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Capucine

rencontres poétiques en toute liberté

la huitième strophe de " Le Lit défait " Posté le Samedi 17 Janvier 2009 à 00h15


Je m’approche d’un lit, il a fait son temps

Comme disaient les anciens

Tout de bois cerné

Haut sur pattes

Un énorme édredon rouge, fait de plumes

Alourdit chaudement des draps blancs épais et rêches

Et couvertures flétries aux couleurs passées

Deux énormes oreillers à peine écrasés

Sur un long boudin de crin

Apportent à l’ensemble

Un sentiment de confort

Le lit est tranquille

On dirait qu’il dort

Ses habitants sont partis

Les attend-il encore ?

Il a servi des années

A donné des petits

A rempli toutes ces nuits

Ses diverses fonctions

Une nuit, le rêve

L’autre, l’ Amour

Un jour des pleurs

Un matin des rires

Aujourd’hui, il est là

Sert à rien, à personne

Il est là, il attend

Que quelqu’un le reprenne

Un huitième lit défait



                                           copyright Capucine



4 commentaires. Dernier par pour-l-Amour-de-Capucine le 18-01-2009 à 15h42 - Permalien - Partager
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