La partie Internet de Ti’ Case ne fonctionne plus correctement. Je n’ai pas envie de démonter l’antenne car je n’aurai plus de télévision, je préfère aller directement à la boite à Strasbourg, début Octobre. D’ici là, avec Lolo, nous nous contenterons d’aller dans les cyber cafés.
Moins pratique, évidement, mais bon comme nous sommes sur Mèze encore un temps c’est moins pénalisant.
La vie s’écoule tranquille, les balades avec
Le temps est génial, chaleur avec une petite brise…..le pied.
Le « boulot » est très plaisant et pas prenant.
Nous commençons à préparer l’après Mèze, direction le Nord….puis redescente sur l’Espagne, on hésite avec le Portugal, ce sera juste et puis direction
Les photos sont difficiles et longues à mettre sur le blog, on se rattrapera plus tard ……….
ATTENTION
20/09/2020
Pour une meilleure cohérence et parce que il faut changer de temps en temps, suspense, les articles sont désormais classés du 1er au dernier, donc en haut de la page cliquer à droite sur le dernier article, n° forcément le plus élevé.
11/05/2009
Continuité en remplacement du précédent blog:
phil.lolo.over-blog.com
Pour moi l'avantage de ce nouveau blog se fait à l'insertion des photos beaucoup plus rapide et à la lecture car il suffit de cliquer sur une photo pour l'agrandir.....cool, c'est plus sympa.
un bémol toutefois, ça peut être un peu long, les photos sont un peu lourdes...le prochain article, ce sera mieux.........
Ceci est un essai. L'article n'est pas fini.....je reprendrai dans une semaine.
Un circuit de 4000 Kms
Ouf, un peu de temps pour m'occuper de mon blog et revenir sur notre voyage au Maroc, un débriefing s'impose.
Après donc un mois de péripéties en Guadeloupe, retour sur Paris vers les enfants puis départ de Mulhouse pour l'Espagne, Alicante et Mazarron.
Juste le temps de sortir la Grise, un petit coucou à Ti'Case, un bisou aux parents et hop c'est parti.
Première étape, 500 kms, jusqu'à Gibraltar
et là….pas possible de prendre le bateau pour Ceuta….la tempête.
Heureusement, l'hôtel est super,
en plus direction la belle de Cadix,
et rempiler pour une nuit de plus ne nous perturbe pas ,…..si ce n'est que nous perdons un jour sur notre planning, déjà serré.
Enfin , Maroc nous voilà,
après une traversée sur le pont….et oui, la mer n'est pas encore calme….
La Grise restera en bas
Formalités de douane, ouf…, et tout de suite dans l'ambiance….c'est plus dépaysant que prévu.
Tétouan, la grande ville, bof, puis le rif.
Arrivée à Chefchaouen,
ville sur promontoire,
avec sa médina bleue. On aime bien.
Pas de proposition de fumette, comme noté sur les guides, et promenade le soir en toute tranquillité…des gens sympathiques et souriants, tout pour nous mettre en confiance. Impression de sécurité que nous aurons tout le long de notre voyage.
Direction Meknes,
La Grise commence à se méfier sérieusement. Les routes sans être vraiment mauvaises sont souvent piégeuses, les autochtones, sans êtres vraiment mauvais conducteurs sont souvent …hum…imprévisibles, quand aux ânes et moutons, il faut garder un œil dessus.
La Grise apprend également très vite que les entrées des villages, petits ou grands , des villes, du moment qu'il y a une petite ligne droite, surtout si celle-ci descend un peu, sont quasiment toutes équipées de radar mobiles, avec aux commandes la gendarmerie royale….et ça rigole pas…
Pour atteindre cette ville Impériale, encore une surprise, tout est vert, très vert…..ça fait dix ans qu'il n'était pas tombé autant d'eau….du bol, le soleil est revenu pour nous en cette fin Avril .
Des oliveraies à perte de vue, des pressoirs animés par des chevaux efflanqués, des femmes dévolues aux corvées d'eau et de bois rythment cette étape agréable.
Il ne faut pas s'écarter de la route principale, même dans les villages, la Grise n'est pas une moto trail, encore moins de cross et elle prend vite conscience de ses limites.
Tour de Meknès en calèche …..et oui, j'avais promis à Laurence.
