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Capucine

rencontres poétiques en toute liberté

QUATRIEME PARTIE de l'APOTHICAIRE : Posté le Vendredi 27 Mars 2009 à 15h04


Il ouvrait son secrétaire, consultait son calendrier et décidait de tel et tel jour pour faire ses livraisons.

Maman savait dès lors qu'elle ne nous verrait plus beaucoup ces fin d'après-midi là ;

A son grand désarroi, elle savait aussi que nous reviendrions de certains « voyages » à des heures incongrues surtout pour une enfantde 7 ans

.

Un de ceux-là a failli tourner au tragique pourtant.

Mon père ayant fait goûter son fameux pastis, il avait dû tremper ses lèvres plus que de coutume, tant est si bien qu'une nuit, devant reprendre la petite 4 chevaux bleue, mon père était dans l'incapacité de conduire.

Ses « copains » essayèrent de le dissuader de reprendre la route, mais il avait un caractère si trempé qu'à son refus de les écouter, ils n'insistèrent pas et c'est comme ça qu'il se mit au volant de Bleuette et me demanda de me coller à lui pour tenir le volant à sa place, m'expliquant que je devais regarder bien devant moi, suivre le tracé de la route, nous avons fait une quinzaine de kilomètres comme ça,

moi serrant le volant de toutes mes forces et faisant très attention à la route, heureusement, nous n'avons croisé que quelques véhicules, mon père, lui, passait les vitesses quand c'était nécessaire.

Nous sommes arrivés devant les portes grandes ouvertes du garage, il avait retrouvé ses esprits, me demanda de me mettre bien assise et surtout de ne rien dire à maman !

Pendant qu'il rentrait aisément la voiture dans le garage, je filais me coucher, j'avais 10 ans !

maman n'en a jamais rien su !

mais elle avait senti l'haleine de papa et ne lui adressa plus la parole trois jours durant.



                                         COPYRIGHT CAPUCINE


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