13 juin 1871 :décès de Jean Eugène Robert-Houdin, inventeur, producteur de spectacles et magicien français
Né Jean-Eugène Robert à Blois, il allie plus tard à son patronyme le nom de sa femme, Cécile Églantine Houdin, pour ne pas brusquer sa famille. Il deviendra Robert-Houdin.
Après des études au collège d'Orléans, il se rend à Paris où il étudie l'horlogerie, l'électricité et la construction d'automates. Il dépose plusieurs brevets d'inventions. Il est le premier à perfectionner l'ampoule électrique à incandescence. Ses ampoules sont en exposition permanente au musée de la Magie à Blois. Il répare entre autres le Componium, ancêtre des robots musicaux. Ce travail lui apporte une notoriété certaine et, devenu horloger reconnu, il travaille pour la Maison Destouche. Il dépose en 1837 son premier brevet : un « réveil briquet ». Puis il crée des pendules mystérieuses dont le mécanisme est invisible et enfin ses propres automates. Son « écrivain dessinateur », clou de l'Exposition de 1844, est acheté par le célèbre Barnum et lui ouvre les portes du marchand Alphonse Giroux pour qui il fabrique différents automates.
Il découvre l'illusionnisme dans le recueil d'un bonimenteur dénonçant le charlatanisme, le docteur Carlosbach, la science de l'escamotage, ancêtre de la prestidigitation. Remarié après la mort de sa première femme, il entame sa carrière de prestidigitateur.
Un collectionneur, le comte de l'Escalopier, devenu son ami, lui avance la somme nécessaire pour ouvrir un théâtre de magie à Paris. Le 3 juillet 1845 a lieu la première des « Soirées fantastiques de Robert-Houdin », rue de Valois, au Palais-Royal. C'est le succès immédiat. Il y présente des automates magiques comme L'Oranger Merveilleux, Le Pâtissier du Palais-Royal, ou Le Voltigeur au Trapèze et des expériences inédites comme La Bouteille inépuisable ou La Suspension éthéréenne dont la conception et l'exécution envoient aux oubliettes le répertoire désormais désuet de ses prédécesseurs.
En quelques années Robert-Houdin fait fortune. Il laisse son théâtre, qui entre-temps s'est installé boulevard des Italiens, à son beau-frère Hamilton. Robert-Houdin retourne vivre à Saint-Gervais-la-Forêt près de Blois dans une propriété, « Le Prieuré », dont il truque le jardin grâce à des commandes électromécaniques et des appareils qu'il a inventés pour surprendre ses visiteurs.
En 1888, le théâtre est vendu par ses héritiers à un Georges Méliès, lui-même illusionniste qui fonde l'Académie de prestidigitation en 1891. Georges Méliès suit ses traces en inventant les premiers trucages cinématographiques. Enfin, un certain Ehrich Weiss, connaîtra une célébrité mondiale sous son nom de scène, Harry Houdini, pseudonyme qu'il a adopté en hommage à Robert-Houdin.
Robert-Houdin s'intéresse à tout ce qui touche aux sciences, il dépose de nombreux brevets. On lui doit les appareils permettant de mesurer les « touches » des escrimeurs, le taximètre, des appareils électromécaniques de contrôle à distance, certains instruments d’ophtalmologie.
Parallèlement, il publie ses mémoires et révèle ses procédés. Il publie aussi des articles pour La Grande Encyclopédie Larousse.
Éprouvé par le décès d'un de ses fils tué pendant la guerre de 1870, il s'éteint dans sa maison "Le Prieuré" à Saint-Gervais-la-Forêt en 1871.
Face au château de Blois, on peut visiter la « Maison de la Magie » qui est un musée à l'honneur de Robert-Houdin et de la magie en général.
L'un de ses biographes est Christian Fechner.
Le colonel de Neveu, chef du bureau politique à Alger, adjoint du général Randon, le tire de sa semi-retraite pour aller faire une tournée dans la colonie algérienne, entre octobre et novembre 1856. Il a pour mission de montrer aux Algériens que les marabouts n'ont pas plus de pouvoir inspirés de Dieu que lui et qu'ils ne sont que des usurpateurs, de faux-prophètes. Fomenteurs de révoltes dans les villages kabyles contre le colonisateur, les marabouts inquiétaient beaucoup le gouvernement français.
Robert-Houdin raconte : « Il fut convenu que je serai rendu à Alger pour le 27 septembre (1856), jour où devaient commencer les grandes fêtes que la capitale de l'Algérie offre annuellement aux Arabes. Je dois dire aussi que ce qui influença beaucoup ma détermination, ce fut de savoir que la mission (...) avait un caractère quasi politique. (...) On n'ignore pas que le grand nombre des révoltes (...) ont été suscitées par des intrigants qui se disent inspirés par le Prophète, et qui sont regardés par les Arabes comme des envoyés de Dieu sur la terre, pour les délivrer des (...) roumi (chrétiens). Or, ces faux-prophètes, ces saints marabouts qui, en résumé, ne sont pas plus sorciers que moi, et qui le sont encore moins, parviennent cependant à enflammer le fanatisme de leurs coreligionnaires à l'aide de tours de passe-passe (...)»
