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Mouvement démocrate

blog d'un militant du Modem

Je veux être libre et constructif Publié le Mardi 15 Mai 2007 à 18:26:08

François Bayrou au Grand Rendez-Vous Europe 1/TV5 Monde/ Le Parisien-Aujourd’hui en France



François Bayrou a expliqué qu’il soutiendra le gouvernement à chaque fois qu’il jugera son action positive pour la France. Mais le président de l’UDF a également souligné qu’il gardera sa liberté de jugement et qu’il défendra les intérêts des citoyens lorsque les textes présentés au Parlement n’iront pas dans le bon sens. Ce sera la démarche du Mouvement démocrate qu’il vient de lancer. En une semaine, déjà 52 000 personnes ont décidé de rejoindre cette nouvelle force politique libre et indépendante.

François Bayrou n’a cessé de répéter pendant toute l’émission qu’il jugera l’action du gouvernement sur ses actes et sans préjugés : « je suis en situation constructive : tout ce que le nouveau pouvoir fera de bien, je le dirai et je le soutiendrai. Il a ajouté : « J’espère qu’il fera des choses bien pour la France (…) Mon souci, c’est mon pays ». Mais François Bayrou a aussi insisté sur sa liberté - liberté de voter ce qui lui paraîtra aller dans le bon sens et liberté de voter contre ce qui lui paraîtra mauvais. C’est cette cette attitude politique nouvelle qu’il propose aux Français avec le lancement du Mouvement démocrate (Modem) : « Je vais constituer une force politique qui sera capable d’adopter cette attitude constructive et libre, (…) une force politique où les députés ne seront plus des machines à voter ». En effet, François Bayrou en a assez d’une majorité qui vote systématiquement « oui » à tout ce que propose le gouvernement et une opposition qui vote toujours « non » : « Ce n’est pas défendre les électeurs » a estimé le président de l’UDF. François Bayrou s’est positionné en citoyen : « J’ai envie d’élus qui me défendent, qui auront à l’esprit non pas de défendre leur parti ou le pouvoir mais mes questions de femme et d’homme ». « C’est une révolution franche pour notre pays » a estimé François Bayrou. Il a d’ailleurs reconnu  que c’était une entreprise difficile de faire émerger une force politique nouvelle au Parlement. Il est cependant convaincu qu’aux législatives, les Français choisiront des élus au vote libre et non au vote mécanique. Les internautes lui écrivent pour lui dire qu’ils rêvaient depuis longtemps d’une démarche politique nouvelle. En une semaine, déjà 52 000 personnes se sont inscrites sur le site bayrou.fr pour adhérer au Mouvement démocrate.

Près de 7 millions de Français lui ont fait confiance au premier tour de la présidentielle : « Je ne les abandonnerai pas » a assuré François Bayrou. Il n’a pas l’intention de changer de ligne, d’idéal et d’avis : il continue à penser que la bipolarisation droite-gauche ne suffit plus à rendre compte de l’avenir et qu’il faut dépasser les vieux clivages politiques. « Je veux réhabiliter la démocratie et le Parlement » prévient le président de l’UDF. Il s’agit pour lui de garantir aux Français des élus dont le vote ne sera pas automatique mais aussi de continuer à défendre une évolution des institutions « pour que notre pays trouve les éléments et les caractéristiques d’une démocratie de plein exercice » : cela suppose un Parlement aux pouvoirs revalorisés, des grands courants politiques représentés, une séparation des pouvoirs qui devienne réalité, des médias totalement indépendants du pouvoir et des grands groupes qui sont en situation de connivence avec le pouvoir. Une évolution nécessaire de la Ve République « pour que les citoyens y aient leur place ». François Bayrou est convaincu que Nicolas Sarkozy obtiendra une majorité au Parlement – l’UMP a 365 députés sortants. Pour lui, l’enjeu des législatives est donc qu’il y ait en face des sensibilités différentes qui puissent s’exprimer et se faire entendre, un équilibre des pouvoirs. Il souhaite ainsi que les citoyens aient la garantie qu’ils pourront toujours s’exprimer, que leur voix sera entendue et qu’il y aura toujours quelqu’un pour dire « non », pour tenir tête au pouvoir en place autre que l’opposition. C’est pourquoi  « il faut un parti libre pour avoir des votes en pleine dignité, des votes pensés et non automatiques ». Il insiste : « être libre, ce n’est pas être hostile. En France, on n’a pas l’habitude de la liberté. L’indépendance, l’autonomie, la liberté, c’est un devoir ».

