Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

Le blog de Noach

tout ce qui vous intéress

par Jean-Pierre Bensimon

Mahmoud Abbas s'est empressé d'adresser ses félicitations à la famille de Samir Kuntar, dès son élargissement vers le Liban mercredi dernier. L'hommage du représentant palestinien à la fine crème du terrorisme, à un tueur d'enfant jamais repenti, au plus abominable ennemi de toute paix et de toute conciliation entre les Arabes et Israël, à ce symbole de la barbarie islamiste à l'état pur, n'est pas un événement secondaire qui sera emporté par le tourbillon de l'actualité.

La vidéo référencée ci-dessus, mise en ligne par les autorités israéliennes et traduite en français par Objectif-info, donne une idée du personnage qui justifie les félicitations du chef palestinien. Elle en dit autant sur ce chef que sur le terroriste dont elle évoque les glorieux faits d'armes.

Mahmoud Abbas vient de signer un acte politique de premier ordre, ratifiant des appartenances parfaitement incompatibles avec toute référence aux droits de l'homme, à la démocratie, aux valeurs du libéralisme civil et politique occidental.

L'attitude du président palestinien était en réalité parfaitement prévisible. Le vieux compagnon de terrorisme d'Arafat, auteur d'une thèse négationniste rédigée à Moscou, a été baptisé "Palestinien modéré" par les Occidentaux lorsqu'il s'est agi de trouver un successeur à Arafat. Mahmoud Abbas avait l'avantage d'avoir pris ses distances avec le raïs sanguinaire et corrompu jusqu'à plus soif, qui lui servait de guide. Il ne lui reprochait pas ses méthodes terroristes ni ses penchants pédocides – lui qui appelait en permanence les enfants palestiniens à aller se faire déchiqueter par une bombe pour tuer des Juifs –, mais une utilisation maladroite de la force contre Israël, alors que l'on pouvait obtenir plus par des moyens politiques.

Récemment, il s'est vanté d'avoir été tiré la première balle contre Israël et d'avoir organisé des camps de formation pour les premiers militants du Hezbollah. Dans le même mouvement, en plein "processus d'Annapolis", il se déclarait prêt à une nouvelle guerre contre Israël, dès que le rapport de force se serait modifié. Cet homme n'a jamais rien renié des formes les plus abjectes du terrorisme palestinien. Il revendique, avec la détermination la plus totale, de s'inscrire dans la continuité de la collection de "shahids", autant de cadavres qui pavent la sinistre voie de son ancien maître. Dès qu'un hôte de marque lui rend visite à Ramallah, il le presse d'aller s'incliner sur sa tombe, pour lui faire endosser l'orientation djihadiste et raciste qui témoigne des errements du mouvement "national" palestinien. Georges Bush s'y est radicalement refusé. Nicolas Sarkozy a préféré se rendre à Bethléem pour éviter l'épreuve, en juin dernier, mais il a donné des gages en envoyant son ministre de la défense, Mme Alliot-Marie, faire le sale boulot à Ramallah.

Dirigeant réaliste, Mahmoud Abbas est prêt à toutes les contorsions pour mendier des subsides à l'Occident et s'en moquer mezzo voce. Il fallait le voir se confondre en amabilités factices pour le président français. Il n'en a pas moins refusé d'écouter le discours d'Olmert, à la conférence du Paris du 13 juillet, et le voilà qui félicite le clan Kuntar. Autant de soufflets sur les joues déjà rouges de notre président, qui a fait de ce personnage la pierre angulaire de ses espoirs juvéniles ou retors de conciliation, de dialogue et de paix des bonnes volontés.

L'Occident a besoin d'un Palestinien "modéré" pour donner des demi-gages aux dictatures et aux monarchies arabes. Il a donc posé un bonnet de "palestinien modéré" sur le crâne d'Abbas, lequel l'a accepté contre des milliards de dollars qui servent essentiellement à financer une bureaucratie terroriste en cours d'écroulement et la poursuite de l'incitation à la haine d'Israël et des Juifs. Malheureusement pour MM. Bush et Sarkozy, le "modéré" recueille dollars et euros mais sème la haine de tout ce qui est occidental, maintient la haine et le fanatisme qui détruisent le malheureux peuple arabe "palestinien", et contribue à perpétuer le pourrissement de la région, auquel il a déjà tant contribué. Ce sont ces réalités que les Occidentaux devraient affronter au lieu de se répandre en embrassades et en accolades avec un admirateur des tueurs d'enfants.

source : lessakele

0 commentaire - Permalien - Partager
Commentaires