Fournies par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d’eau, les marées ou encore la croissance des végétaux, les énergies renouvelables n’engendrent pas ou peu de déchets ou d’émissions polluantes. Elles participent à la lutte contre l’effet de serre et les rejets de CO2 dans l’atmosphère, facilitent la gestion raisonnée des ressources locales, génèrent des emplois. Le solaire (solaire photovoltaïque, solaire thermique), l’hydroélectricité, l’éolien, la biomasse, la géothermie sont des énergies flux inépuisables par rapport aux « énergies stock » tirées des gisements de combustibles fossiles en voie de raréfaction : pétrole, charbon, lignite, gaz naturel. Entrez dans l’univers des énergies renouvelables .
L’énergie solaire photovoltaïque
L’énergie solaire photovoltaïque provient de la conversion de la lumière du soleil en électricité au sein de matériaux semi-conducteurs comme le silicium ou recouverts d’une mince couche métallique. Ces matériaux photosensibles ont la propriété de libérer leurs électrons sous l’influence d’une énergie extérieure. C’est l’effet photovoltaïque. L’énergie est apportée par les photons, (composants de la lumière) qui heurtent les électrons et les libèrent, induisant un courant électrique. Ce courant continu de micropuissance calculé en watt crête (Wc) peut être transformé en courant alternatif grâce à un onduleur.
L’électricité produite est disponible sous forme d’électricité directe ou stockée en batteries (énergie électrique décentralisée) ou en électricité injectée dans le réseau.
Un générateur solaire photovoltaïque est composé de modules photovoltaïques eux même composés de cellules photovoltaïques connectées entre elles.
Les performances d’une installation photovoltaïque dépendent de l’orientation des panneaux solaires et des zones d’ensoleillement dans lesquelles vous vous trouvez.
En France il existe un prix du kilowattheure solaire et vous pouvez consommer et vendre du courant photovoltaïque.
L’avenir du photovoltaïque dans les pays industrialisés passe par son intégration sur les toits et les façades des maisons solaires
Les rayons du soleil, piégés par des capteurs thermiques vitrés, transmettent leur énergie à des absorbeurs métalliques - lesquels réchauffent un réseau de tuyaux de cuivre où circule un fluide caloporteur. Cet échangeur chauffe à son tour l’eau stockée dans un cumulus. Un chauffe-eau solaire produit de l’eau chaude sanitaire ou du chauffage généralement diffusé par un "plancher solaire direct".
Tous les dispositifs qui agissent comme capteurs solaires thermiques sont de plus en plus intégrés dans les projets d’architecture bioclimatique (maisons solaires, serres, murs capteurs, murs Trombe…).
Les capteurs solaires thermiques et les chauffe-eau solaires connaissent une croissance spectaculaire en France. Crédit d’impôt et aides des collectivités locales sont particulièrement incitatives.
La concentration du rayonnement solaire sur une surface de captage permet d’obtenir de très hautes températures généralement comprises entre 400 C et 1 000 C.
La chaleur solaire produit de la vapeur qui alimente une turbine qui alimente elle-même un générateur qui produit de l’électricité, c’est l’héliothermodynamie.
Trois technologies distinctes sont utilisées dans les centrales solaires à concentration :
• Dans les concentrateurs paraboliques, les rayons du soleil convergent vers un seul point, le foyer d’une parabole.
• Dans les centrales à tour, des centaines voire des milliers de miroirs (héliostats) suivent la course du soleil et concentrent son rayonnement sur un récepteur central placé au sommet d’une tour.
• Troisième technologie : des capteurs cylindro-paraboliques concentrent les rayons du soleil vers un tube caloporteur situé au foyer du capteur solaire.
Après plusieurs années de sommeil la filière solaire haute température repart de plus belle notamment dans les pays de la « sun belt ».
Découvrez les installations solaires thermodynamiques : fours solaires à concentration, cheminées solaires et les grandes centrales thermodynamiques en service et en projet.
Comme les moulins à vent du passé, les éoliennes génèrent des forces mécaniques ou électriques.
Les pales du rotor des grandes éoliennes ou aérogénérateurs captent l’énergie cinétique du vent et entraînent un générateur électrique pour produire des kilowattheures propres et renouvelables. Une éolienne de nouvelle génération développe en général une puissance d’environ 2 MW (2 millions de watts). Chaque machine de 2MW est capable d’alimenter environ
2 000 foyers (hors chauffage).
Aujourd’hui, la France compte plus de 2 500 MW installés et les aérogénérateurs font désormais partie du paysage.