François Bayrou a assuré qu’il n’avait aucun contentieux d’aucune sorte avec Nicolas Sarkozy : « Il n’y a aucune raison pour moi d’être en situation négative à son endroit ». Il s’est contenté de rappeler que les choix de vie et que sa manière de mener campagne étaient différents de sa vision de la France. Il lui avait notamment reproché d’opposer violemment une partie de la France à l’autre et d’avoir vendu l’affrontement. « J’ai exprimé mes réserves, j’ai dit mes inquiétudes » pendant la campagne, a ajouté le président de l’UDF, « je jugerai aux actes comme un citoyen qui espère que son pays ira mieux ». François Bayrou est allé plus loin : « Je parle avec tout le monde. Je n’ai pas d’ennemis dans le camp démocratique français. Je suis prêt à travailler avec tout le monde ». Car il estime que cela fait avancer la société française. Il estime ainsi qu’il « faut une dose de désintéressement quand on fait de la politique » : « les idées et le lien de confiance avec les citoyens sont plus importants que les avantages de carrière, les menaces et les ambitions ». Il a ainsi reproché aux députés UDF qui ont rejoint la majorité présidentielle « d’avoir laissé leur famille politique derrière eux » et d’avoir annoncé la création d’un nouveau parti centriste. François Bayrou considère qu’on a le choix entre céder aux pressions et résister : « La ligne politique que j’ai choisie, c’est de résister aux pressions ». Il a insisté : « Je veux que les Français aient la certitude qu’il y a des responsables politiques qui leur parlent, pour qui éthique et politique, c’est la même chose. Ainsi, François Bayrou a répété qu’il n’était pas dans les manœuvres et les calculs de carrière : autrement dit, il n’est pas question d’accords de désistement aux législatives avec les appareils des partis politiques. Enfin, il a estimé que l’arrivée probable de personnalités de gauche et du centre dans le nouveau gouvernement, était très différente de ce qu’il avait proposé pendant la campagne : il considère en effet qu’il ne s’agit pas d’une démarche de rassemblement mais d’une démarche de ralliements individuels : « Je ne suis pas sûr qu’ils portent autant de fruits pour le pays que le rassemblement ».

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rassemblement du mouvement Publié le Mardi 15 Mai 2007 à 18:24:38

Le MoDem au Zénith de Paris le 24 mai

Le Mouvement Démocrate (MoDem) tiendra sa première manifestation publique le jeudi 24 mai au Zénith à Paris pour lancer la campagne des législatives. Le MoDem revendique déjà plus de 60 000 demandes d'adhésion. La création du Mouvement Démocrate, dont l'UDF est "une force constitutive", sera formalisée lors d'un congrès à l'automne. Les candidats aux législatives se présenteront sous l'étiquette "UDF-Mouvement Démocrate". (15/05/07

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BAYROU reste le troisième homme Publié le Mardi 15 Mai 2007 à 18:18:51

 l'UDF devient la troisième force politique du pays.

La révolution orange n'aura finalement pas lieu. Avec 18,47 % des suffrages, François Bayrou se place loin derrière Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Pour le Béarnais, qui refusait obstinément d'envisager de ne pas se qualifier, c'est un échec. Mais le centriste peut se targuer d'avoir quasiment multiplié par trois son score de 2002, où il avait recueilli 6,84 % des voix. Il s'est aussi posé en véritable « troisième homme », loin devant Jean-Marie Le Pen.
Surtout, l'UDF devient la troisième force politique du pays, ce qui va lui valoir dans les prochains jours toutes les attentions des deux finalistes. « Plus de sept millions de Français se sont réunis pour le changement », a assuré Bayrou. « Ils ont formé une force nouvelle, la seule force nouvelle de la campagne présidentielle. A partir de ce soir, la politique française a changé et ne sera plus jamais comme avant ». Le candidat centriste n'a pour le moment donné aucune consigne de vote. La pression va être forte dans les prochains jours pour qu'il prenne parti en faveur d'un des deux candidats présents au second tour. Mais choisir équivaudrait à mettre à bas tout son discours de « rénovation politique ».

 23-04-2007

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Un centre très convoité Publié le Mardi 15 Mai 2007 à 18:16:59

Un centre très convoité
Les 6,8 millions d'électeurs ayant choisi François Bayrou au premier tour étaient hier l'objet de toutes les attentions, au PS comme à l'UMP.

