Can you say amazing ?

Bon, très honnêtement, je ne sais pas s'il faut être épaté ou consterné, mais c'est un fait : comme le disait Cervantès, l'homme qui travaille perd un temps précieux.

Pourquoi ? Parce que par exemple, l'homme, voir même la femme qui travaille, n'a pas le temps d'exercer ses talents au faisage-le-plus-rapide-possible-de-chateaux-en-gobelets.

gné? voyez plutôt :

( Il va sans dire que ces vidéos ne sont pas accélérées )

Alors? On quitte nos boulots ?

Allez, ça n'est pas parce qu'on est un jour de plus qu'hier
- ou deux jours de plus qu'avant-hier - qu'on va changer nos habitudes !
Je vais même plutôt essayer de reprendre les bonnes vieilles.

Le clip du dimanche de ce dimanche, je l'ai chanté à tue-tête entre
chez lefi et chez moi aujourd'hui (enfin pas tout le trajet tout de même :
5h en boucle, ça ferait un peu long!)

Le seul truc un peu bizarre dans cette vidéo,
c'est le 'top kitsch" écrit dessus... je comprends pas.

1986, et sa mère a une photo dédicacée. Si si, elle vous le dira !

C'est un mec qui rentre dans un bar et dit :"Salut c'est moi !"

et en fait c'était pas lui.

.

Je suis allée voir récemment le film Moi, la finance et le développement durable.

Je vous invite à en découvrir la bande annonce :

Le point de départ de ce documentaire est donc le suivant :

"Tiens? Les banques peuvent nous proposer de placer notre épargne de façon solidaire, ou écologique? Classe. Mais ça marche comment et ça sert quelle cause?"

Et la réponse à l'issue du documentaire (que je vous conseille d'aller voir!), est que, en gros, via les grosses banques et assurances, il ne faut pas rêver : dans le meilleur des cas une petite partie de leur (notre) argent est placée sur des prêts respectueux, pour la grande majorité des cas, en revanche, on est loin du développement durable ou d'une éthique quelconque !

On apprendra ainsi 3 choses :

- Nos sous, même ceux du compte courant, entrent dans de grands echanges financiers gérés par nos banques, nos assurances, sans que nous n'ayons aucun contrôle dessus.Ces mouvements financiers, jeux en bourse, investissement et compagnie, ont bien sûr pour but de nous faire gagner à nous, nos quelques pourcents d'intérêt chaque année, et à la banque (ou aux assurances) de gagner leurs % à eux, qui sont loin d'être négligeables.

- Pour donc rapporter des petits (ou grands) sous, il faut investir, jouer en bourse, certes.  Mais ce que l'on ne soupçonne même pas, c'est que nombre d'investissements les plus lucratifs ne sont pas des plus reluisants. On apprendra ainsi qu'Axa - et bien d'autres - ont beaucoup investis dans les usines de mines anti-personnels (c'est Handicap International qui est content), que nos 3 principales banques françaises ont investi, entre autre, dans un barrage énorme en Europe de l'Est, de ceux qui sont des catastrophes écologiques, sociales et culturelles, en noyant des vallées, faisant disparaître des espèces animales et végétales, en faisant déplacer des villages entiers, en engloutissant des trésors archéologiques.... Nombreux projets dont bizarrement on ne nous parle pas... Tiens, vous entendrez même parler dans ce documentaire du finacement d'une centrale nucléaire... dans une zone sismique! ('sont marrants nos banquiers... enfin quand ya de la thune à faire, hein, ya de la thune à faire...) Si la demande nous était faite ouvertement, de savoir si nous accepterions ou non que notre argent participe à tout cela, assez probablement, la réponse serait non.

- Troisième info : ouf, il existe quelques alternatives à tout cela, et même si elles sont encore marginales, elles sont là, et il convient peut-être de changer oun poquito nos habitudes, parce que ça vaut le coup !

- la suite bientôt ! -

Les articles récents - en cours - en chantier ouvert au public - en projet
Vous devriez très bientôt entendre parler par ici :
de l'oeil de Fatima, d'une réédition de Tolkien, de savoir-vivre, et de prêts éthiques !

Il est sorti il y a quelques jours, il est beau, il deviendra vite indispensable,
c'est le nouveau Catherine Meurisse !

