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Mouvement démocrate

blog d'un militant du Modem

"C'est comme en 2002 !" Posté le Samedi 13 Janvier 2007 à 00h09

Pour l'ancien président de l'union citoyenne , la campagne présidentielle reproduit celle de 2002.


Nous reproduisons le schéma de 2002. A l'automne déjà, l'indice de bruit médiatique mesuré par la Sofres s'élevait à 70% pour les deux favoris de l'élection Chirac et Jospin. Et, à partir de janvier, le CSA l'a mesuré autour de 60%. Dans les dernières semaines, il s'est établi à 50%. Le CSA a dû se fâcher à l'époque comme il le fait aujourd'hui. Et en même temps, cela répond à une certaine logique. Les médias consacrent les leaders des deux principaux partis qui ont le plus de chance de l'emporter, et qui ont une véritable position institutionnelle dans les sondages."

Aujourd'hui nous sommes dans une logique de consécration médiatique des candidats qui s'imposent dans les sondages. La défense du pluralisme est de plus en plus difficile. Néanmoins, regardez en 2002. La campagne a focalisé sur les deux favoris, mais au final Jospin est arrivé troisième. Les électeurs font quand même ce qu'ils veulent. En 2004, le référendum sur la constitution européenne, il n'y a quasiment eu aucun éditorial pour le "non. Et c'est le "non" qui a gagné. En même temps on peut comprendre les journalistes. Ils ne vont pas faire trois pages pour un candidat à 2% d'intention de vote.


 A l'approche de chaque élection présidentielle, la "couverture par les médias audiovisuels suscite des protestations de la part de candidats qui considèrent être moins bien traités que d'autres. Certains ont même fait de telles protestations une spécialité
tel que  François BAYROU qui est dans une logique de rupture. Pour exister, il doit forcer les choses pour trouver un espace politique qu'il n'a pas. Il dénonce une conspiration médiatique. C'est en fait une posture, une stratégie de victimisation mais je dois dire que certaines idées de l'UDF sont proches de celle de notre mouvement.

 En 2002 on a atteint un record de 16 candidats. Cette fois il ne devrait y en avoir qu'une dizaine. Ils auront plus de chance d'apparaître. Et c'est au moment de la campagne officielle, avec le temps de parole plus équilibré, qu'ils peuvent émerger. Ce fut le cas de Besancenot en  qui avait  crevé l'écran.
D'autres "petits" candidats - et en l'occurrence candidates - protestent également pour la faible place qui est accordée à leurs prises de position. L'équilibre toujours difficile à trouver. Il y a l'équité à respecter, mais aussi les réalités du terrain, les préférences de l'opinion telle qu'elles transparaissent dans les sondages. Nul doute que, à ce stade, la montée en puissance de Ségolène Royal, l'énergie déployée par Nicolas Sarkozy pour s'affirmer à la tête de la droite ont dominé l'actualité politique et donc suscité de larges échos dans les médias. Mais la campagne ne fait que débuter. Les candidats aujourd'hui délaissés par les grands moyens d'information auront dans les semaines à venir l'occasion et la possibilité de se distinguer et d'attirer sur eux les projecteurs des télévisions.

Olivier CHEMIR .

2 commentaires. Dernier par marvin le 01-07-2014 à 08h12 - Permalien - Partager
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