L’énergie hydraulique - Hydroélectricité
La grande hydraulique / les énergie marines
À L’image des moulins à eau de jadis, l’hydroélectricité ou production d’électricité par captage de l’eau est apparue au milieu du XIXe siècle. L'eau fait tourner une turbine qui entraîne un générateur électrique qui injecte les Kilowattheures sur le réseau.
L'énergie hydraulique représente 19% de la production totale d'électricité dans le monde et 13% en France. C’est la source d'énergie renouvelable la plus utilisée. Cependant, tout le potentiel hydroélectrique mondial n’est pas encore exploité.
Si toutes les installations de petite puissance sont regroupées sous le terme de petite centrale hydraulique (PCH), on distingue la pico-centrale : inférieure à 20 kW, la microcentrale : de 20 kW à 500 kW, la mini-centrale : de 500 kW à 2 MW, et la petite centrale : de 2 à 10 MW.
Construite au fil de l’eau, la petite hydroélectricité ne demande ni retenue ni vidanges ponctuelles susceptibles de perturber l’hydrologie, la biologie ou la qualité de l’eau.
Les microcentrales hydroélectriques fonctionnent comme les grandes centrales des barrages qui exploitent l'énergie des fleuves.
Le potentiel français de création de PCH est estimé à au moins 1 000 MW.
Énergie décentralisée, la petite hydroélectricité maintient ou crée une activité économique dans les zones rurales.
Le bois est une énergie renouvelable. C’est la principale ressource ligneuse, mais il faut également prendre en compte d’autres matières organiques telles que la paille, les résidus solides des récoltes, les grappes de maïs, la bagasse de la canne à sucre, les grignons d’olives …
En France, comme dans la plupart des pays européens, le prélèvement forestier reste inférieur à l’accroissement naturel de la forêt le bilan carbone est donc positif.
Il existe aujourd’hui des appareils à combustible bois innovants et efficaces à disposition des particuliers comme des collectivités ou des industries. Les chaudières à biomasse brûlent différents biocombustibles : granulés de bois, bûches, plaquettes forestières, sciures ou coupeaux.
Ce sont les matières organiques qui libèrent le biogaz lors de leur décomposition selon un processus de fermentation (méthanisation). On l’appelle aussi « gaz naturel renouvelable » ou encore “gaz de marais”, par opposition au gaz d’origine fossile.
Mélange de méthane et de gaz carbonique additionné de quelques autres composants, le biogaz est un gaz combustible. Il sert à la production de chaleur, d’électricité ou de biocarburant.
Le biogaz peut être directement capté dans les centres d’enfouissement des déchets ou produit dans des unités de méthanisation.
Sous-produits de l’industrie agro-alimentaire, boues des stations d’épurations, lisiers, animaux ou déchets agricoles peuvent être méthanisés dans des unités industrielles.
Les biocarburants, parfois appelés agrocarburants, sont issus de la biomasse. Il existe principalement deux filières industrielles : l’éthanol et le biodiesel. Ils peuvent être utilisés purs comme au Brésil (éthanol) ou en Allemagne (biodiesel), ou comme additifs aux carburants classiques.
L’éthanol est produit en France à 70 % à partir de la betterave, et à 30 % à partir de céréales.
Le biodiesel est issu des graines oléagineuses (colza, tournesol).
La géothermie est l’exploitation de la chaleur stockée dans le sous-sol. L’utilisation des ressources géothermales se décompose en deux grandes familles : la production d’électricité et la production de chaleur. En fonction de la ressource, de la technique utilisée et des besoins, les applications sont multiples. Le critère qui sert de guide pour bien cerner la filière est la température. Ainsi, la géothermie est qualifiée de « haute énergie » (plus de 150°C), « moyenne énergie » (90 à 150°C), « basse énergie » (30 à 90°C) et « très basse énergie » (moins de 30°C).
Architecture passive, maison solaire, bâtiment à énergie positive, haute qualité environnementale, haute performance énergétique ... sont autant de noms pour parler de l'architecture bioclimatique.
Ce mode de conception architectural consiste à trouver le meilleur équilibre entre le bâtiment, le climat environnant et le confort de l’habitant. L’architecture bioclimatique tire le meilleur parti du rayonnement solaire et de la circulation naturelle de l’air pour réduire les besoins énergétiques, maintenir des températures agréables, contrôler l’humidité et favoriser l’éclairage naturel.
On a tous des idées reçues, entendues à droite, lues à gauche...
Voici quelques mises au point.