12 juin 1772 :décès de Nicolas Thomas Marion-Dufresne, navigateur et explorateur français
Nicolas Thomas Marion-Dufresne, (22 décembre 1729, Saint-Malo - 12 juillet 1772, Nouvelle-Zélande), était un navigateur et explorateur français du XVIIIe siècle, il fut notamment le découvreur en 1772 de l'île Marion, de l'île du Prince Édouard et des îles Crozet.
Natif d'une riche famille malouine, Nicolas-Thomas Marion-Dufresne débute en 1745 une carrière d'officier de marine dans la Royale en obtenant les grades de capitaine, puis de lieutenant de frégate 1759. Il quitte l'armée pour le commerce en 1752 en s'engageant dans la Compagnie des Indes.
Après la dissolution de la Compagnie des Indes en 1769, Marion-Dufresne monte une expédition visant à reconduire à Tahiti l'indigène Aoutourou amené à Paris par Bougainville en 1768. Le navigateur sera également chargé d'atteindre le continent austral de Gonneville, et de s’assurer de la faisabilité du trajet par la mer de Tasman vers la Nouvelle-Zélande.
L'expédition appareille le 18 octobre 1771 de Port-Louis sur l'île de France (ancien nom de l'île Maurice). Marion-Dufresne commande le Mascarin, secondé par Julien Crozet, Ambroise Bernard-Marie Le Jar du Clesmeur est à la tête du Marquis de Castries. Mais Aoutourou meurt de la variole lors de l'escale à Madagascar le 6 novembre 1771.
Les priorités du voyage sont alors modifiées, et Marion-Dufresne fait route vers le sud. Il atteint le 13 janvier 1772 l’île Marion et l’île du Prince Édouard, qu'il nomme Terre de l'Espérance et île de la Caverne. Ces îles, découvertes en 1663 par Barent Barentszoon Lam et aujourd'hui possessions sud-africaines, étaient restées oubliées en raison d'une mauvaise estimation de leur position. Ce même jour, en raison de la brume, l'étrave du Mascarin aborde le Marquis de Castries, dont le mât de misaine s'effondre ; son beaupré est cassé. Désormais, l'expédition cherche une terre afin d'effectuer des réparations.
Les 22 et 24 janvier 1772, Marion-Dufresne découvre un archipel, auquel Cook donnera le nom de Crozet. Il en prend possession en déposant une bouteille contenant un parchemin aux armes du roi de France sur l'île de la Prise de Possession (actuelle île de la Possession).
Marion-Dufresne atteint la Tasmanie le 3 mars 1772, mais n'y trouvant pas de bois pour réparer les mâts, il fait route vers la Nouvelle-Zélande le 24 du même mois. Il mène alors l'exploration des côtes néo-zélandaises. Le 4 mai 1772, les deux bateaux mouillent dans la baie des îles (bay of islands), renommée Port-Marion par les Français.
Les premiers contacts avec les Māori sont plutôt chaleureux et amicaux. Les Français s'établissent pour un temps à Port-Marion, réparant leurs bateaux, faisant le plein de nourriture, soignant leurs malades du scorbut, et faisant du commerce avec les Māoris. Cependant, après l’abattage de kaoris, qui étaient des arbres sacrés (tapu) pour les indigènes, ces derniers décident de sacrifier des Européens ; le 12 juin, Marion-Dufresne, un autre officier et 11 hommes sont enlevés et massacrés. Le 13, plusieurs hommes envoyés à terre pour ramasser du bois sont tous massacrés. Un seul pourra s'enfuir à la nage et rejoindre le bateau. C'est alors qu'un officier et plusieurs hommes armés débarquent et libèrent Crozet, resté seul à se défendre.
Du Clesmeur prend alors le commandement de l'expédition, et Julien Crozet devient le commandant du Mascarin. Le 17 juillet, une expédition, envoyée au village du chef des Māori pour tenter de retrouver les traces de Marion-Dufresne, découvre des restes horribles, et notamment des indices de pratiques cannibales. Le feu est alors mis au village.
j´ai acquis les places de concert des toy dolls (mythique groupe punk) qui passe a Malestroit et celui de rock en seine pour voir Madness
ma place pour les toy dolls
et celle pour Madness
Décompte des jours , il ne reste plus qu´a attendre le GRAND JOUR.
un des rares musiciens états-uniens que j´apprécie