François Bayrou, en position d'arbitre pour le second tour de la présidentielle, va prendre le temps de consulter ses troupes avant d'annoncer sa position demain, mais il a d'ores et déjà dit qu'il ne retomberait pas dans « la vieille guerre des deux camps ». Sa directrice de campagne, Marielle de Sarnez, a confirmé hier que Bayrou s'exprimerait « mercredi ». « D'ici là, nous aurons un certain nombre de rencontres. On va réunir demain les parlementaires UDF », a-t-elle précisé. « Nous voulons continuer le mouvement de rénovation de la vie politique », a-t-elle ajouté, précisant que la création d'un nouveau parti démocrate était bien à l'ordre du jour, avant ou après les législatives de juin. Avec son score de 18,57 %, le candidat UDF détient l'une des clés de l'élection. Mais une consigne de vote de sa part paraît à ce stade improbable. « Nous voulons sortir du système binaire », a assuré hier matin le député Jean-Christophe Lagarde. « On ne va pas entrer dans de petites négociations de couloirs. » Dimanche soir, Bayrou s'est félicité qu'il y ait « enfin » un centre « large, fort et indépendant », et a assuré qu'il ne « reviendrait pas en arrière ». Selon lui, ses électeurs « ont compris que la vieille guerre des deux camps ne répondait plus au mal de la France ». Il s'est gaussé des appels du pied de l'UMP et du PS, qui l'ont fait « se gondoler ».
Bayrou est allé très loin pendant la campagne dans ses critiques du candidat UMP, semblant couper les ponts, meeting après meeting. Et dimanche soir, ses proches ont eu des mots très durs pour décrire l'intervention de Ségolène Royal. De plus, le candidat UDF n'a cessé de répéter pendant la campagne que les candidats ne sont « pas propriétaires » de leurs électeurs. La plupart des 6,8 millions de personnes qui ont voté pour lui devraient se répartir entre les deux candidats finalistes. CSA estime que 45 % se reporteront sur Ségolène Royal, 39 % sur Nicolas Sarkozy, et que 16 % s'abstiendront. Pour l'Ifop, 42 % choisiront le candidat UMP, 36 % la candidate socialiste et 22 % s'abstiendront.
S'appuyant sur le nouveau parti « démocrate » qu'il veut créer, Bayrou, 55 ans, dont c'était la deuxième candidature, peut maintenant se placer dans la perspective de 2012. Il sera cependant confronté à l'écueil des législatives, où il veut présenter des candidats dans toutes les circonscriptions. « François Bayrou est pris entre le marteau et l'enclume », selon Philippe Braud, professeur à Sciences-Po. Pour avoir beaucoup de députés, il lui faut « des accords de désistement électoral réciproques, explicites ou tacites ». Mais il lui est « impossible de se déjuger en appelant à voter Sarkozy ».

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BAYROU reste sur le devant de la scène Publié le Mardi 15 Mai 2007 à 18:13:40

François Bayrou a maintenu sa ligne d'autonomie. Il a annoncé hier qu'il ne donnerait pas de consigne de vote pour le 6 mai et qu'il créait un nouveau parti.

Je ne donnerai pas de consigne de vote. » Très courtisé par les prétendants à l'Élysée, François Bayrou a finalement opté pour l'autonomie hier : il s'est gardé de choisir entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal pour le second tour. « Je n'ai pas à choisir à la place des sept millions de Français qui ont voté pour moi. Un grand nombre d'entre eux ne me le pardonnerait pas », a-t-il lancé. « Je ne reviendrai pas en arrière sur notre chemin de liberté. Je ne cherche, ni n'accepterai aucune soumission ou ralliement à l'un des deux camps. »Après avoir fustigé pendant toute sa campagne Sarkozy comme Royal, il a continué à avoir des mots durs pour les deux candidats. L'un et l'autre risquent d'aggraver les maux de la société française, a estimé le président de l'UDF. « Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, dans le face à face sempiternel de la droite sempiternelle et de la gauche sempiternelle, vont non pas réparer mais risquent d'aggraver l'un ou l'autre de ces maux. » Bayrou a particulièrement égratigné le leader de l'UMP, en dénonçant la « proximité » de Nicolas Sarkozy « avec les milieux d'affaires et les puissances médiatiques » et « son goût de l'intimidation et des menaces ». Il « va concentrer les pouvoirs comme ils ne l'ont jamais été » et « il risque d'aggraver les déchirures du tissu social. Il y a des ressemblances entre Berlusconi et Nicolas Sarkozy », a-t-il asséné. Quant à Ségolène Royal, il ne l'a pas épargnée non plus. Si elle « paraît mieux intentionnée en matière de démocratie », son programme va « exactement en sens contraire des orientations nécessaires » sur le plan économique a-t-il dit. « Je n'accepte aucun de ces deux risques. » Interrogé sur ce que serait son vote personnel le 6 mai, François Bayrou a affirmé : « A l'heure qu'il est, je ne sais pas ce que je ferai. Je commence à savoir ce que je ne ferai pas. » Il a néanmoins laissé la porte ouverte à une prise de position d'ici le second tour. « Si d'ici le 6 mai des évolutions se produisent, notamment à la suite des débats que nous pourrions avoir ­ si tel est le cas, je m'exprimerai après le débat ­ en disant pour qui je vote », a-t-il fait savoir.
Désormais, c'est surtout la présidentielle de 2012 que vise le centriste : « Ce n'est pas une fin, c'est un commencement ». Fort de son score de 18,57% au premier tour de la présidentielle, le président de l'UDF a ainsi annoncé la « création d'un nouveau parti politique, le parti démocrate ». Le nom de cette formation sera défini lors d'une « délibération de nos instances », a expliqué le Béarnais. Côté programme, le parti « proposera de refonder nos institutions pour que le mot démocratie trouve son sens en France, de reformer le tissu social de notre pays et de réconcilier les Français avec l'Europe ».
Ce mouvement doit symboliser le nouveau positionnement « central » de François Bayrou, alors que l'UDF était étiquetée jusque-là à droite. Ce « parti central ira loin vers le centre gauche et ira aussi vers le centre droit ». « J'ai voulu depuis des années constituer un parti libre, je continuerai à pratiquer ainsi. » Cette formation « présentera des candidats à toutes les élections à venir, et d'abord aux élections législatives, pour représenter les Français qui veulent une politique nouvelle, indépendante, libre de son expression », a-t-il expliqué.

 26-04-2007

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