1- Le papier décime la forêt
FAUX L'industrie papetière n'utilise, pour sa production, que les sous-produits de la forêt : (chutes de scieries, branches, cimes...). En France, l'ameublement et l'emballage absorbent plus de la moitié des sciages de feuillus, et le secteur du bâtiment représente 60 % des utilisations des sciages de résineux. Dans les pays tropicaux , les forêts sont d'abord victimes de l'agriculture (80 % des causes de déforestation) de l'élevage, et de la pression démographique. Chaque année, l'équivalent de la superficie de l'Espagne disparaît par exemple en Amazonie brésilienne. L'Asie du sud-est et l'Afrique sont aussi des zones surexploitées.
2- L'eau en bouteilles est plus écologique
FAUX L'eau en bouteille n'est pas meilleure pour la santé (certaines eaux ont même une teneur en minéraux déconseillée pour la consommation courante). Elle entraîne aussi des conséquences non négligeables sur l'environnement : consommation accrue de matières premières et d'énergie pour la fabrication des bouteilles, l'emballage, l'embouteillage, et l transport pour les acheminer dans les magasins. Enfin, les bouteilles en plastique génèrent 135 000 tonnes de déchets par an en France.
3- Le trou dans la couche d'ozone est dû aux gaz à effet de serre
FAUX En réalité, il ne s'agit pas d'un "trou", mais d'une baisse de la concentration en ozone de l'atmosphère, notamment au-dessus des régions polaires. Cet amincissement est dû aux chlorofluorocarbones (CFC), largement utilisés dans la fabrication des réfrigérateurs, des climatiseurs, ou encore des solvants. En revanche, les CFC ne sont pas des gaz à effet de serre. Il s'agit donc de deux phénomènes bien distincts
4-Les énergies renouvelables vont remplacer le pétrole
VRAI et FAUX. Face à la pénurie de pétrole et au réchauffement climatique, nous allons devoir développer des sources d'énergie non émettrices de gaz à effet de serre. Dans le même temps, il va falloir pratiquement doubler la production d'énergie dans le monde dans les 50 années à venir. Sachant qu'aujourd'hui 80% de notre énergie est fournie par le pétrole, le gaz et le charbon, les énergies renouvelables (éolien, solaire…) apporteront une contribution précieuse mais forcément partielle en raison de leur faible productivité. Pour fournir les quantités massives d'électricité nécessaires, on voit mal comment se passer de l'énergie nucléaire, non émettrice de gaz à effet de serre. Grâce aux nouveaux types de réacteurs, les réserves d'uranium permettraient d'assurer pendant plusieurs siècles les besoins mondiaux en électricité. Après, c'est une question de choix politique...
5-Le pétrole est le seul responsable de l'effet de serre
FAUX Le protocole de Kyoto a désigné les gaz responsables de l'effet de serre : la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone ou CO2, le méthane, l'oxyde nitreux, les hydrofluorocarbones , les hydrocarbures perfluorés, et l'hexafluorure de soufre. Si le CO2 est responsable de plus de 50% de l'augmentation de l'ensemble des gaz à effet de serre, le méthane est important car sa capacité de rétention de chaleur est de 21 fois supérieure. Une grande quantité du méthane présent dans l'atmosphère provient de l'élevage, des rizières et des décharges publiques.
6-Les OGM sont dangereux pour la santé
VRAI et FAUX Aucune étude n'a démontré un quelconque effet des OGM (organismes génétiquement modifiés) sur la santé et on reste plutôt dans le flou. Les OGM sont issus de transferts de gènes, qui ont naturellement lieu lors de croisements d'espèces classiques. Le principal risque est qu'ils aient un effet allergène. Autre risque : les OGM résistants aux herbicides et aux fongicides vont être aussi plus chargés de ces substances puisqu'abondamment arrosés. A l'inverse, les OGM résistants aux insectes ou aux parasites pourraient être meilleurs pour la santé que les plantes classiques puisqu'on aurait moins besoin de recourir aux pesticides. D'autre part, certains chercheurs travaillent sur des OGM enrichis en vitamines ou contenant un vaccin à destination des pays en voie de développement.
7-Les OGM sont nuisibles pour l'environnement
VRAI et FAUX Le risque principal des OGM est leur dissémination aux cultures environnantes. Ce risque varie selon les plantes et leur mode de reproduction. D'autre part, il faut distinguer plusieurs types d'OGM : du soja transgénique résistant au désherbant va conduire à une pollution accrue des sols puisque plus de produit va être utilisé. En revanche, d'autres recherches sont susceptibles de réduire la pollution : par exemple les plantes résistantes aux insectes. Citons aussi les recherches de l'INRA pour la production d'arbres sans lignine, une fibre dont l'élimination dans la fabrication du papier est très polluante
8-L'agriculture biologique est meilleure pour la santé
FAUX Attention : il ne faut pas confondre alimentation biologique et alimentation diététique : le bio ne va pas vous faire maigrir ! D'autre part, il ne présente pas d'avantage majeur pour la santé ; des études ont même démontré qu'il existait des concentrations de mycotoxines anormalement élevées dans des pommes issues de l'agriculture biologique, qui n'a pas le droit d'utiliser des fongicides (la dangerosité n'est toutefois pas avérée, mais il faut savoir que les produits bio se conservent moins bien et moins longtemps que les produits traditionnels). En revanche, l'agriculture bio, qui n'a pas recours aux engrais, contribue à la préservation des sols et des eaux souterraines. En résumé, achetez bio pour l'environnement et pas pour votre santé.