Rien de bien spectaculaire, les alentours du Palais Impérial, qui ne se visite pas sont très mal entretenus…
Non ce qui est sympa, c'est la place,
et le marché surtout le soir avec son ambiance. Premier tagine, ça change de celui mangé à Nice, il y a quelques années, dans un restau pour attrape couillon…..
Il nous faut rattraper notre jour perdu au départ. Pensant avoir fait le tour de Meknes, nous ne resterons donc pas plus longtemps.
Au menu de la journée Meknes – Béni-Melal
Journée de petites routes, forêts de cèdres près d'Azrou, peuplées de singes,
alternent avec des paysages arides,
des cultures verdoyantes,
des sources, nous dirons ……touristiques.
Le Maroc profond. Le plaisir est au rendez vous.
Premier contact avec, comment les nommer ?.....les demandeurs, qui des bonbons, qui des dirhams, cigarettes, bagues de Lolo. Bien que prévenus nous sommes impressionnés. Impossible de s'arrêter, en pleine campagne, pour satisfaire un besoin bien naturel, que, immédiatement, sortis de nul part, des marmailles accourent à une vitesse impressionnante.
Béni-Méllal, sans charme particulier, si ce n'est son authenticité, où dans cette ville le soir, nous sommes les seuls Européens à déambuler au milieu des échoppes….surprenantes.
Premiers sandwichs locaux d'abats et autres viandes. C'est très bon et commençons à nous habituer ….à ne pas être trop regardant …sur l'hygiène. Cela dit, nous n'aurons pas de problème de « tourista », pendant notre séjour…et pourtant….
Béni-Mélal – Marrakech.
Nous passons par les cascades d'Ouzoud, de toute beauté. Attention, même dans ce bled, il y avait un radar. On nous arrête…un coup d'adrénaline, je ne dépassais pas le 50. Ouf, le sujet assermenté par sa Majesté est motard et voulait discuter de la Grise…le cœur reprend son rythme normal.
On se fait avoir par un guide que nous ne voulons pas, mais qui nous colle comme une sangsue qui sort de Carême, il faudrait être plus ferme à l'avenir, c'est dur, nous n'aimons pas remballer ces pauvres bougres.
Merci au gardien de la moto...c'est beaucoup mieux qu'un horodateur.......
Après la balade des cascades, je mange des brochettes…..pas bonnes et chères. Laurence ne veut pas manger. En effet, le camelot traverse la route pour aller découper mon morceau de viande sur les carcasses qui pendent à l'étal en face. Lolo a l'appétit coupé, car la tête est toujours accrochée avec poils et ….yeux qui regardent ma moitié en semblant lui adresser quelques reproches…
Le reste de l'étape se fait avec l'Atlas enneigé en toile de fond. Grandiose, la température est agréable, 27°.
On rencontre la 404 que papa avait vendue il y a 30 ans.....
Le gars a rajouté une galerie pour transporter ses chèvres...
Pour notre arrivée dans cette grande ville, en prévision nous avions sélectionné quelques riads…Aie, trouver un riad dans la médina équivaut à trouver une femme marocaine attablée dans un bar,( précisons, dans les campagnes.) Mais pas d'affolement, à peine cinq minutes d'errance et déjà qu'un homme… plein de complaisance nous aborde et nous propose ses services. Là, nous acceptons de le suivre,… enfin, plutôt Lolo fait une infidélité à la Grise et s'en va, sur cette antique machine que l'on doit nommer cyclomoteur. Elle disparaît, dans ce labyrinthe, au milieu de cette marée humaine en pleine effervescence qui vaque à milles métiers, dont beaucoup inconnus dans les pays dit riches.
Le temps parait long. Je pense à la traite des blanches, enfin à des trucs comme ça, enfin la voilà….Les riads choisis sur Internet ne correspondent pas !!! que les photos peuvent être trompeuses. Pas grave, Mohamed, notre guide ne lâche pas sa proie et nous propose d'autres adresses………et c'est reparti …Enfin Lolo dit oui, le soir tombe, la Grise se fraye un passage dans ces ruelles étroites
et ma foi, zigzague bien au milieu de la foule malgré son chargement. Et là, enchantement, Mohamed a dit vrai. Derrière une porte qui ne paye pas de mine, une autre vie.
Il y a le riad et la vie dehors….2 mondes.
La visite de la médina est fascinante, nous ne nous attendions pas à un tel dépaysement, certainement influencés par une banalisation des voyages au Maroc.
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