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Capucine

rencontres poétiques en toute liberté

CINQUIEME PARTIE de l' APOTHICAIRE ... Posté le Samedi 28 Mars 2009 à 04h36


Mais alors, quelles sorties pour moi !

J’allais retrouver mes fermes qui me plaisaient tant avec tous leurs animaux si amusants.

Madame Deustheur, une des fermières m’emmenait avec elle chercher

les jolis œufs frais ; elle m’avait appris à les prendre délicatement, à les poser dans le panier en osier tapissé de foin ;

J’adorais faire cela et passant à travers toute la volaille, je m’amusais

à marcher plus vite pour que chaque espèce s’ébroue et s’en aille en poussant son cri spécial.

Nous allions ensuite au jardin chercher les groseilles à maquereaux et des grappes de groseilles rouges que sa fille et moi mangions à pleine bouche, laissant dégouliner le jus sur notre menton, quel régal !

Ça sentait bon l’étable où nous allions chercher le lait fraîchement tiré des vaches ; penchée au-dessus des bidons de lait, j’y voyais voleter une ou deux mouches qui n’allaient pas tarder à piquer du nez dans le liquide blanc et chaud si attirant ;

Je les retrouvais souvent gisant, prises dans la crème de ce merveilleux liquide.

Les vaches curieuses se laissaient traire, meuglaient comme pour demander qui était cette enfant.

« Qui ? Qui ? »  «  une petite ! »

la fermière leur parlait comme à des personnes, mais cela ne les empêchait pas de tourner leur tête pour mieux me voir.

C’qu’elles me plaisaient ces grosses bêtes-là avec leur queue qui faisait balancier et voler la poussière fine.

Allez, remontons dans la pièce qu’elle appelait la crèmerie.

Oh la la ! les odeurs fortes, puissantes de la crème du lait.

Les tambourinements de l’appareil à faire le beurre !

Et dire que dans quelques heures, nous aurions tout ça chez nous dans notre maison.



                                          COPYRIGHT CAPUCINE


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