Quand cet enfant plonge son regard dans le mien, c’est la porte du monde
qui s’ouvre à moi, j’y plonge avec la passion d’une femme-mère ;
Je sens alors dans ce petit garçon s’offrir l’univers, les étoiles, les lumières,
les chemins et les rivières ;
je sens l’éblouissement dans ce petit bout de vie,
et ce petit être se remettant définitivement me ramène à la première seconde,
éternelle, jaillissante, à la Vie.
Au bonheur, à la fraîcheur, à la simplicité, à l’amitié, à l’amour.
Et …
Dans les yeux de l’enfant
Dans le bleu de ses yeux
Papillons bleus dansant
Dans le bleu de mes cieux
Sur sa bouche vermeille
Le sourire et le rire
Des petites dents si belles
Aux lèvres viennent fleurir
Pour toi mon enfant, mon tout petit à moi, à nous, à tous, à tout,
Laisse-moi prêter ma voix pour chanter la passion, le chant de l’enfance,
La pluie d’émerveillement et les silences des sommeils profonds.
Marie Aubrée 4 Avril
2009
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