Savoir-vivre ou mourir : comment devenir une femme du monde en 24h

Catherine Meurisse : ça illustre, ça illustre !

Catherine s'est déjà illustrée (ha!) dans de nombreux domaines : la presse jeunesse, la presse adulte - sans ambiguité - notamment à travers sa collaboration avec Charlie Hebdo, Les Echos, et des illustrations ponctuelles pour Marianne, Libération et autres bienheureux périodiques.

Côté livre, on retrouve les deux aspects, avec de l'illustration de livres jeunesse (La Loi du roi Boris , Petites histoires pour rire du loup ), mais également des ouvrages pour tout public, la plupart écrits par d'autres, et simplement illustrés par Catherine, d'autres ( deux à ce jour ) écrits et illustrés par Catherine seule, et le deuxième ouvrage 100% Catherine, c'est justement celui qui nous intéresse aujourd'hui : Savoir-vivre ou mourir.

On peut également noter deux livres gourmands (lun sur les pâtes, l'autre sur le chocolat) , et une récente incursion au pays des mini-guides de voyage (Le Paris des amoureux, par exemple). Ah oui ! Et puis de la BD, avec Elza dans la cour des grandes, avec un scenario de Didier Levy (en découvrir une présentation ici).

Savoir-vivre ou mourir,
ou comment devenir une femme du monde en 24h

Le titre est emprunté à une maxime de dandy (savoir-vivre ou mourir, what else?), formule que n'auraient pas reniée un Oscar Wilde ou un Des Esseintes. Quid de la création de ce nouvel ouvrage? Si je puis me permettre, et si le sujet n'est pas de nature à trop vous indisposer (ce qui ne devrait pas être le cas puisqu'il n'est question ici, somme toute, ni de politique, ni de religion, ni de nos colonies) j'ose prendre l'initiative de vous présenter la genèse dudit ouvrage. (encore une larme de champagne?)

La jeune Catherine, pour les besoins de l'hebdomadaire dans lequel ses parents la laissent écrire et dessiner - ne parlons pas de l'émancipation des jeunes filles, le sujet me déprime au plus haut point - la jeune Catherine, donc, accompagnée d'une jeune journaliste (sic) a assisté en décembre 2007 à une formation proposée par chère Nadine Nelly Jeanette. L'indigeance de ce monde a en effet porté notre baronne a offrir à la population volontaire quelques leçons de bonne conduite en société, ô combien nécessaires ! Un peu de good education, comme disent les anglicistes (et quelle manque de classe, en l'occurence, que d'avoir toujours recours à cette langue d'une pauvreté affligente?). Enfin bref, pardonnez mes digressions, l'illustratrice partit donc en direction de notre Suisse afin d'y intégrer pour un court séjour la International Way of Life SA. Et c'est de cette rencontre avec l'Art des Bonnes Manières qu'est né le projet de ce livre.

Pour être absolument honnête, la jeune Meurisse n'a peut-être pas tout assimilé des leçons prodiguées - pourtant avec pédagogie - apr notre Nadine, puisqu'elle sous-titre son ouvrage par "comment devenir une femme du monde en 24h ce qui, sauf si ce livre vous fournit un bon mariage cléf en main, est bien sûr impossible. L'initiative reste néanmoins touchante, et nul doute que cet ouvrage ne pourra qu'améliorer quelque peut l'attitude de nos concitoyens.

Bon allez, trève de bilvesées ! Ce livre, on peut compter sur Catherine pour ça, est tout simplement drôle, juste, parfois même émouvant et un peu vrai ! (mais ne le dites pas trop fort)

Charlie Hebdo nous en offre 4 planches pour nous faire une idée :

(cliquez pour agrandir)

planche 2 / planche 3 / planche 4

Et si vous voulez voir les autres planches,
ça se passe ici, ou là, ou encore là, voir même par là-bas.

Les références, pour qui aura le bon goût de passer par une librairie avec des murs autours et des gens dedans :

Savoir-vivre ou mourir, ou comment devenir une femme du monde en 24h, de Catherine Meurisse, éditions les Echappés, isbn : 9782357660304, 13,00 €

Et n'oublions pas dans tout cela de rendre homma ge au maître !