Les Femmes-fleurs,
Si je devais les peindre,
Je prendrais un pinceau de soie
le plus fin
le plus délicat
J’y mettrais tout d’abord la touche d’une tendre enfant
fine
légère
aux épaules graciles
soulignées des fines bretelles d’une robe d’été blanche
J’y mettrais
des roses blanches aux pétales satinés
Des pétales roses si clairs qu’on pourrait croire
qu’ils vont mourir sur le bord de leurs lèvres pâles
J’y mettrais
des plumes blanches
légères
ondoyantes
et douces
Je tremperais un pinceau à peine plus épais
Pour faire venir les fleurs plus vives
rose fuchsia
rose lavande
Des ailes de papillons scintillantes et dorées
Des airs elfiques
Des regards malicieux
Des sourires coquins
Je prendrais ensuite un pinceau plus dense
Je dévoilerais alors
Des lèvres audacieuses
gourmandes
Des roses rouges
des rouge-à-lèvres vermillons
Des robes fourreaux noires
Et des diamants.
Juste avant d’apposer ma signature
je n’oublierais pas, oh non !
Je déposerais en forme de dédicace
Un Hommage à leur nature
J’y mettrais leur cœur
A mes Femmes-sœurs.
Marie Aubrée, 13 Mars 2009
EXCELLENT WEEK-END A TOUTES ET A TOUS ...
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