de formation pour les premiers militants du Hezbollah. Dans le même mouvement, en plein "processus d'Annapolis", il se déclarait prêt à une nouvelle guerre contre Israël, dès que le rapport de force se serait modifié. Cet homme n'a jamais rien renié des formes les plus abjectes du terrorisme palestinien. Il revendique, avec la détermination la plus totale, de s'inscrire dans la continuité de la collection de "shahids", autant de cadavres qui pavent la sinistre voie de son ancien maître. Dès qu'un hôte de marque lui rend visite à Ramallah, il le presse d'aller s'incliner sur sa tombe, pour lui faire endosser l'orientation djihadiste et raciste qui témoigne des errements du mouvement "national" palestinien. Georges Bush s'y est radicalement refusé. Nicolas Sarkozy a préféré se rendre à Bethléem pour éviter l'épreuve, en juin dernier, mais il a donné des gages en envoyant son ministre de la défense, Mme Alliot-Marie, faire le sale boulot à Ramallah.

Dirigeant réaliste, Mahmoud Abbas est prêt à toutes les contorsions pour mendier des subsides à l'Occident et s'en moquer mezzo voce. Il fallait le voir se confondre en amabilités factices pour le président français. Il n'en a pas moins refusé d'écouter le discours d'Olmert, à la conférence du Paris du 13 juillet, et le voilà qui félicite le clan Kuntar. Autant de soufflets sur les joues déjà rouges de notre président, qui a fait de ce personnage la pierre angulaire de ses espoirs juvéniles ou retors de conciliation, de dialogue et de paix des bonnes volontés.

L'Occident a besoin d'un Palestinien "modéré" pour donner des demi-gages aux dictatures et aux monarchies arabes. Il a donc posé un bonnet de "palestinien modéré" sur le crâne d'Abbas, lequel l'a accepté contre des milliards de dollars qui servent essentiellement à financer une bureaucratie terroriste en cours d'écroulement et la poursuite de l'incitation à la haine d'Israël et des Juifs. Malheureusement pour MM. Bush et Sarkozy, le "modéré" recueille dollars et euros mais sème la haine de tout ce qui est occidental, maintient la haine et le fanatisme qui détruisent le malheureux peuple arabe "palestinien", et contribue à perpétuer le pourrissement de la région, auquel il a déjà tant contribué. Ce sont ces réalités que les Occidentaux devraient affronter au lieu de se répandre en embrassades et en accolades avec un admirateur des tueurs d'enfants.

source : lessakele

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