11 juin 1910 :naissance de Jacques-Yves Cousteau, officier dans la marine française, océanographe, internationalement connu comme le commandant de la Calypso
Cousteau aimait s'appeler lui-même « technicien océanographique ». Beaucoup estiment qu'il était un amoureux sophistiqué de la nature, particulièrement de la mer. Avec son inimitable sourire, et au travers de la télévision, il fit découvrir la vie sous la surface aux peuples de tous les continents et leur fit explorer les infinies ressources du « continent bleu ».
Le travail accompli par Cousteau créa aussi un nouveau genre de communication scientifique qui fut largement critiqué par les tenants du formalisme académique: la télévision a besoin d'une mise en scène qui souvent s'éloigne de la rigueur scientifique. Mais il contribua fortement à la diffusion de la vulgarisation dans toutes les disciplines scientifiques.
Jacques-Yves Cousteau est incontestablement l'une des grandes figures de la seconde moitié du XXe siècle pour l'exploration des mondes sous-marins. Son action aura fait découvrir à plusieurs générations ces derniers mondes inconnus et inexplorés
10 juin 1673 :naissance de René Duguay-Trouin, corsaire français
D'une famille honorablement connue dans la marine marchande, il était destiné à l'état ecclésiastique, et fit ses études à Rennes et à Caen. Mais son goût pour les plaisirs contrariant les vues de ses parents, on lui permit de s'embarquer en 1689 sur un navire armé en course contre les Anglais et les Hollandais. En 1691, bien qu'il n'eût que 18 ans il reçut de sa famille, en récompense de ses exploits, le commandement d'une frégate de 14 canons. Jeté par une tempête sur la côte d'Irlande, près de Limerick, il s'empara d'un château appartenant au comte de Clarc, et incendia deux navires pris dans la vase. En croisant dans la Manche, il fit de nombreuses prises.
En 1694, il tomba, près des Sorlingues, au milieu de 6 vaisseaux anglais, soutint pendant quatre heures un combat inégal, et ne se rendit qu'après avoir tout épuisé et reçu une blessure. Emmené captif à Plymouth, il dut la liberté à l'amour d'une jeune Anglaise. Ses nouveaux exploits après son retour en France attirèrent l'attention de Louis XIV, qui le fit entrer dans la marine royale. Tantôt sous les ordres de Nesmond, tantôt seul, il continua de capturer les navires ennemis.
En 1696, il vainquit et fit prisonnier l'amiral hollandais Wassenaer. Pendant la guerre de la succession d'Espagne, il désola les côtes d'Espagne, de Hollande et d'Angleterre.
En 1704 il prit sur les côtes d'Angleterre un vaisseau de guerre de cinquante-quatre canons ainsi que douze vaisseaux marchands. Capitaine de vaisseau en 1706, il attaqua une flotte brésilienne avec 3 vaisseaux, à la hauteur de Lisbonne, flotte du Brésil, qui était chargée de vivres et de munitions pour l'Archiduc et qu'escortaient dix vaisseaux de guerre : le combat dura deux jours.
Duguay-Trouin ne montra plus d'intrépidité, mais des circonstances malheureuses firent échouer ses projets. En 1707, il répara cet échec en s'emparant d'un convoi de 200 voiles, escorté par 6 gros vaisseaux de guerre, succès qui acheva de ruiner en Espagne les affaires de l'archiduc. En 1709, on raconte qu'il a capturé 300 navires marchands et 20 vaisseaux de guerre ou corsaires. Pour le récompenser de ses services, Louis XIV décide de l'anoblir.
De toutes les expéditions de Duguay-Trouin, la plus célèbre est la prise de Rio de Janeiro en 1711. Les fortifications de cette place paraissaient inexpugnables. En onze jours elles furent toutes enlevées. Il forcera la ville à payer de lourdes rançons et à libérer 1000 prisonniers français.
En 1715, il fut nommé chef d'escadre, membre du conseil des Indes en 1723, et en 1728 lieutenant général. En 1731, il reçut de Louis XV le commandement d'une escadre destinée à soutenir les intérêts du commerce, menacés par les Barbaresques et réprima les corsaires de Tunis. Ce fut là son dernier fait d'armes. Ses infirmités l'obligèrent bientôt à se retirer.
Initialement inhumé à l'église Saint-Roch où sa présence est encore rappelée évoquée par une plaque, ses restes furent rapportés en 1973 dans sa ville natale de Saint-Malo, dans la cathédrale Saint-Vincent.
Surcouf est un de ses descendants
09 juin 1971 :naissance de Jean Galfione, sauteur à la perche, champion olympique en 1996
Jean Galfione, né le 9 juin 1971 à Paris, est un ancien athlète français pratiquant le saut à la perche qui durant sa carrière a remporté le titre olympique en 1996, ainsi que plusieurs médailles lors des championnats mondiaux et continentaux. Il est le seul athlète français à avoir franchi la barre des 6 mètres.