9-Les sacs de supermarchés en plastique biodégradables sont une bonne solution
FAUX Depuis quelques années, les supermarchés proposent des sacs biodégradables. Si ces derniers sont effectivement moins polluants puisque produits à base de maïs ou de pomme de terre, ils ne constituent pas une solution durable. D'abord, ils sont plus lourds que les matériaux traditionnels, engendrant ainsi une pollution accrue lors des transports. Mais surtout, le fait d'encourager les consommateurs à utiliser des produits jetables, n'est certainement pas une politique durable..
10-L'Industrie est la première cause de la pollution
VRAI et FAUX Certes, les industriels sont les premiers pollueurs, mais il ne faut pas oublier que leur production est destinée aux consommateurs. Et qu'au bout du compte, c'est une classique histoire d'offre et de demande. Chaque Français est ainsi indirectement "responsable" de 3 tonnes de déchets industriels par an. D'autre part, les transports sont par exemple les premiers émetteurs des gaz à effet de serre. Moralité : interrogeons nous plutôt sur nos comportements d'achat et notre vie quotidienne.
A tous les amoureux de la nature : vous souhaitez profiter d'un environnemnt agréable et que cela dure, alors il y a quelques règles à respecter.
Que ce soit dans un pré, dans un parc ou en montagne, vous ne devez laisser auncune trace de votre passage : la faune et la flore vous en remercieront !
toute la nature devrait être considérée avec autant de soin que les parcs et réserves naturelles protégés par la loi.
A bon entendeur,
Bonnes vacances
Qui est le plus polluant : la voiture ou l'automobiliste ?
A défaut de pouvoir conduire une voiture fonctionnant avec des panneaux photo-voltaïques non polluante,voici quelques conseils pour améliorer votre façon de conduire et le fonctionnement de votre voiture.
L'importance d'un véhicule en bon état :
Prenez garde aux déchets dangereux :
On ne peut pas faire sans, mais on peut faire mieux !
RESPECT
J’en ai marre !!!!
Marre des voisins qui polluent notre espace vital !
Marre de ces chauffards qui mettent nos vies en danger tous les jours !
Marre de ces abrutis qui se garent sur le trottoir et empêchent les gens de passer et obligent les mamans à descendre sur la route avec des enfants en bas âge et leurs poussettes !
Marre de ces enfants et ados qui jurent comme des charretiers et crachent par terre !
Marre de ces parents défaillants qui laissent leurs enfants s’élever tout seul !
Marre de ce manque de politesse et de courtoisie qui nous étouffe!
Marre de cette vulgarité qui s’insinue partout !
Marre de cette violence qui n’a plus d’âge !
Marre de cette justice qui traîne et pénalise les petits !
Marre de cette justice qui libère des récidivistes !
Marre des grèves qui nous prennent en otage !
Marre de tous ces lobbies qui nous mènent en bateau et nous font avaler n’importe quoi !
Marre de ces chiens en vadrouille qui tuent nos enfants !
Marre de ces crottes de chien qui envahissent les trottoirs et les squares !
Marre de ces gens qui excusent leurs actes en se posant comme victimes !
Marre de ces gens qui prennent la Terre pour une poubelle !
Marre de ces grands dirigeants qui ne voient que leur profit au détriment de l’environnement !
Marre qu’on nous cache des solutions alternatives pour maintenir des bénéfices !
Marre de ce manque de respect général !!
Je ne veux pas que mes enfants soient obligés de vivre dans un monde dévasté par l’égoïsme et la pollution …
Je veux pouvoir vivre dans un monde meilleur …
Et vous ?
Une idée me tarabuste : pourquoi tout le monde se plaint et personne n’agit ?
Alors je vous propose d’agir, une action au quotidien.
Ne soyons pas les seuls, soyons les premiers.
Si vous avez envie que le monde change, montrez-le et agissez !
Un ruban blanc avec « RESPECT » écrit dessus.
En bracelet, accroché à la voiture, à un sac…
Vous pouvez aussi m’adresser un mail de soutien à